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What's a Soulmate? [Axel]
Drake T. Macnair
Drake T. Macnair
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Pseudo (prénom) | Pronom : Miyu
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Avatar : Andy Biersack
A Reykjavik depuis : 4 ans
Âge du perso : 27 ans
Emploi/études : Barman au Kaldi et Artiste, Co-Fondateur des Icelanders Uppreisn avec Bethany, Niels, Alexander, Chin-Hae.
Célébrité : 7,5/10 (Ancien Délinquant, Barman populaire, Nouvel Star Chanteur, À détruit des objets lors des élections, Frère de l'adjoint du maire)
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25.10.20 2:57




No matter what happens you will always love them
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Décidément, tu n’avais jamais été très doué avec tout ce qui était des interactions sociales avec autrui, Drake. Encore pire que ça, tu n’avais jamais été très doué avec tes émotions, tes sentiments, tout ce qui rentrer dans cette petite sphère dont tu ne contrôlais quasiment jamais rien. Pour toi, les sentiments, c’était quelque chose de difficile à mettre des mots, de difficile à ressentir, encore plus à décrire. Pour tout vous dire, parfois, tu te disais que la vie était bien plus simple quand tu ne prenais pas tant d’effort à faire attention, à essayer de te comprendre, et surtout, à ressentir. La vie était plus simple, quand tu passais ton temps à boire et à fumer, oubliant un peu plus qui tu étais pour t’enfoncer dans une vie morne. La vie était plus simple, mais moins plaisante, moins amusante, et surtout…  moins aimante. Il y a de ça encore quelques années à peine, tu étais ce garçon qui prenait plus de drogue que de nourriture par jour, et qui travaillait des heures impossibles au bar pour ne plus souffrir du manque de socialisation, et de ces démons qui envahissaient ton esprit. Il y a de ça à peine deux ans, tu étais ce jeune homme perdu, qui se détestait, et qui n’avait presque aucun lien significatif autour de lui. Tu étais majoritairement seul. Ça remonte à deux ans, et pourtant, dans ton esprit, ça remonte à si loin. Avant ton groupe, avant Axel, avant d’avoir ta propre maison… Avant ta thérapie, ton arrêt de drogue, tes peintures. Avant tout ça. Avant que tu ne commences à t’aimer. Tu secoues la tête à la tenue que te montre Carmen, pour une quatrième fois. Tu es comme avec Bethany. Difficile. Incertain. Tu réfléchis beaucoup. Tu te demandes si c’est vraiment une bonne idée. Tu te demandes ce que serra la réaction d’Axel. Si vraiment il osera répondre oui. Tu te demandes si ce que tu fais, c’est quelque chose dont tu as assez réfléchit.

