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Groupe 7 | Hôpital
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Huldufólk
Huldufólk
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20.07.19 18:15
L'hôpital. Lieu connu de tous et pourtant, on espère toujours ne pas s'y retrouver. Malheureusement, c'est votre cas, aujourd'hui. 14h56. Vous êtes tous dans la salle d'attente, assis plus ou moins à distance. @Elì Karelsson, tu es dans l'attente pour une évaluation face à ton état, à la suite de ton accident que tu as subi il y a quelques temps. @Jazz J. Olsen, tu commences ton quart de travail dans quelques minutes à peine, mais tu t'arrêtes d'abord à la petite machine à café. Parce que tu en auras besoin pour les longues heures qui t'attendent, vu ton métier. @Isay Kurachenko, tu as eu une vente qui a mal tournée. Un client relativement agressif et si tu as réussi à le maîtriser, tu t'en sors avec une épaule déboîté. Épaule que l'on vient tout juste de te replacer, tandis que tu te diriges vers l'extérieur. Finalement, il y a @Elias Solverson à porté. Tout juste assis à côté d'Eli, la fine ligne de sang qui se trace le long de l'arcade sourcilière. Va savoir comment tu t'es cogné la tête, mais vu la proximité de la tempe, ton employeur a préféré ne pas prendre de chance et t'envoyer directement à l'hôpital. @Gregor Bjakarson est aussi venu suite à un problème de client bourré, qui a cassé une bouteille juste face à son bras. Oups. Du beau monde dans cette salle d'attente.

15h. Tout est simple, dans l'ambiance désagréable d'un hôpital. Puis, d'un seul coup, le sol s'agite sous vos pieds, les lumières oscillent et menacent de s'éteindre pour finalement tomber sur la génératrice, que certains panneaux de plafond mal encastrés tombent du plafond. C'est la panique qui se lève aussitôt, tandis que les nombreux objets cachés dans les armoires des infirmières décident de s'étaler au sol alors que la majorité des gens perdent équilibre, alors que les plus âgés ou trop jeunes se retrouvent au sol s'ils n'étaient pas déjà sur un siège. Si vous étiez debout lors de la secousse, accrochez-vous à quelque chose à proximité, rapidement.

Ce sujet d'évent vous est servi par @Bethany L. Williams, à votre service ! Attendez-vous à quelques passages du Huldu en cours de jeu, n'hésitez pas à y aller à fond et utiliser les dés Groupe 7 | Hôpital 130107022 Il n'y a pas d'ordre défini, pas de règles, amusez vous bien ! Pour information, le minimum de 300 mots du forum ne tient pas dans l'évent, n'hésitez pas à faire court Groupe 7 | Hôpital 722608820
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21.07.19 22:54
C’est… Désagréable. Vraiment. Tout ce qui concerne l’hôpital est désagréable. Que ce soit la raison de ta venue ici – un examen a passé, surtout pour voir l’évolution de l’état de tes jambes -, ou encore le fait que Isay y est aussi, c’es vraiment pénible. Tu fais tout pour ne pas croiser son regard : En tant normal, tu l’aurais défié, mais aujourd’hui, dans un hôpital en plus, tu n’as aucune envie de quoique ce soit. Tu as juste envie de rentrer, et d’aller retrouver Verde. Verde qui devait se rendre à une exposition, aujourd’hui, si ta mémoire ne te joue aucun tour, comme il a l’habitude quelques fois depuis l’accident. Bref, c’est long, pénible, ennuyant. Et alors que tu ne pensais pas que cela pouvait empirer… Eh bien…

Au début, tu eu l’impression de rêver : Tu t’étais endormit dans la salle d’attente? Possible. Mais tu réalisas vite que, non, les secousses étaient bel et bien réelles. Les multiples instruments des infirmières qui tombaient aussi. Tout était réel. Tu avais grandit ici, tu étais donc habitué aux tremblements de terre, mais cela te prit tout de même par surprise, alors que tu t’accroche rapidement à la chaise où tu étais assit. Tu entends des cris de panique, des gens qui tombent, c’est la panique qui s’empare de l’hôpital. Tu attrapes tes béquilles d’une main, les attirant vers toi, avant de préférer te laisser tombé sur le sol, hors de ta chaise, évitant ainsi de te faire mal. Tu regardes autour de toi, le souffle court, en essayant d’identifier les gens qui sont autour de toi. Tu croises le regard d’Isay, rapidement, avant de détourner la tête à nouveau. Merde…
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Anonymous
Invité
22.07.19 6:36
Je n’aurais sincèrement pas cru que je me retrouverais à l’hôpital aujourd’hui pour une raison aussi sotte qu’un client qui casse une bouteille. C’est le cas de le dire, mauvais endroit au mauvais moment, la bouteille a volée en éclat tout juste devant moi. Dans un mouvement un peu de protection un peu débile, les éclats n’ont eu d’autres choix que de s’y loger. C’est bien parce que ma sœur a insisté pour que je quémande les soins adaptés sinon je me serais probablement fait un bandage provisoire et j’aurais attendu que ça passe. Ça ne pouvait pas être bien grave non? C’est que des éclats qui avaient perforés ma peau laissant une impression de brûlure lorsque l’air entre en contact avec la coupure sont douloureuses. C’est pour ça que j’ai écouté, mais en ronchonant. Il n’en reste pas moins que j’aurais préféré être ailleurs qu’ici. C’est long. Je m’ennuie vraiment. J’ai le temps d’alterner mes moments assis de mes moments debout. Les minutes me donnent l’impression de passer à une vitesse incroyablement lente. Probablement que le fait d’être dans un hôpital plutôt que n’importe où ailleurs affecte mon état. Ouais c’est probablement ça.

