One > Oh que tu as l’air bien, derrière ton bureau, Esra. Toi et ton petit air insuffisant, toi et ton regard brillant d’intelligent, toi et ton « non » certain, devant le Juge qui est prêt à rendre sa sentence. Le marteau qui ne frappe pas, ton regard brulant d’un feu bouillant. Tu es un avocat, Esra, l’un des meilleurs avocats de ta génération, de ton âge. Et ce regard fier, cette tête relevée, ces mains qui ne tremblent pas, ce sont les prouesses de plusieurs heures de travail, de plusieurs entrainements, et surtout, d’une éducation qui t’a marqué. Les rumeurs courent autour de toi, Esra. Tu es connu comme étant un avocat imperturbable, prêt à tout pour remporter un procès. Tu es connu pour n’avoir jamais perdu un seul procès, ne jamais sourire, ne jamais sembler satisfait. Jamais satisfait. Jamais assez. Tu es reconnu pour être un homme qui ne tremble jamais, qui n’a pas toujours le respect dans sa voix. Les rumeurs, elles t’entourent depuis que tu as rejoint cette académie pour devenir avocat. Et ça t’amuse. Les rumeurs. Parce que tu as appris à vivre avec. Parce que tu as appris en à rire, au lieu que cela t’affecte. Parce qu’au fond, peu importe ce que les autres croient, de tout, ça t’importe peu. Même, ça peut t’aider dans tes procès. Parce que oui, tu as déjà perdu des procès. Oui, parfois, tu as peur. Parfois, tu doutes. Et bien sûr que oui, que tu souris, Esra. Mais l’avis des gens t’a rarement affecté. Et ça risque de rester pour toujours.  Two > Tu avoues, tu n’as pas la meilleure définition de la famille. Ou plutôt, elle a beaucoup évolué avec le temps. Tu n’es pas celui à croire que les liens de sang font tout, même si tu adores ton père, et que tu admires chaque jour un peu plus ton grand-père maternel. Oui, tu as des bons liens avec eux, mais tu as appris que les liens du sang ne pouvaient remplacer ceux que tu choisissais vraiment. Parce que ta mère t’a fait du mal, bien plus que n’importe qui. Parce que ta mère n’a jamais été là, quand tu en avais besoin. Or, Levi et Runny ont toujours été là. Quand tu pleurais, quand tu riais, quand tu souffrais, quand tu étais tout simplement heureux. Bien ou mal, ils étaient là. Parce que c’est ta famille, tes meilleurs amis. Levi et Runny ont toujours été là, comme des soutiens, des épaules sur qui compter, plus qu’une famille, une partie de toi-même. Tu es prêt à tout pour eux, absolument tout, même si tu adores te moquer d’eux, même si tu adores les voir se plaindre, même si tu es parfois ‘horrible’ avec eux, tu les adores. Plus que tout. Et tu ferais n’importe quoi pour les protéger, peu importe le danger.  Three > Et parce que personne n’à jamais sur te séparer de lui non plus. Aodhan. Ton grand frère, ton pire ennemi, ton punching-bag, celui que tu aimerais détester, mais que tu n’arriveras jamais. Celui pour qui tu as été prêt à tourner le dos à ta mère, celui pour qui tu étais prêt à recevoir n’importe quel coup pour le sortir de là. Aodhan. Un être horrible, dépourvu d’amour… Et pourtant, non. Non, et c’est bien ça le problème. Parce que derrière vos coups, derrière tes pleurs, derrière cette haine, c’est une amitié que vous éprouvez l’un pour l’autre. Brulante, qui fait souvent mal, mais dont vous avez besoin à la fois. Parce que dans ce parc en Irlande, lorsque vous fuyez la famille d’Aodhan, et le regard désappointé de ta mère, lorsque vous alliez vous assoir sur ses balançoires rouillées par le temps et l’usure, c’était des rires d’enfant heureux, qu’on entendait. Et vu que tu es sans doute le seul à l’avoir entendu rire, c’est ton devoir de le protéger. Comme un frère. Tu ne sais plus lequel est le grand frère, ni lequel doit surveiller lequel, mais tu sais que tu as un devoir auprès de lui. Après tout, c’est pour lui que tu es devenu avocat. C’est pour lui que tu veux la justice. Parce que tu le connais, et