Tous décrivent le mariage comme une des décisions les plus importantes de votre vie. Tous voir le mariage comme quelque chose d’important, à ne surtout pas prendre à la légère. Et pourtant, toi, tout ce qui est sentiments, ça t’a toujours effrayé. Il y a de ça à peine quelques mois, jamais tu n’aurais cru ressentir quelque chose d’aussi fort. D’en être capable. De le vouloir. Et pourtant Axel était arrivé dans ta vie, et s’il y avait bien une chose, une unique chose, dont tu n’avais jamais douté de toute ta vie, c’était bien l’amour dont tu éprouvais chaque jour un peu plus pour le jeune homme. Tu avais pourtant toujours douté de toi, de tes choix de carrière, de tes amis, de ta famille... Tu avais eu des passes où tu te doutais de tout, et de rien. Ta maladie aussi, faisait en sorte que tu doutais bien plus facilement de la moindre petite chose. Et pourtant, dans tout ce fouilli, tu n’avais jamais douté de l’amour que tu éprouvais pour la personne qu’était Axel. Tu n’avais jamais douté de lui, de cet amour entre vous, de cette façon qu’Axel avait de te comprendre, de ressentir chaque chose que tu vivais comme s’il les vivait avec toi. Qu’il anticipait tes crises, qu’il les calmait, une à une, comme ta dernière crise lors des élections, ou encore celle à la suite des secrets, lorsque tu avais dû avoué ta maladie à des étrangers, dans cette pharmacie lugubre. Cette morsure que cet homme étrange t’avait laissée, ce sentiment de douleur qui t’avait prit, cette envie de te saisir de tous les médicaments sur place pour faire cesser cette douleur. Une nouvelle crise, une assez forte, qui a ton retour chez toi, tu avais dormit pendant plusieurs jours, avec des cauchemars qui avait hanté quelques fois tes rêves. Encore une fois, Axel avait été présent pour toi. Comme à chaque fois. Il avait chassé tes démons, un à la fois, t’avait laissé du temps, du calme. Il t’avait aidé, comme chaque fois. Jamais tu n’aurais cru, avant de le rencontrer lui, être capable d’aimer autant. D’aimer une seule personne, pour le reste de ta vie. Et pourtant, depuis qu’Axel faisait parti de ta vie, tu ne pouvais t’imaginer avec personne d’autre. Tu ne pouvais pas imaginer un futur sans cet homme à tes côtés. Tu l’aimais, bien plus que tu n’avais jamais aimé personne. Tu n’avais jamais cru tout ça possible avant de le rencontrer lui. Et pourtant, désormais, tu étais prêt à offrir ton cœur, ton âme, ton être entier dans ce que tu n’avais jamais cru avant : L’amour de quelqu’un. Un mariage de deux âmes.

« On devrait reprendre demain, Carmen. Quand j’aurais vraiment fait ma demande, tu sais? » Tu l’as vois rire, et tu esquisses un sourire sincère. Tu sens la petite boite au fond de ta poche, celle que tu es aller chercher avec ta meilleure amie, ta Queen. Bethany. Celle qui t’a aidé à avoir la bonne bague, celle qui irait bien avec Axel. Elle t’avait aidé à choisir la bague, celle parfaite, celle qui ferait briller les yeux d’Axel comme les tiens. Jake avait été nerveux toute la semaine, depuis ton annonce que tu allais demander Axel en mariage. Le groupe aussi avait finit par l’apprendre, quand tu l’avais échapper sans faire exprès lors d’une de vos répétitions. Mariage. Un grand mot, qui provoque des réactions différentes. Un mot dont tu n’avais jamais cru apprécier la consonance. Un mot que tu avais fuit. Un mot dont désormais tu saurais celui à oser prononcer, celui a demandé l’amour de ta vie en mariage. Pourtant, tu doutais. Tu étais nerveux. Tu hésitais. Tu avais peur. Parce que rien ne te disait qu’il allait dire oui. Rien ne te disait qu’il était emballé comme toi par votre amour.

Tu t’étais dirigé vers chez toi, après avoir quitter Carmen, tout en sortant la boite de ta poche pour venir regarder la bague, entouré de son fin petit tissu de soi. Rien ne te garantissait sa réponse. Parce que la seule fois que vous aviez « abordé » à peine la question, c’est lors du retour de mariage de James et Solveig, quand ta peine était si immense que tu avais cris ta haine envers les mariages. Quand tu l’avais vu se crispé. Que tu l’avais vu avoir ce léger froncement de sourcil. Tu avais eu aussi la réaction de ces parents, leurs inquiétudes, leurs regards échangés. Il y avait eu ces silences, cette pièce qui manquait. Il avait ces morceaux qui te manquaient. Qui ne faisait que rajouter une peur, encore une fois. Qu’il dise non. Tu avais rapidement rangé la boite dans ta poche quand tu étais arrivé devant votre demeure, voyant Axel dehors, avec les chiens, sans doute les sortant. Tu avais caché la boite d’un mouvement rapide, les mains un peu moites, alors que tes pas s’étaient approchés de lui pour venir glisser tes bras autour de sa taille, souriant, venant te blottir contre lui. « Salut chéri… » Tu t’étais blottit contre lui, venant te baisser pour l’embrasser tendrement, tout en caressant ses hanches de tes mains. Au moins, ici, vous êtes tranquille. Vous êtes biens. Tu viens accueillir aussi la boule énergétique qu’est Proxy en souriant, le soulevant dans tes bras pendant qu’il secoue ces fesses. « Oui, oui, bonjour mon gros bébé! » souris-tu. Vous finissez par rentrer ensemble, reposant Proxy sur le sol, alors que Data vient se frotter contre toi. « Comment c’est passé ta journée, Axel? » Tu sens ton coeur battre la chamade alors que vous vous dirigez vers le salon, allant te chercher un verre d’eau. Comment aborder le sujet…?