J’aurais pu discuter avec les gens dans la salle d’attente et ce malgré le fait que je ne connaissais personne, peut-être que ça m’aurait désennuyé davantage que de me lever, marcher un peu et revenir. J’ai le temps de faire quelques pas pour m’éloigner de cette salle d’attente de l’enfer que le sol se met à trembler en grosses secousses, déséquilibrant ma personne et me permettant tout juste de me rattraper à une poutre pas très loin. Les cris me donnent l’impression de venir de partout, c’est presque une scène digne de film d’horreur. J’aurais bien aimé venir en aide aux personnes âgées ou aux enfants, mais sincèrement j’ai moi-même du mal à me tenir debout. Je tente quand même de me rapprocher un peu de celui sur les fesses au sol avec ses béquilles, ne sachant pas vraiment qu’il s’est laissé tomber volontairement. « Hey, ça va?! »
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Elias Solverson
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23.07.19 0:38
C'était quoi, déjà ? Il a glissé sur une des marches de ce gros escalier en pierre, dans le cinéma, c'est ça ? C'est ce qu'on lui a raconté. C'est ce que le patron a dit quand il a exigé qu'on l'emmène à l'hôpital. Il ne se rappelle même plus qui l'a emmené ; un client ? Un collègue peut-être ? Ca saigne un peu, apparemment. C'est la troisième fois qu'il s'essuie l'arcade depuis ... combien de temps ? ... Attendez, pourquoi il est là, déjà ?

Il a du mal à recouvrer ses esprits. Il ne s'est pas cogné si fort, pourtant. C'est sûrement dû au fait qu'il n'est jamais tombé, du tout, de toute sa vie ou presque. C'est pas un grand aventurier, Elias. Il a jamais trop aimé prendre de risque, il aime pas trop les sensations fortes. Ses montées d'adrénaline, c'est l'alcool et le sexe qui les lui procurent, quand il décide de se la jouer Théophile de Viau en laissant libre court à son âme d'artiste. Alors un choc à la tête, c'est bien une première. Un passage à l'hôpital, c'est une première ou presque. Et pour l'instant, c'est pas franchement une partie de plaisir.

Ca, c'est jusqu'à ce qu'il entre dans son champ de vision. D'un coup, c'est comme si Elias ne s'était jamais cogné la tête. C'est comme si deux mondes entraient en collision, une myriade de souvenirs qui semblent dater d'une autre époque remontent et Elias sent ses yeux devenir vitreux.

Isay vient d'entrer dans la pièce. Il n'aurait jamais cru le revoir un jour. Ils se sont laissés dans cette rue de Provence il y a des mois de ça, le cœur lourd d'affection et d'au-revoirs, persuadés de tourner une page de leurs existences définitivement. Les quelques jours qu'ils ont partagés là bas ont changé le poète pour toujours, dans sa vision du monde comme dans son approche aux gens. Et pourtant, quand leurs regards se croisent, celui du brun ne reflète qu'une indifférence métallique, qui glace la poitrine d'Elias. Il regrette de ne pas s'être cogné la tête plus fort, assez fort pour l'avoir oublié.