tu sais que ce mal qui le ronge ne vient pas de nulle part. Four > Quand il pleut, tu attrapes ta vieille guitare, souvenir de ton père, lorsqu’il jouait encore. Quand il pleut, tu te rappelles des vieilles chansons en Irlande, et tu fredonnes, jouant les accords que tu connais. Tu n’es pas le meilleur, Esra, mais tu sais chanter et jouer de la guitare depuis que ton père t’a appris à y jouer pour canaliser ton énergie, ta colère en trop, lorsque tu étais enfant. Diagnostiqué TDAH, tu as toujours été un gamin turbulent, et un adolescent encore plus. Sportif à temps plein lorsque tu étais aux études, c’est là que tu as rencontré Levi, aussi. D’abord ennemi, tous deux brulant de réussir, vous vous êtes souvent battu, toi et ta colère gardée enfouie trop longtemps. Basket, principalement, vous avez finit par vous tempérez, et vos caractères pourtant opposé, et à la fois semblable se sont apprivoisés. Désormais, tu ne passes pas une scène sans danser, sans crier, sans devoir aller défouler cette énergie en toi, parfois sur les scènes de dragqueen avec ton meilleur ami, que tu partages cette vie depuis désormais quatre ans. Et même si tu es très protecteur envers ta sœur de cœur, Runny, tu la laisse venir aux bars aussi, même si ton regard est toujours prêt à veiller sur elle. C’est ta famille. Ta vie. Tu leur es loyal comme un chien. Et si Runny est le feu incontrôlable, tu es celui qui l’apaise, qui essaie de la contrôler un peu pour éviter qu’elle se blesse. Et si Levi est celui qui prend parfois quelques dangers de trop, tu le raisonnes quand il faut, mais toujours dans l’humour. Toujours dans cette folie qui vous anime.  Five > Tu aurais envie de l’aimer, Esra. Et pendant un temps, crois-moi, tu l’as aimé plus que tout. Mais c’est comme si ton esprit n’était jamais satisfait pleinement. C’est comme si ton esprit, volage et libre de toute attache, n’était capable de comprendre l’amour. Peut-être que c’est vrai. Peut-être que tu es brisé, depuis que tu as vu tous les couples se détruire un à un devant tes yeux. Peut-être que de voir plusieurs couples passés dans ton bureau d’avocat, ce criant dessus avec une haine horrible, t’a dégouté de l’amour. Tu dois avouer que depuis enfant, tu as toujours eu de la difficulté à t’attacher. Oh, tu avais des amis, bien sûr, et tu étais un jeune homme assez aimé en général, mais t’attacher pour vrai? C’était bien plus difficile que ça. Tu n’es pas ce gamin qui aime tout le monde, qui a envie de câlin et d’amour à perfusion. Tu ne l’as jamais été. Alors pour toi l’amour, ça t’a longtemps laissé ni chaud ni froid. Pas assez pour blesser des gens, du moins, pas intentionnellement. Et tu l’as aimé, Mayka. Tu l’as vraiment aimé. Vous avez des moments qui te resteront à jamais gravé dans ta mémoire, et tu aimes son rire, tu aimes cette odeur, cette facilité qui se dégage d’elle, à l’opposé de ton cerveau toujours trop actif. Mais la vérité, c’est que tu sais que depuis quelque temps, tu la blesses sans le vouloir. Elle te trouve distant, ailleurs, et le dossier d’Aodhan, qui vient de se poser sur ton bureau, n’aide en rien. Elle se demande pourquoi tu ne viens pas habité avec elle, pourquoi tu n’as pas envie d’aller plus loin avec elle, et la vérité, c’est que tu ne peux pas. Parce que Levi et Runny, c’est ta famille, ton attache. Et parce que tu es peut-être brisé en amour. Jamais satisfait. Toujours un peu perdu. Tu ne sais même pas comment aborder le sujet avec tes meilleurs amis. Quelles seraient leurs réactions s’ils savaient combien Mayka insiste pour qu’ils déménagent ensemble? Que ta mère insiste pour que tu la demandes en mariage et que, enfin, tu arrêtes de te « déguiser en fille »? Que tu sois un homme. Un vrai. Et non un gamin. Six > Parlons-en de ta mère. Ta tendre mère. Parlons-en, de celle qui t’a fait du mal, alors qu’elle