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Axel Safìrson
Axel Safìrson
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A Reykjavik depuis : Ma naissance. J'ai bien voyagé, mais je suis beaucoup trop attaché à mon petit coin de pays pour le quitter.
Âge du perso : Mes vingt-huit ans ont cogné à ma porte et je dois dire que je ne suis pas prêt à assumer l’année de plus chaque année
Emploi/études : Développeur Web pour Corgi's Agency, mais je suis un petit crack en informatique
25.10.20 3:51
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EXORDIUM.

Le regard légèrement perdu dans le vague de l’eau qui clapote contre la bordure de mon terrain, j’entends les souffles de mes chiens distraitement, qui courent en se pourchassant sur l’herbe. Proxy qui échappe de temps en temps un aboiement de plaisir parce que ses parents jouent avec lui pour une fois. Il aurait bien voulu que je le divertisse d’une balle, mais j’ai la tête dans mes projets de travail au boulot. Des demandes bien particulières, des projets pour l’entreprise en générale qui se mêlent aux demandes des particuliers dont Atlas accepte tout en se disant que j’allais me débrouiller. Les dossiers s’empilent lentement parce que je prends toujours un peu plus de temps à me présenter au travail depuis quelques semaines. J’ai envie de profité de ce que la vie a à m’offrir. J’ai envie de profiter de cette petite heure avec lui le matin quand il revient de travailler, juste avant qu’il s’assoupisse éventuellement. J’ai envie de revenir plus tôt de travailler pour pouvoir passer quelques heures avec lui, parce qu’avec nos horaires qui à la base ne s’accorde pas, je n’ai plus envie d’être le bourreau de travail que je suis devenu. Je m’étais réfugié dans le travail parce que ça m’occupait suffisamment pour ne pas penser, pour oublier l’espace de quelques heures dans une journée, mais bien rapidement c’est simplement devenu un quotidien. Maintenant c’est différent.

Maintenant j’ai envie de profiter de sa présence, de ressentir son souffle chaud dans mon cou le matin de certains week-ends parce qu’il est crevé et que je me suis réveillé avant lui. J’ai envie de le voir sourire parce qu’il est heureux d’avoir tenter de me préparer un repas, alors que la cuisine n’est pas sa force à la base. J’ai envie de pouvoir partager ces petits bonheurs simples de la vie, ces bonheurs que je ne vivais plus, mais dont j’avais espoir de revivre un jour. Parce que ces petits bonheurs simples sont ce qui donne un sens à une vie. Je sais que pour certains, j’exagère. Que je ne devrais pas réagir ainsi, que je suis trop rose bonbon dans la vie. Je le sais mieux que quiconque qu’une relation n’est jamais toute rose, qu’il y a des nuages dans l’horizon, des nuages qui parfois stagnent quelques temps avant de finalement se dissiper, mais c’est ce qui peut faire la beauté d’une relation. Vivre avec Drake n’est jamais toujours beau. Il n’est pas toujours facile, il a ses moments de crises, des moments de joie intenses dont je ne comprends pas toujours la provenance, mais tout ça compose sa personnalité qui me fait vibrer à un autre niveau. Un niveau que je ne pensais pas atteignable autre que dans mes fantasmes.