Comme en réponse à ses prières, le sol se met à trembler, et quand il pense que ça ne peut pas trembler plus fort, ça empire encore. Sa tête lui fait toujours mal, il ne sait pas quoi faire. Il voudrait que son frère soit là. Peut-être qu'il va mourir là, sans jamais l'avoir revu. A côté de lui, un garçon de son âge en béquilles tombe par terre. Il n'a même pas la force de l'aider à se relever, et il ne peut que regarder, paniqué, un autre jeune homme s'avancer pour lui prêter assistance. Autour d'eux, les cris, des morceaux du plafond qui tombent. Elias essuie encore le sang qui lui coule jusque dans l'oeil. Pourquoi il est là, déjà ?
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23.07.19 21:51
Tu ne sais pas si les médecins ont fait exprès mais ils t’ont refourgué la personne la plus douce et la plus fragile sur terre pour te remettre l’épaule en place. Tu te dis qu’ils ont eu peur en voyant ta tête, en sentant que le moindre truc pourrait te faire partir en vrille. Car oui, tu bouillonnes de rage. Tu n’as pas apprécié de retrouver ici pour une simple épaule déboîtée et si ça n’avait tenu qu’à toi tu l’aurais remise en place tout seul. Mais non, on t’a bien fait comprendre que pour pouvoir être en forme pour t’occuper d’Aleksy il faut que tu fasses attention à ta santé. Alors te voilà, aux urgences, en train de sortir tout juste de la petite salle où la demoiselle t’a ausculté. Elle semblait hésiter à chaque geste, se disant que tu pourrais sûrement lui exploser la tête au moindre truc de travers, mais ce n’est pas contre elle que tu es en rogne, c’est contre toi. Tu t’en veux de ne pas avoir pu maîtriser plus vite l’homme lors de la vente qui a mal tournée. Si tu avais mieux fait ton job, tu serais auprès d’Aleksy.

Tu avances à travers la salle d’attente, ignorant volontairement les paires d’yeux que tu connais. Vu ton état ce n’est même pas la peine de penser à regarder Eli, tu aurais envie de lui en mettre une. Quand à Elias, tu l’ignores simplement parce qu’il n’a plus rien à voir dans ta vie actuelle. Tu laisses déjà une jeune femme perturber ton quotidien tu n’as pas besoin de te laisser distraire par quelqu’un d’autre. Pourtant avant que tu ne puisses atteindre la sortie, voilà que les lumières vacillent, que le sol tremble, te surprenant plus que la moyenne. Tu n’es là que depuis janvier, tu n’as pas encore vraiment l’habitude des tremblements, encore moins de cette ampleur. Tu t’accroupis, sentant ton équilibre menacée par cette catastrophe naturelle. Tu vois bien la panique générale, ce n’est pas normal, mais avant que tu puisses réfléchir un peu plus à la situation, tu te redresses et te précipites vers Elias, te retrouvant juste au dessus de lui alors qu’un morceau de plafond te tombe dessus. Bordel. « Faut se mettre à l’abri ! » Tu essayes de capter le regard de celui que tu as connu en France. « Tu peux pas rester là. » Ça t’énerve presque plus, tu devrais être aux côtés de ton frère et non en train de protéger Elias.  
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Huldufólk
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24.07.19 21:49
La première secousse a duré environ deux minutes et est passée, mais ce n'est que le début. Un tremblement ne suffira pas à calmer le Huldufolk, pas cette fois en tout cas. D'ailleurs, alors que les gens s'agitent, ceux collés à leurs téléphones qui prennent des nouvelles de leurs proches se rendent vite compte que le réseau commence à sauter. Les appels sont peu à peu coupés, et très vite, même les messages ne trouvent plus leurs destinataires. Toute forme de communication devient impossible. Vous êtes désormais seuls, et vos proches également.
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25.07.19 16:56


Jazz avait le cœur bien accroché, avec son métier, il pouvait difficilement en être autrement. Pour autant, il y avait des jours où elle aurait préféré ne pas se lever. Il y avait récemment eu un accident avec un bus scolaire, de nombreux enfants étaient blessés, quelques uns étaient dans un état critique... Le conducteur était décédé. Jazz devait faire son autopsie pour savoir s'il était responsable de l'accident ou non. Et elle croisait fortement les doigts pour ne pas apprendre la mort d'un des enfants dans les prochaines heures. Avant de descendre au sous-sol, Jazz fit un détour par son amie de toujours : la machine à café. Elle allait avoir besoin d'une bonne dose de caféine pour les heures à venir. La brunette glissa quelques pièces dans la fente et appuya sur le bouton pour un café XXL bien serré. Alors qu'elle regardait le café couler dans son gobelet, des secousses se firent ressentir, les lumière oscillèrent telles celles d'un vieux parking de film d'horreur. Rapidement, des meubles se mirent à tomber, des lustres, des patients et des infirmières s'écroulèrent au sol. En une fraction de seconde, la panique s’empara de l'étage. Instinctivement, Jazz se dirigea sous une encadrure de porte, se tenant au mur comme elle pouvait pour ne pas s'étaler comme une crêpe. Les secousses avaient peut-être duré une minute ou deux seulement mais elles avaient fait des dégâts.