aurait dû t’aimer. Oh, ce n’est pas comme toutes ces histoires tragiques où la mère bat son enfant, ou encore où celle qui les abandonne derrière, sans aucun regret. Ta mère, c’est une femme d’affaires, sûre d’elle, confiante. Tu as beaucoup hérité d’elle, même si tu n’aimes pas le remarquer. Tu as ses yeux, tu as cette personnalité forte, tu as ce regard bouillant. Ta mère, c’est une femme qui veut le bien des autres, à la base. Mais c’est aussi la raison d’un mal qui t’a longtemps rongé, du mal qui ronge encore ton père à ce moment. Et tu en dois tellement à ton père que tu avoues avoir commencé à détester ta mère pour le supporter. Ton père avait déménagé pour être avec elle. En Irlande. Et pourtant, malgré tout, leur amour s’est brisé, comme un diamant trop précieux pour tenir dans une main. Toi et tes crises de colère, toi et ton hyperactivité, toi et ta difficulté à rester assis sur les bancs d’école, toi et tes bagarres avec Aodhan, et ta mère qui murmurait « Il me fatigue, fait quelque chose », comme si tu n’entendais pas. Oui, tu entendais. Oui, tu savais que leur dispute tournait autour de toi, qu’elle avait peur que tu souffres trop. Oui, tu savais que leur amour s’effritait. Leurs cris étaient trop forts pour que tu puisses les fuir à chaque fois. Alors quand tu as eu ton problème de santé, ça a été trop pour ta mère. Sans doute qu’elle avait peur de te perdre. Peur de ce qui se passait, sans qu’elle n’arrive à reprendre le contrôle. Alors tes parents se sont séparés, et depuis ta relation avec ta mère s’est dégradée. Elle te rapprochait les amis que tu faisais, les choix que tu prenais, la façon que tu avais de t’habiller, d’être une dragqueen… Et comme pour s’assurer que tu arrêtes de déconner, elle a déménagé récemment en Islande, pour veiller sur toi, du moins, c’est ainsi que tu le vois. Super, n’est-ce pas? Seven > Tu es anorexique. Enfin, plutôt, tu l’as été, quand tu étais enfant, puis tu es retombé dedans une fois adolescent aussi. L’anorexie, c’est un problème de santé, de mental, assez grave, dans le sens que oui, cela peut amener la mort, et que non, ça ne part jamais totalement. Ça reste là, comme une cicatrice avec laquelle tu dois vivre, une mentalité qui te serre la gorge. Tu avais à peine 7 ans lorsque tu as commencé à souffrir de cette maladie. Tu étais jeune, trop jeune selon certain, pour en souffrir, mais ton médecin n’a pas menti, n’a pas essayé de le voilé à tes parents non plus. Anorexique. Tu ne voulais plus manger, tu te faisais vomir, tu essayais de tout faire pour ne pas voir le regard perdu de ta mère, ou le regard paniqué de ton père. Mais il ne mangeait pas, alors toi non plus. Soutient idiot, vous allez me dire, mais Esra était un enfant, comme vous venez de voir, et surtout, un enfant qui ne s’attachait pas à beaucoup de gens comme je l’ai précisé. Alors pour Aodhan? N’importe quel soutien était bon. Alors il a arrêté de manger, comme pour aider Aodhan, comme pour réaliser que lui non plus ne méritait pas cette nourriture, si Aodhan souffrait autant. Puis quand il a disparu, ça a confirmé que tu ne méritais pas ça. Tu ne méritais pas tout cet amour, alors qu’Aodhan n’en avait pas. Encore à ce jour, tu le sais bien, ton anorexie est ton petit démon qui te suit partout, dont seul Levi et Runny sont au courant. Eight > Chacun de tes tatouages à une signification forte à ton cœur, des passages de ta vie qui t’ont marqué. Le premier que tu t’es fait, à l’âge de 18 ans, est le capteur de rêve, tout en haut de ta nuque, qui représente à tes yeux la capacité de repousser le danger. Depuis enfant, tu as eu peur. Tu es né avec l’inquiétude au creux du ventre, et ce capteur de rêve, ancré dans ta peau, a comme but de te protéger des mauvaises ondes, du karma, et encore plus récemment, du Huldulfolk. Tu es un bon Islandais, tu crois aux