Un sourire niais pointe le bout de son nez sur mes lèvres, les étirant doucement vers mes oreilles. Des histoires de conte de fées que dit ma sœur. Je n’ai pas un conte de fées, mais j’ai une histoire qui me satisfait, qui me comble. Parce que vivre avec Drake c’est vivre tous ces petits moments de bonheurs qui sortent de nulle part, qui ne sont reliés à rien en particulier, mais qui veulent tout dire. Que ce mur du salon qui se rempli doucement de clichés de nous, de gens que nous aimons, d’endroits significatifs pour nous, d’images de projets futurs, de tous ces sourires pleins de promesses, mais aussi pleins d’amour, soit ce mur qui partagera l’affection que nous avons l’un pour l’autre. Parce que je ne croyais plus autant en cet amour. Blessé dans cet amour propre, au plus profond de mes convictions personnelles que de pouvoir un jour trouver LA personne… Je me rends compte aujourd’hui que je n’avais sans doute pas la bonne personne à l’époque. Rien n’arrive jamais pour rien qu’ils disent.

Des mains qui se glissent doucement sur mes hanches me tirent de ma rêverie, de mon air niais en regardant rien en particulier. Les voisins doivent être habitués maintenant, depuis le temps. « Bonjour mon ange! » Son retour m’arrache toujours un sourire rempli d’une joie profonde de le voir apparaître. Parce qu’il partage ma vie maintenant. Il a pris ma vie pour l’intégrer à la sienne, tout comme j’ai fait pareil. Ses lèvres qui caressent doucement les miennes, son affection pour mon chiot. On réintègre notre cocon de bonheur… « C’était fou, Atlas m’a encore remis deux nouveaux projets à faire alors que j’ai toujours pas réglé l’autre avec les couleurs qui conviennent jamais. Je commence à avoir envie de lui dire de s’en occuper! » Je pousse un sourire en coin parce que malgré tout, je l’aime mon boulot. Je laisse choir ma carcasse dans le sofa, appuyant machinalement mes pieds contre la table basse et laissant tomber ma tête contre l’assise pendant qu’il disparaît à la cuisine. « Et la tienne? T’étais pas supposé rentré plus tard que ça aujourd’hui? » Oui, je l’avoue, je confonds souvent son horaire parce que la mienne déborde tellement et je me dis que dans le pire des cas, je suis juste heureux de penser qu’il est là plus tôt!
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Drake T. Macnair
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25.10.20 4:53




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Il y a ces petites choses dans la vie qui, au début, te surprennent. Ces petites choses, tel que de prendre des photos tout les jours, pour les accrocher à un mur. Ces réveils le matin, d’un souffle chaud qui se caresse, de ses lèvres qui se retrouvent pour un court moment où rien d’autre que vos deux âmes entremêlés ne comptent. Des petites choses, comme le cadran que tu fais sonné à 7h du matin, peu importe l’horaire que tu as, pour préparé un déjeuner pour Axel malgré tes piètres talents en cuisine. De peindre un visage en particulier depuis quelques mois. De t’inspirer d’une présence dans la maison pour que tes peintures, d’habitude noircissent de passages vides de ta vie, sont désormais remplit d’une nouvelle lumière, bien plus brillante que la tienne. Ces moments quand tu laisses Axel panser les blessures sur tes jointures, quand tu as frappé trop fort un mur. Ces petits moments quand vos corps se retrouvent, à la fin d’une journée, dans un lit douillet, pour ne plus se quitter avant le lendemain matin. Des petites choses dont tu ne pensais jamais avoir dans ta vie, et qui désormais, font pourtant parti de ton quotidien. Chaque jour, ces petits moments entre toi et Axel marque ta vie, ton corps, ton âme, effaçant un peu plus les démons qui avaient fait de toi l’enfant perdu que tu étais. L’enfant perdu que Axel avait consolé. L’adolescent qu’il avait comprit. Et l’adulte qu’il avait aimé. Des petits moments qui étaient devenus votre quotidien, sans jamais devenir ennuyant. Des moments magnifiques, magiques, à chaque jour. Parce que tu avais appris à rire, à aimer, à profiter, à vivre. Un jour à la fois, une minute à la fois parfois.

Désormais, tu rentres plus tôt, tu travailles parfois moins, tu essaies de prendre congé du bar : tu as toujours tes pratiques avec le groupe, mais tu essaies le plus possible de les mettre en même temps qu’Axel travail, comme ça, tu essaies d’être présent dès que lui l’est. Tu as envie de profiter de ce bonheur que tu as enfin su atteindre, ce bonheur que tu retrouves dans cette maison que tu peux enfin voir comme tienne. Tu veux profiter de ce bonheur d’avoir quelqu’un avec qui danser, avec qui rentrer le soir. Quelqu’un à rejoindre. Quelqu’un à aimer. Quelqu’un avec qui profiter, danser, rire, sans aucune limite à votre bonheur. Quelqu’un que tu as enfin trouvé, pour partager ensemble une vie. Depuis quelques mois, tu avais apprit à vivre, plus seulement survivre. Tu avais cette chance immense de partager ton cœur avec quelqu’un dont tu savais, ne te laisserait jamais derrière, peu importe tes fautes. Tu espérais que Axel pense pareil. Tu espérais qu’il soit confiant de votre relation, sinon, tu t’assurerais de chasser ces démons, comme il avait fait avec les tiens. De faire disparaitre les nuages, un à un. Parce que c’est ça, un couple. C’est apprendre à s’aimer, à se faire confiance, et surtout, d’être là l’un pour l’autre, quoiqu’il arrive. Et tu étais prêt à tout pour aider Axel. Pour n’être qu’à lui. Enfin, tu étais déjà, rien qu’à lui tu n’avais besoin d’aucun mariage pour l’être. Tu n’appartenais qu’à lui, n’aimait que lui, ne ressentait que lui. Tu ne désirais que lui, pour le reste de ta vie, peu importe à quel point votre vie serait remplit d’embuches. Tu savais qu’avec lui à tes côtés, rien ne pouvait t’arriver. Parce que tu avais la chance d’être aimé par Axel, la plus belle, merveilleuse personne qui t’était arrivé dans ta vie.

Tu finis de boire le verre d’eau que tu t’es versé, alors que tu écoutes attentivement ton amoureux qui est aller rejoindre le divan du salon. Tu respires lentement, reprenant tes esprits en fixant ton reflet dans la fenêtre, pâle. Tu secoues la tête, avant de déposer ton verre en te dirigeant vers le salon, souriant. « Rien t’empêche de le faire si cela t’embête trop. Ça ne doit pas être évident avec ton daltonisme. » Tu ne dis aucunement ça pour l’embêter cette fois-ci, mais parce que c’est vrai. S’il demande des couleurs précises, c’est normal qu’Axel aille de la difficulté. Tu viens retirer ton manteau en cuir pour le laisser tombé sur la petite table devant vous, avant de te glisser sur le canapé en venant prendre la main d’Axel pour l’attirer contre toi en souriant. Tu viens te coucher un peu sur le divan, attirant Axel sur toi, venant glisser ta main dans ses cheveux lentement tout en venant le serrer contre ton torse. Tu caresses ses cheveux d’une main, son dos de l’autre, tout en le gardant bien blottit contre toi, tout deux couché désormais sur le grand canapé du salon. « Je suis aller aidé Carmen, aujourd’hui. Avec certains de ces arrivages. » Ce n’est pas totalement faux, après tout… « Tu sais, elle occupe une boutique de vêtement? On est amis, donc je me suis dis que je pouvais lui offrir un petit coup de main. J’ai pu donc rentrer plus tôt… » Tu viens caresser sa joue, lentement, souriant. Tu profites du moment, tout simplement, parce que tu ne sais pas comment aborder le sujet, parce que tu n’as jamais pensé devoir l’aborder. Parce que tu sais que quelque chose cloche, avec le mot mariage. Que quelque chose cloche avec ces relations antérieures, du moins. Parce que vous ne l’avez jamais vraiment abordé ensemble, avant.

« Mon amour…? » Tu baisses les yeux vers lui, pour rencontrer les siens avec douceur. « Tu as déjà eu une relation avant moi? Quelqu’un dans ta vie, non? » Tu viens effleurer son nez de ton pouce, lentement, souriant un peu comme pour le rassurer. « Les paroles de ta mère… » lui rappels-tu avec douceur, pour qu’il comprenne que ce n’est pas non plus sorti de nul part ta question. « Ça c’est mal fini, uhm? Je veux dire… C’était pas une rupture… Enfin… » Tu cherches tes mots, lentement, soupirant un peu. Ta vraiment jamais été doué avec ça. « Ça t’a vraiment anéanti… Est-ce qu’elle t’avait fait quelque chose? Je veux dire… » Tu imagines toutes les scénarios possibles, d’allant à de l’abusement psychologique, physique… Tu vois mal poser la question du mariage, comme ça sur le tapis, sans savoir pourquoi cette histoire. Sans comprendre chaque pièce du puzzle. Tu as trop peur de faire une faute, sinon. De manquer un élément important.




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Axel Safìrson
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J’hausse les épaules, les yeux fixés sur le mur devant le sofa. « Je sais bien que je pourrais lui demander de finaliser le travail, que ça me dégagerait pour la suite, mais bon, j’aime bien tout faire aussi. Je vais voir à quel point ça va m’agacer, je lui remettrai si je vois que ça traine trop encore. » Parce que malgré mon handicap pour mon travail, je l’aime bien. Parfois c’est vraiment simple, mais quand les gens ont des idées préconçues de couleurs, disons que c’est plus facile s’ils m’arrivent avec le code de celle-ci plutôt qu’une description approximative. J’aime aussi pouvoir donner le rendement sans continuellement demander à quelqu’un de me donner un coup de main, mais faut dire que ça n’arrive pas en tout temps. Quelques fois j’ai un retour d’Olaf ou d’Atlas qui rient un peu parce que les couleurs ne s’agencent pas comme elles se devraient et c’est correct, c’est drôle, on en rit quand ils essaient de me faire comprendre que je me suis planté. Y’a jamais de quoi en faire un drame.

Mon regard bifurque du côté de mon petit-ami qui prend place sur le sofa à mes côtés. Je le laisse m’attirer à lui, posant ma tête contre le creux de son épaule, une main contre son torse. Le bout de mes doigts effleure son t-shirt doucement, un peu machinalement parce que c’est un geste que je reproduis presque automatiquement quand on se retrouve dans des positions similaires. Je suis bien. Je pourrais vraiment m’endormir ainsi, dans ses bras. Je n’aurais qu’à fermer les yeux, attendre quelques minutes avant que les bras de Morphée ne viennent m’envelopper.

Carmen… Pourquoi donc ce prénom me dit quelque chose? Je fouille mes souvenirs en écoutant sa journée. Carmen… Carmen… Carmen! C’était pas le nom de la demoiselle dans cette soirée d’horreur qui avait été arrosé de sous-vêtements à son arrivée à l’étage inférieure? Oui! C’est ça! Et c’est pour ça que c’est un prénom qui me dit quelque chose. Ce n’est peut-être même pas la même, après tout, il y en a peut-être d’autres dans la capitale même si je ne crois pas que ce soit le prénom qui court le plus les rues. « C’est gentil de ta part de vouloir l’aider! C’est une grande boutique? » Autant m’y intéresser si c’est une de ses amies. Parce que si Drake a rencontré les miens plutôt rapidement, du moins les plus proches que j’ai, quelque chose me dit que je n’ai pas encore fait le tour des siens. « Mais c’est sûr que moi je suis vraiment content que tu aies pu te libérer plus tôt. » Parce que ça nous permet de profiter de moments comme celui-ci.

J’observe le doux mouvement de mes doigts, concentré sur sa respiration qui fait monter et descendre ma tête doucement. Ça quelque chose d’apaisant. Vraiment, je pourrais rester ainsi des heures que ça ne me dérangerait pas, mais on finirait de toute façon par être déranger par des quatre pattes turbulents. « Hum? » Je tourne la tête, la déposant contre ma main pour soutenir mon menton et pouvoir l’observer. La question me laisse sans voix. Ce n’est pas vraiment un sujet que je pensais aborder aujourd’hui, voir même tout court. Mon regard tente de savoir pourquoi il veut avoir ces informations. Who care? C’est un passé qui remonte à plusieurs années maintenant et qui n’a plus vraiment d’incidence sur le présent. Je pousse un petit soupire alors qu’il ramène l’idée que ma mère a commencée à formuler quand il les a rencontré. Ah oui, j’avais oublié ce moment-là, le moment où ma mère a failli me doubler pour une histoire qui ne valait même pas la peine d’être racontée. Pour une histoire honteuse, d’un des pires jours de ma vie. Celui où l’abandon avait été plus facile que la confrontation. « C’est pas une bonne histoire. C’est triste, c’est nul… c’est du passé… »

J’ai envie de me relever, de lui dire que ce n’est rien de grave. J’ai déjà envie de sujet alors qu’il n’est même pas vraiment abordé encore. Mais j’en sais tellement sur lui que je me sens presque mal qu’il ne sache pas se pan de ma vie que j’ai relégué à des plans inférieurs. Je mords doucement dans mes joues, laissant toujours planer ce blanc le temps que je rassemble un peu mes idées pour lui raconter sommairement cette mauvaise histoire. « C’était un couteau dans le dos en quelque sorte. » Je baisse un peu les yeux. J’ai vraiment envie de me relever, de me rassoir, d’imposer une petite distance entre nous. Ce n’est pas quelque chose de joyeux… C’est tout le contraire que ce que j’essaie de créer avec lui en ce moment. « Nous étions jeunes quand nous nous sommes rencontrés, mais j’ai vraiment pensé à cette époque que se pouvait être la bonne personne. D’un sens, j’aurais dû écouter ma sœur qui me disait que les contes de fées ça n’existe pas et je le savais, y’a toujours des hauts et des bas dans une relation, y’a jamais rien de parfait. Je n’étais pas idiot à ce point-là. Mais j’étais amoureux. Je voulais pas croire que ça puisse se finir un jour. Ç’a duré… huit ans à peu près. » Comme n’importe quel couple en vrai, on ne veut jamais croire à une fin possible.

J’humecte un peu mes lèvres, me laissant un peu de temps pour reprendre. «Je crois sincèrement que ma mère, qui est zéro violente dans la vie, serait capable de lui refaire le portrait si elle revenait par ici. Je ne sais plus où elle est, ni ce qu’elle devient. Elle n’est jamais venue me voir pour rompre, mais le message était on-ne-peut-plus clair. » Je soupire, je pousse un petit grognement alors que je me revois seul au pied de l’autel. Là où le prête me regarde avec un air compatissant, là où les convives sont partagés entre l’idée de fuir à toutes jambes parce que l’ambiance est lourde ou encore de me regarder comme si j’étais un petit chiot à l’agonie sur le bord de la route. Pour vrai, c’est sans doute l’air que je devais avoir, mais je ne voulais pas qu’ils me regardent ainsi. C’était déjà suffisamment difficile à encaisser. « J’ai eu du mal à m’en relever. Ça m’a pris une grosse année. Olaf et Atlas m’ont énormément aidé, c’est sans doute ce qui explique pourquoi nous sommes si proches maintenant. Et tu sais… C’était il y a à peine deux ans… peut-être trois… je ne suis plus sûr. Tout est un peu flou. Je buvais pour oublier. C’était plus simple que d’affronter la réalité. J’étais un peu une loque humaine, mais on venait de détruire tous mes idéaux sur ce qu’est l’amour… Blessé à même mon amour propre… Blessé profondément dans mes convictions de ce qu’est l’amour… Je ne voyais plus comment j’allais pouvoir y croire à nouveau… Ouais… Ouais j’étais anéanti, parce que je n’entrevoyais plus comment j’arriverais à être moi-même…  à être autre chose qu’une coquille blessée… » J’échappe un petit rire sans réelles émotions. « C’est l’hôpital qui se fout de la charité vue que mon travail consiste à créer les couples les plus parfaits… »

Nouveau blanc, à nouveau je tente de rassembler mes idées. Il a le droit de savoir. Il a le droit de comprendre que ma vie n’a jamais été parfaite, que moi aussi j’ai encaissé des coups durs même si ce n’est rien en comparaison à ce qu’il a vécu lui.  « En… en pensant que c’était la bonne... » Je pince mes lèvres, toujours un peu plongé dans ce passé que j’enfouissais loin. La colère a envie de percer mes traits. La honte aussi. Un peu tout le cocktail explosif qui m’avait habité quelques années auparavant menaçait de perturber mon visage. « Je l’avais demandé en mariage… » Je détourne mon visage, en prenant le temps de respirer profondément, me rendant compte à quel point ça peut encore m’affecter aujourd’hui. Je ne veux pas le regarder. Je ne veux pas qu’il voit à quel point ça peut encore me déstabiliser alors que ça ne devrait plus. « Et puis bon… comme tout le monde sait à quel point je peux être rose bonbon dans la vie… eh bien j’étais heureux comme un pape le jour de la cérémonie. J’étais devant l’autel à l’attendre, dans mon smoking, la pièce pleine de nos invités. » Je déglutis. Un faible rire qui montre que je me fous de ma propre gueule, à quel point j’avais espoir de l’amour avec un énorme A. « Y’a eu la chanson là qui fait que la future mariée arrive… Elle a joué au complet… Elle n’est jamais apparue. Y’a eu que son père qui a remonté l’allée avec un bout de papier. Y’avais pas grand-chose d’écrit en vrai. Un désolé ou un truc du genre. » J’en peux plus. Je me redresse, je tente de m’asseoir un peu en tailleur en travers ses longues jambes qui traverse notre sofa. Je gratte ma tempe doucement, je sais qu’il ne me reste que quelques mots à formuler pour finir l’histoire. Mais ils ont du mal à traverser le bout de mes lèvres. Je joue avec l’ourlet de mon bas de pantalon, observant mes doigts le torturer. « J’ai été largué le jour même de mon mariage par un bout de papier. » J’essaie de me retourner vers lui. De lui offrir un sourire qui pourrait lui dire que ça va, maintenant je vais bien, mais c’est qu’un sourire triste qui fend mes lèvres alors que je n’arrive même pas à le regarder.

« Pour vrai, j’ai eu réellement honte ce jour-là et les suivants. Je me suis remis en question. Je me suis dis que c’était de ma faute, que j’étais trop intense avec mes idéaux. Ça se peut. C’est pas tout le monde qui rêve de trucs comme moi je peux le faire. » Cette fois, un air un peu plus heureux réapparaît sur mon visage. « C’est sûrement pour ça que j’étais effrayé à l’idée de te laisser rentrer dans ma vie. Au tout début du moins. L’idée que ça puisse m’arriver à nouveau m’a hanté des nuits durant quand j’ai réalisé que tu m’intéressais. Mais après j’ai décidé de me laisser une chance… De te laisser ta chance… De nous laisser une chance. Et aujourd’hui je ne le regrette pas. J’ai encore mieux que ce que j’avais. Et je ne le dis pas pour faire plaisir. Je le pense vraiment. Je ne l’ai jamais aimé comme je peux t’aimer toi, Drake. » Je me retourne un peu pour lui sourire, doucement. J’imagine que je devais crever l’abcès tôt ou tard. Et puis bon, vu l'allure qu'il a, aussi cliché que ça peut paraître, il ne m'a jamais semblé dégager être du type mariage, donc je n'ai pas peur de revivre ça à nouveau. « Pathétique hein… »
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