« Est-ce que tout le monde va bien ? » demanda-t-elle quand les tremblements se calmèrent

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25.07.19 22:07
Tout ce passe si vite. C’est un peu le bordel, surtout dans un hôpital où tout tient en place. La secousse a beau duré seulement quelques minutes, elle dure assez longtemps pour faire tomber des multiples choses sur le sol, dont aussi des gens. Tu regardes autour de toi, de ta position. Tu vois des gens criés, apeurés. Tu vois des gens essayer de sortir de l’immeuble, essayer de reprendre sur eux. Tout le monde essaie de comprendre ce qui se passe, de voir s’il aura une autre secousse. Bien-sûr qu’il y en aura d’autre… Tu le sens. Tu ramènes tes jambes contre toi, malgré la douleur qui te prend un peu, venant lentement passer tes bras autour pour empêcher tes jambes de bouger et se blesser plus que désormais. Puis, c’est là que tu sursautes en remarquant un jeune homme, encore inconnu, à tes côtés. « Je.. Je vais bien, oui! Je me suis laissé tombé au sol pour éviter de me blesser… Et vous? », que tu demandes rapidement, inquiet. Ton regard le scanne rapidement, habitué d’avocat, et tu fronces les sourcils un peu en voyant l’état de son bras. « Votre bras… », commences-tu, inquiet. Tu regardes autour de toi, avant de voir que un bandage est tombé et à rouler vers vous. Tu l’attrapes pour le lui tendre, souriant un peu. « Désolé, je ne suis pas vraiment le meilleur dans les blessures… »

Tu attrapes ton cellulaire dans ta poche rapidement, pour voir ce que tu craignais : L’attaque a coupé court à tout communication extérieur. Tu ne peux pas savoir si Verde va bien, ni ta famille, ni Fen, personne… Tu sens l’inquiétude monté un peu, mais tu la maintient, tu gardes ton calme, te tournant vers la voix de la jeune femme qui vous interpelle. « Oui, ça va! Et vous? » Ton regard croise rapidement Isay et un jeune homme : ils semblent se connaitre. Du moins, ils se sont mit à l’abris. « La communication a été coupé. Nous ne pouvons rejoindre personne de l’extérieur… »
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Anonymous
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31.07.19 6:38
Les secousses sont plutôt impressionnantes. C’est difficile de tenir en place, mais malgré tout, j’ai tenu au moins à m’assurer que ce lui qui était au sol avec ses béquilles ne s’était pas fait encore plus mal. Par chance, c’est simplement par prévenance qu’il s’est laissé tomber au sol. Il ne devrait techniquement pas se blesser davantage. Enfin, si rien ne lui tombait dessus. « Ça va, c’est rien de grave. » En fait, je ne sais pas vraiment si c’est grave ou non l’état de mon bras, j’ai pas encore pu voir de médecin, mais j’ai pas l’impression que ce l’est. Je parviens encore à bouger et tout. Peut-être que ça ne nécessitera que quelques points pour rapprocher la peau et faciliter la guérison. J’attrape mon bandage que j’ai perdu avec les secousses et malgré tout un petit rire, quoique pas très enjoué m’échappe. « Ouais, moi non plus sinon je ne serais pas ici! » Je ne serais clairement pas venu perdre mon temps ici si j’avais su me diagnostiquer moi-même! Mais comme le sang recommence à suinter de la plaie... j'ai pas vraiment le choix que d'endurer mon calvaire ici.

En même temps que lui et moi on s'explique, on est rapidement rejoint par un autre type qui vient protéger celui qui était assis près d’Elì. Je le vois encaissé une tuile du plafond qui s’est détachée des autres, retenant une grimace de douleur. Ç’a quand même pas dû faire du bien. Une femme debout dans un cadre tente de rester debout durant le tremblement et nous demande si ça va. Je me contente d’hocher la tête en essayant de remettre tant bien que mal mon bandage en place. Une fois que ce sera fait, je pourrai envoyer… La communication a été coupée... Ce sont ses mots, mais ils me serrent le coeur. Comment ça coupée? Automatiquement, je saisi mon téléphone dans ma poche, pour vérifier par moi-même. Au diable mon bandage à deux balles, je dois être sûr que je ne peux pas moi non plus envoyer de message. Eh merde. Et moi qui ai demandé à ma sœur de me remplacer… Je suis pas convaincu que le bar soit l’endroit le plus sécuritaire en ce moment dans la ville avec tous les trucs qui pouvaient tomber… Au moins, elle pouvait toujours se réfugier ailleurs… Y’a Lukas aussi… Je tente de rester calme, ça ne sert à rien de paniquer dans une situation pareille, bien qu’elle soit alarmante. Ça ne ferait qu’empirer les choses. « Y’a un endroit où on peut se réfugier en attendant les répliques de la première secousse? » Parce que c’est bien connu que d’autres suivront… Enfin… c’est une possibilité...
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Elias Solverson
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06.08.19 12:53
Le calme se fait, sans même qu'Elias s'en rende compte. Il sent le sang battre dans ses tempes, douloureusement, mais il n'y prête pas vraiment attention. Son regard est rivé sur Isay, qui le fusille du regard alors que son corps se fait rempart entre des morceaux de plafond et sa petite silhouette fragile.

« Isay, tu ... »

Il n'a pas le temps de finir sa phrase, commencée d'une voix trop faible pour être vraiment audible, que celle-ci est masquée par la voix sèche de son ancien ami. Il se recroqueville sous son corps massif, cherchant de son regard apeuré une once d'affection dans les yeux d'Isay. En vain. Son cœur se brise encore un peu alors qu'il se demande ce qu'il a bien pu faire de mal pour mériter ce mépris. Il est soudainement plus inquiet de la réaction d'Isay que du tremblement de terre qui vient de les secouer.

« Je - Je sais pas où aller ... ? »

Isay lui a dit de ne pas rester là - pour aller où ? Il ne sera en sécurité nulle part, surtout vu l'état de nervosité dans lequel il est ; sans parler de son crâne, qui lui fait affreusement mal et qui s'est remis à saigner.

A côté d'eux, les deux jeunes hommes semblent en relative bonne santé. L'objectif semble désormais de trouver un endroit où se mettre à l'abri. Elias se dit qu'il faudrait sûrement trouver un endroit où ils pourraient se protéger de la chute inévitable des objets et édifices autour d'eux. Comme une table, ou un bunker par exemple. Mais après tout, il n'y connaît rien, et il ne va sûrement pas élever la voix pour se faire remarquer ...
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06.08.19 14:00
Le choc est passé, t’as encaissé bien pire au fil des années, surtout entre les mains de ton frère, alors tu te redresses dès que les secousses se sont calmées. Tu glisses juste une main sur ton épaule, celle qui a été déboîtée, pour la masser légèrement. Il faut se mettre à l’abri, tu essayes de pousser Elias à se bouger, mais il n’est foutu de prendre une décision. S’est-il cogné la tête un peu trop fort ? Ton agacement n’est qu’une manifestation de ton inquiétude, celle que tu essayes de taire, car elle n’est pas nécessaire. Tu n’as pas besoin d’attache, encore moins envers quelqu’un qui ne fait plus partie de ta vie. Mais comme avec Lisbet, ton coeur a du mal à lutter et te voilà prêt à affronter ce tremblement de terre aux côtés du garçon, laissant ton frère au bon soin des personnes qui sont à ses côtés. Tu serais presque à souhaiter que James s’occupe de lui, même si tu es persuadé que cet homme, que tu détestes plus que tout, n’en a rien à faire d’Aleksy. Si seulement ce dernier pouvait s’en rendre compte et le rayer de sa vie.

Tu tournes ta tête vers la jeune femme @Jazz J. Olsen qui vous demande si tout va bien. Elle semble connaître les lieux, elle travaille ici, ça ne fait aucun doute. « Où sont les bureaux ? Les salles de réunion ? » Tu as bien remarqué que les lieux ne sont pas sûrs, il y a du matériel médical partout, vous risquez de vous faire mal inutilement en restant ici trop longtemps, car les secousses ne vont pas s’arrêter comme ça. Et puis le plafond menace encore de vous tomber dessus au moindre tremblement, il vous faut donc attendre une salle avec des bureaux et le moins de matériel dangereux autour. En réunion, il doit y avoir des bureaux, quelques chaises et probablement un projecteur, ce sera moins risqué. « Alors ? » Tu ne peux t’empêcher de presser le pas à la demoiselle, alors que tu te tournes vers Elias, ignorant volontairement l’état d’Eli, tu n’es pas attaché à lui. « Tu peux te mettre debout ? On bouge. » Ta voix est autoritaire, tu ne comptes pas le laisser là à risquer de se blesser plus que ça, mais tu es incapable d’adoucir le ton. Tu n’es plus le même Isay et c’est déjà un miracle que tu prennes le temps d’aider une vieille connaissance, surtout quand elle semble aussi indécise sur la suite des événements. N’est-il pourtant pas habitué à ces tremblements de terre, lui qui est né en Islande ?
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Anonymous
Invité
06.08.19 16:04


A priori, il n'y avait de blessés graves. Les gens autour d'elle réagissaient, c'était plutôt bon signe. En revanche, si les communications étaient coupées, ça allait être bien la merde. Ne pas avoir de nouvelles de ses proches, c'était une raison de se faire des films et de paniquer. Et la panique, ça n'apportait rien de bon. « Où sont les bureaux ? Les salles de réunion ? » Jazz ne put réprimer une grimace.

« Pas à cet étage malheureusement et on ne peut pas prendre les ascenseurs » quant aux escaliers... c'était risqué, surtout avec le jeune homme en béquilles « Bon, ceux qui peuvent se lever, vous aidez les blessés, suivez-moi ! »

A cet étage, il n'y avait pas grand chose malheureusement. Il y avait bien une sale de pause, mais ils n'allaient pas pouvoir faire grand chose dans une salle équipée d'un canapé, d'un frigo et d'une machine à café. A la Morgue, ils seraient en sécurité, c'était plutôt solide mais ça demandait de descendre au sous-sol. Pour le moment, ils devaient rester à cet étage.

« Ok, au bout du couloir, y'a une réserve, on devrait être en sécurité là-bas en attendant que ça se calme »

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Huldufólk
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08.08.19 2:52
La réserve? Idée de génie. Ainsi, vous serez à l'abris. Qui sait quand viendra la prochaine secousse qui détruira davantage vos alentours. Votre vie se veut bien plus à risque en restant dand cette pièce endommagée. Pour preuve, il y a ce panneau d'indication qui tient de peur.

Ou plus du tout, plutôt.

Le voilà qui balançait il y a quelques secondes à peine et le dernier mouvement cause la soudure au plafond déjà usée par l'âge et fragilisée par les secousses à soudainement fendre. Un petit bruit de métal qui casse et celle-ci tombe afin d'attérir sur la tête d'@Isay Kurachenko. Heureusement, ce n'est que le plat de la pancarte qui tombe et évite ainsi de fendre le crâne, mais le voilà sonné, étourdi psr la lourdeur du panneau.

Avec le peuple caché qui menace encore de vous secouer jusqu'à l'âme, les enfants qui pleurent à s'en briser les tympans et le risque que d'autres structures ne s'écroulent, vous devez bouger, vous mettre à l'abris rapidement. Saurez-vous bien atteindre la réserve qui se trouve au bout de ce couloir clignotant par les néons abîmés?
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10.08.19 0:46
Tu restes prêt du jeune homme qui est venu jusqu’à toi, en guettant la moindre secousse nouvelle, le moindre appel d’un nouveau tremblement de terre qui pourrait aggraver votre situation déjà précaire. Tu essaies d’oublier la présence d’Isay, un des seuls hommes que tu n’arrives pas à supporter, à tes côtés. Tu essaies d’oublier qu’il est là, avec vous, et que sa simple présence te fait grincer des dents, autant que ce tremblement de terre, autant que de voir que la communication avec les autres a été coupé. Tu ramènes lentement tes jambes, grimaçant un peu sous la douleur. Ça fait un mal de chien. Tu essaies de te concentrer sur ce que la jeune femme, qui semble travailler ici vu sa tenue, vous indique. Une réserve, ça te semble logique. Mais vu la tête d’Isay, il semble très peu d’accord avec cette idée. Sinon vous pouvez le laisser là, aussi, hein, vu qu’il semble bien décider à ne pas bouger… mais ça c’était avant ce panneau d’indiction qui atterrit tout droit sur Isay : Même toi, tu ne peux t’empêcher d’avoir mal pour lui. Deux truc qui lui sont tombés dessus dans les mêmes minutes. Aw quoi. Tu grimaces un peu, venant te redresser légèrement sur tes genoux pour venir t’approcher de Isay, malgré toute ta haine envers lui.

« Isay. Il faut aller vers la réserve. Si on reste ici, tu vas finir par te prendre tous les panneaux sur la tête. » Tu lui laisses reprendre ses esprits, détournant le regard. Tu ne l’aimes pas. Mais ce n’est pas pour autant que tu souhaites sa mort, ou même de se blesser gravement. Tu regardes le couloir devant vous, serrant les dents : Vu les lumières clignotante nerveusement, tu doutes un court moment de votre possibilité d’atteindre le bout du couloir. Mais ce n’est pas comme si vous aviez d’autre choix… Tu remercies l’homme qui t’envoie tes béquilles, et tu te redresses lentement, t’appuyant sur celle-ci en grimaçant un peu. Sérieux, c’est terriblement énervant les béquilles, surtout dans une telle situation… Vu ton handicape, tu commences à t’y diriger le premier vers la réserve.
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19.08.19 3:29
J’en suis à tenter de réinstaller mon bandage tant bien que mal, je ne veux simplement pas risquer que ça se mette à saigner partout et je constate que dans les personnes qui sont près de moi… Ils semblent tous se connaître, enfin dans ceux du sexe masculin. Mes yeux font la navette entre les différentes personnes, délaissant mon bandage. De toute façon, je n’arrive pas àa grand-chose de bien, je me contente de l’entourer autour de mon bras et de coincer le bout qu’il me reste sous l’un des tours. Le temps de relever la tête, il y a ce panneau qui émet ses derniers grincements avant d’être relâché de ses attaches. La gravité faisant son œuvre, il s’écrase directement sur cet homme qui a déjà amorti une tuile de plafond pour cet autre jeune homme. Génial, il sera encore plus grognon qu’il ne semblait déjà l’être… Mais aoutch quand même. J’ai mal pour lui et je peux le comprendre. J’ignore s’il va bien, mais sincèrement vu la façon dont il s’est adressé à l’employée de l’hôpital, il ne me donne pas envie de vérifier plus qu’il ne le faut. Tout ce que je veux au fond de moi, c’est de trouver un endroit qui sera un minimum sécurité et souhaiter que le réseau revienne rapidement pour vérifier si mon monde va bien. Sauf que je comprends aussi que d’autres personnes risquent d’avoir besoin d’aide et vu ce que j’ai comparativement à d’autres, je sais que je suis capable d’aider. Alors, je suis un peu embêté d’emboîter le pas à Eli qui s’éloigne déjà ou de donner un coup de main à l’un des deux autres hommes présents…
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Elias Solverson
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Pseudo (prénom) | Pronom : Victoire | « elle »
Messages : 150
Avatar : Bill Kaulitz
A Reykjavik depuis : Bientôt un an
Âge du perso : 27 ans
Emploi/études : Guichetier dans un cinéma d'art et d'essai
Célébrité : 5/10 (Grand timide adepte de la désinhibation médicamenteuse et dont le lourd secret a été révélé en Avril 2020)

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19.08.19 13:01
Elias ne sait pas trop si la boule dans sa gorge est due à la situation dramatique à laquelle ils doivent faire face, ou au ton dur qu'emploie Isay à son égard. Sûrement un peu des deux. Son regard glisse sur le visage de son ancien ami, reconnaît les traits si familiers tout en le trouvant si différent. Il a l'impression de se trouver face à un inconnu, un parfait étranger qui lui paraît en cet instant encore plus intimidant qu'il l'avait été lors de leur première rencontre. Ses lèvres semblent ne pas avoir souri depuis des lustres, et ses yeux sont plus lourds qu'on orage d'été.

Quand il lui demande - lui ordonne, plutôt - de se déplacer, Elias ne peut rien faire d'autre que le suivre. Le sang tape dans son crâne quand il se relève, sa vision se floute un instant. Il reprend l'équilibre juste à temps pour voir un second objet non identifier heurter Isay ; à la tête cette fois. Un cri s'échappe de sa gorge - le nom de son ami, peut-être -, et déjà il inspecte tant bien que mal l'endroit où il a été touché.

« Ca va ? Comment tu te sens ? »

Il approche une main de lui, se ravise, fait un pas en arrière. C'est comme si toute la proximité qu'ils avaient acquise quelques mois auparavant, toute leur complicité, s'était évanouie. Le jeune poète est complètement dépassé, incapable de prendre une décision ou de formuler une pensée cohérente. Comme souvent, lui murmure une voix dans la tête - mais il n'a pas d'autre choix que de l'ignorer pour l'instant. Une jeune femme portant l'uniforme de l'hôpital leur indique la direction de la réserve, où elle semble penser qu'ils seront à l'abri. Elias cherche l'endroit qu'elle lui indique des yeux, reporte son attention sur un Isay qui lui semble encore un peu sonné.

« Tu peux marcher ? O-On y va ? »

Il n'ose pas lui dire qu'il n'est pas certain d'y arriver seul, qu'il pense qu'il a besoin d'aide, ou même qu'il a toujours la tête qui tourne. Le Isay d'avant l'aurait compris de lui-même ; celui d'aujourd'hui n'a pas l'air d'en avoir grand chose à faire ...
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19.08.19 15:02
La réserve ? Tu regardes la jeune femme qui a sorti cette idée, tu n’approuves pas du tout. Pour toi c’est une très mauvaise idée. Peut-être est-ce un tort, mais pour toi, une réserve est rempli de matériels en tout genre, d’étagères qui pourraient vous tomber sur la tête, alors y aller serait du suicide. Et tu es prêt à porter certains blessés s’il faut bouger à un autre étage, tout ça pour éviter de vous retrouver écrasés par des meubles ou plus amochés encore que les autres ne le sont. Tu penses principalement à Elias, même si tu es prêt à faire un effort pour l’autre avec ses béquilles. Oui, même Eli tu es prêt à l’aider, parce que même si tu ne l’apprécies pas, tu n’as pas envie d’avoir des ennuis pour l’avoir laissé mourir bêtement.

Tu n’as pas le temps de répondre quoi que ce soit que le plafond te tombe une seconde fois sur la tête. Tu te sens légèrement vaciller sous le choc, te retenant à l’un des dossiers des sièges à côté. Tu plisses les yeux, voyant le panneau qui t’est tombé dessus, gisant à vos pieds. Bordel ! Cet hôpital est une ruine ou quoi ? Tu as l’impression d’être de retour en Russie dans certaines zones précaires que tu as tout fait pour côtoyer le moins possible, mais avec ton impulsivité c’est dur d’échapper à tout. « Меня это достало* », jures-tu en russe en essayant de te redresser, Elias à tes côtés. Il semble hésiter à t’approcher vraiment, même si l’inquiétude se lit sur son visage blessé. Tu n’aimes pas ses yeux, tu ne supportes pas de revoir ce visage, une part de toi ne peut pas y résister. Mais tu chasses cette pensée, te concentrant sur la situation actuelle. Heureusement tu as connu bien pire et tu arrives à te redresser, prêt à avancer. « Allez crever dans votre réserve, si vous voulez, mais venez pas pleurer après. » Lâches-tu sous le coup de l’agacement, tu n’aimes pas être affaibli de la sorte, encore moins quand tu es si loin d’Aleksy. « Elle est où la salle de réunion ? » Qu’elle te réponde ou non, tu partiras la chercher, tu refuses catégoriquement d’aller dans cette réserve, surtout pas avec l’image que tu en as en tête. Par contre, sans réfléchir, tu t’approches d’Elias, glissant une main sur son épaule, comme pour lui dire que tu es là, prêt de lui, un geste inconscient, signe que l’ancien toi est quelque part, bien enfoui derrière ce masque d’indifférence.


* Fais chier
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19.08.19 15:29


Jazz grimaça. Le type a la grande gueule venait de se prendre un panneau sur la tronche. Elle aurait pu rigoler du comique de la situation s'ils ne se trouvaient pas dans une situation catastrophique et qu'il ne risquait pas de blessure grave. Manifestement, il était encore en forme. Un peu trop.

« Bon écoute Rambo, tu vas baisser d'un ton et te calmer au lieu de jouer au con en essayant de faire encore plus paniquer les gens, capish ? Si t'as envie d'aller t'abriter dans une pièce pleine de baies vitrées pendant un tremblement de terre, grand bien te fasse ! Je t'en prie, t'as deux étages à monter, fais-toi plaisir mais tu vas y aller tout seul. »

Nan mais merde, c'est vrai quoi. Il commençait à lui les briser celui-là sur ses grands chevaux à faire le moralisateur avec un complexe du héros. Jazz regrettait que ce panneau ne l'ait pas assommé au passage, cela aurait fait du bien à tout le monde. La réserve restait leur meilleure option, actuellement elle était presque vide puisqu'ils étaient en train de déplacer le matériel pour qu'il soit accessible plus facilement et si on n'y avait pas touché depuis, il y avait quelques tables qui pouvaient servir. Jazz tourna les talons pour rejoindre ceux qui étaient déjà en route vers la réserve et leur donner un coup de main pour se mouvoir. Elle espérait juste que les autres suivent, même le casse-burnes de service.

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19.08.19 18:22
T’en a marre. Tu as juste envie de te rendre rapidement à la pièce au fond, car tu ignores combien de temps tes jambes vont continuer à tenir. Combien de secousses ils vont réussir à tenir. Tu veux simplement arriver à cette pièce, et pourtant, tu es bien trop loyal pour abandonner qui que ce soit derrière, même si ce type, c’est Isay. Tu ne l’aimes guère, pour pas dire que tu le détestes, surtout depuis cette histoire de tableau volé, mais cela ne veut pas dire que tu veux le voir blessé. Au contraire. Tu es pour la justice, mais pas pour une justice horrible. Après tout, tu combats nuit et jour pour sauver Aodhan de la prison. Et tu sais que ces crimes sont sans doute pires que ceux de Isay. Tu te tournes vers Jazz. « La salle… La réserve, elle est comment? » Tu l’as laisse te la décrire. Presque vide. Avec des tables pour s’abriter. