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| Aller à la page :  1, 2 | | Elias Solverson Pseudo (prénom) | Pronom : Victoire | « elle » Messages : 150 Avatar : Bill Kaulitz A Reykjavik depuis : Bientôt un an Âge du perso : 27 ans Emploi/études : Guichetier dans un cinéma d'art et d'essai Célébrité : 5/10 (Grand timide adepte de la désinhibation médicamenteuse et dont le lourd secret a été révélé en Avril 2020) | Les phalanges d’Elias blanchissent alors qu’il serre la main d’Isay contre ses yeux, toujours plus fort. Il ne se raccroche qu’à ça, à cette chaleur moite contre son visage, cette pression qui devient déagréable de la main du Russe sur sa peau. Derrière ses paupière closes, des images du cadavre tournent, tournent, tournent, sans jamais s’arrêter. Il se sent hoqueter avant de réaliser qu’il pleure. Il le voit encore, avec ses yeux morts, ses yeux qui brillaient, avant, sa bouche tordue dans un rictus de douleur et de peur qui est restée figée par l’impact de ses dernières secondes. Il voudrait disparaître. Il voudrait ne plus exister, échapper à cette panique, cette douleur, cette terreur ; il voudrait n’être jamais né pour ne jamais avoir à ressentir ce qu’il ressent.
Mais on ne lui a pas demandé son avis. Il est là, balloté entre les événements, avec l’impression un peu plus chaque jour de n’être que spectateur de sa propre vie. C’est Isay qui tire les ficelles, cette-fois, qui met en marche le pantin, et il lève une jambe, puis l’autre, silhouette désarticulée qui réagit aux mouvements des autres sans pouvoir produire les siens.
A chaque pas, il lui semble qu’il va trébucher, marcher sur quelque chose, sur le corps mou et encore tiède de l’infirmier qui est là, quelque part, qui le fixe de son regard vide, qui attend qu’il passe pour s’agripper à lui, le tirer avec lui dans les profondeurs, tirer sur ses chevilles dans un sursaut de désespoir -
Mais rien. Il n’y a qu’Isay. Que la main d’Isay qui le guide, que le bras d’Isay qui l’encadre. Comme s’il avait compris qu’il n’y arriverait pas tout seul. Comme s’il se rappelait combien il était faible. Si faible. | | | | Invité | L’avancée est lente, mais tu ne peux pas bousculer plus Elias. Tu le vois encore comme cette petite chose fragile que tu dois protéger, ignorant les remarques désagréables des autres, même si l’envie de les encastrer dans le mur ne te manque pas. Cette situation te demande vraiment de faire de gros efforts, pour ne pas t’énerver, pour penser au groupe avant de t’inquiéter pour ton frère, pour rester assez doux avec le garçon que tu pousses vers cette réserve. Ce n’est pourtant pas dans tes habitudes d’être comme ça, peut-être que l’ancien Isay aurait été plus facile à vivre dans l’urgence, malheureusement tu es comme ça et personne ne te changera. Enfin c’est sûrement comme ça qu’Aleksy voit les choses.
Lorsque vous arrivez enfin à la réserve, tu relâches Elias, le cadavre est loin de sa vue, il ne le verra plus que dans ses cauchemars. Cette vision sera très dure à effacer de sa mémoire, en espérant qu’elle puisse disparaître. Tu n’as pas oublié ton premier mort, comment le pourrais-tu ? Mais maintenant tu composes avec, tu n’as pas vraiment le choix avec un métier comme le tien où le danger est partout et où il est préférable de faire disparaître les éléments gênants que de leur laisser une chance de détruire la famille.
Tu évites de dire le fond de ta pensée, pour ne pas empirer la situation, accompagnant Elias jusqu’à une table pour le laisser s’y glisser avant de le rejoindre. Il y a assez de place pour deux, tu en profites pour rester à ses côtés et continuer de le protéger même si tu laisses penser le contraire en évitant de le toucher ou de le regarder. Tu n’es pas un tendre, enfin plus vraiment, même si ton instinct te pousser à rester avec le garçon que tu as connu en France.
Et maintenant ? Tu ne sais pas trop. À part attendre les secours vous n’avez pas grand chose à faire, même si les secousses semblent s’être calmées. Au moins le plafond ne devrait plus vous tomber sur la tête. Tu as déjà trinqué deux fois, ça suffit. | | | | Huldufólk Messages : 736 Célébrité : 10/10 (raison : huldu) | "Il y a quelqu'un ?" Vous entendez tous des voix qui approchent, une personne qui surveille les alentours, et qui vous trouve. Dans son talkie, il signale la présence d'un petit groupe, ce qui fera venir auprès de vous des secours. Il y a une petite réplique de séisme durant l'appel, mais celle-ci est bien moins puissante que la précédente... Juste quelques secondes, et vous pourrez reprendre, obtenir de l'aide auprès de médecins et pompiers qui approchent de vous.
@Elì Karelsson, @Jazz J. Olsen, @Isay Kurachenko, @Elias Solverson et @Gregor Bjakarson , nous espérons quand même que vous allez bien... Pas trop traumatisés ? Si jamais, vous aurez une infirmière très sympathique, qui vous consolera du mieux qu'elle pourra... En récompense d'avoir réussi à ne pas vous entre-tuer.
Ce sujet d'évent vous est servi par @Merlin Thorsson, à votre service ! Ceci est le dernier passage du Huldu, c'est fini pour vous, respirez un bon coup  Il n'y a pas d'ordre défini, pas de règles, amusez vous bien ! Pour information, le minimum de 300 mots du forum ne tient pas dans l'évent, n'hésitez pas à faire court 
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