légendes, à la force que représente le Huldufolk et le mettre en colère n’est jamais ton but. Le deuxième tatouage, quelques années plus tard, c’est ta plume sur ton bras, qui représente ton avis de liberté, ton détachement vis-à-vis le regard de la société. Et le dernier, le plus récent, c’est l’arbre de la vie, tatoué sur ta cheville : Parce que peu importe où tu vas, peu importe tes croyances, peu importe ce que les gens te disent, vous faites tous partie d’une même famille, et une famille, ça ce soutient. Malgré tes dires, malgré ton caractère un peu égocentrique, malgré ta façon de voir les choses, tu as une certaine foi envers ta société. Tu es quelqu’un qui veut le plus grand bien, quelqu’un qui tente toujours de comprendre. Tu es un homme de parole, de justice, et pour toi, la société, c’est une famille élargie. Dans une autre vie, tu aurais sans doute fait un bon politicien. Ce petit arbre de la vie représente aussi, et surtout, Runny et Levi, la famille que tu as choisie. Et Aodhan, même si tu le dis moins fort.  Nine > Tu crois aux légendes, aux histoires racontées autour d’un feu. Ton grand-père maternel est celui à t’avoir raconté le plus d’histoire enfant, alors qu’il te bercer dans ton lit pour te faire oublié combien tes parents se chicané. Ton grand-père, c’est une partie de toi, celui qui t’a élevé pour que tu deviennes l’homme brillant que tu es aujourd’hui. Tu as beaucoup de respect pour lui, et surtout, tu ferais n’importe quoi pour cet homme. Par exemple, encore à ce jour, tu voyages souvent en Irlande pour le voir. Voir le pays aussi, bien entendu, mais surtout le voir, lui. Lui et ces grands yeux rieurs, lui et sa façon de raconter n’importe quelle anecdote. Tu sais que ces jours sont comptés, que bientôt, sa flamme s’éteindra. Tes grands-parents ont eu leurs enfants jeunes, et tes parents t’ont eu jeunes, donc tu sais que tu es chanceux d’avoir toujours ton grand-père, mais tu as peur du moment où il ne serra plus là, car tu sais que cela arrive bientôt. Sinon, tu aimes aussi énormément ton père, qui a toujours fait de son mieux pour que tu aies la meilleure vie possible, et les meilleurs soins lors de tes périodes difficiles. Désormais, c’est à toi de t’occuper de ton père, qui commence à être plus souvent malade…  Ten > Sur scène, en tant que Jewel, tu te laisses aller. Plus que ça, ta langue ne se retient plus aucunement. Tu t’amuses à draguer tout ceux qui tombent entre tes doigts, toi et ta longue chevelure rousse, tes yeux perçants, et ton maquillage magnifiquement fait. Cela fait quatre ans désormais que tu partages la scène avec Hera, ton meilleur acolyte. Grace à lui/elle, tu te sens vivre chaque fois que tu enfiles tes talons et que tu montes sur scène pour danser, pour te laisser aller dans des prouesses qui en étonneraient plus d’un. Tu as appris du meilleur, après tout. Tu es méconnaissable, derrière tout ça. Et tu adores ça. Parce que tu n’as pas besoin de devoir avoir raison, de devoir tout savoir, tu n’as personne dont la vie se tient entre tes doigts. Tu es seulement toi, et tu peux t’amuser, parler, sans avoir peur des conséquences de tes paroles. La liberté d’être une dragqueen.  Eleven > Tu es quelqu’un d’intelligent, Esra. Plus que ça, tu sais comment parler, comment te faire désirer, comment te faire comprendre, comment expliquer chaque information pour que ça devienne un fait. Tu es brillant, bien plus que la majorité des gens : Non pas que tu es douance, ou quoique ce soit dans ces eaux-là, mais tu sais utiliser tes mots, ton esprit rationnel vu que ton emploi le demande. Tu es d’une intelligence rapide, toujours prêt à prendre des décisions rapidement, à retourner ta veste. Imprévisible, tu as appris à manier aussi à la perfection les émotions sur ton visage pour en pas que les gens puissent lire en toi. Fermé aux autres, tu es capable de maitriser chaque sensation, chaque émotion que tu vis, tel le bon avocat que tu es. Oh tu es loin d’être insensible, Esra, au contraire. Tu fais l’air d’être insensible, mais tu es un garçon loyal, attentionné, et même particulièrement attentif aux besoins des autres. Non, tu n’es pas toujours gentil, et je ne cacherais pas que tu peux être un sacré connard, mais tu es attentif aux besoins que les autres transmettent. Calme et assez raisonnable, cela ne t’empêche pas de prendre la vie comme elle est, et de t’amuser souvent. Si tu es capable d’être un homme à tes affaires, perfectionniste et très observateur, une fois ta cravate dénouée, tu deviens un gamin qui aime fête, danser, bougé. Hyperactif, curieux, protecteur, tout des mots qui peuvent très bien t’aller. Peu soucieux de ce que les autres vont penser de toi, tu aimes avoir ta propre opinion, que tu fais souvent savoir. Tu es un jeune homme assez sportif et habituellement bien dans son corps, dans sa peau également. Tu t’aimes, assez pour aller danser les soirs en tant que dragqueen. Tu as cette assurance dans ta démarche, dans ton regard, tu as ce rire qui vient atteindre tout le monde. Tu es heureux, Esra, et même si tu es si différent des autres, ça ne t’a jamais dérangé. Tu penses différemment des autres, et cela peut t’apporter autant de bien que de mal. Créatif, tu aimes faire de la musique et danser. Tu es aussi quelqu’un de très fêtard, et qui est extraverti. Juste, il n’aime pas quand l’injustice triomphe. C’est un homme droit, qui aime, malgré tout, entendre l’avis de tous. Peu rancunier, tu essaies de pardonner aux gens, de voir leur bon côté, observateur comme tu es, même si tu n’es pas non plus du genre à complimenter quelqu’un juste comme ça.  Twelve > Par contre, tu restes un homme très manipulateur, froid, voire même méchant parfois. Non, Esra, tu ne te décris jamais comme quelqu’un de gentil aux premiers abords. T’attachement difficilement, tu es plutôt du genre à faire connaissance avec tout le monde, mais pour être ton ami, c’est autre chose. Trop franc, tu dis les choses comme elles sont, parfois avec un certain froid qui t’est propre. Difficiles à lire en toi, les gens te trouvent souvent distant, voire peu sympathique. Tu sais manipuler les gens en procès, pour obtenir ce que tu veux. Jamais réellement satisfait, il t’arrive de pousser le bouchon trop loin, et sans le vouloir, de blesser les gens. Tu n’es pas vraiment doué pour consoler les gens, encore moins ceux que tu connais peu. Levi et Runny, c’est ta famille, ça ne compte pas, mais bonne chance pour que tu consoles quelqu’un comme ça. Tu es maladroit dans ça. Tu es du genre assez charismatique, et le charisme apporte, surtout en tant que dragqueen, cette provocation et cet entêtement bien à toi, à vous, tu devrais dire, vu qu’avec Hera tu fais la paire. Si une rumeur court sur toi que tu ne souris jamais, c’est bien à cause de tes multiples procès où tu dictais des faits, sans jamais sourciller. Et le fait que oui, tu as déjà défendu ceux qu’on appelle « bad guy ». Il en faut bien, un avocat de l’autre côté. Vous croyez que tout le monde est gentil, dans cet univers? Pauvre petit. Non, tu ne défends pas toujours le bien. Tu as défendu des policiers qui ont tiré sur un homme, tu as défendu un homme qui, sous l’excès d’une violence de famille, a frappé sa femme. Et plus récemment, tu vas défendre un homme qui a travaillé pour l’IRA. Non, tu ne te considères pas comme gentil, mais juste. Aussi, tu n’aimes pas perdre ni avoir tort. Tu es toujours un peu colérique sur les bords, mais bien moins qu’avant. Tu n’utilises plus tes poings ni ta grosse voix, désormais, c’est tes mots qui peuvent faire mal, si tu le désires. Tu es têtu, mais heureusement, peu rancunier, sauf avec ta mère. Tu es aussi méfiant, par habitude, vu ton travail.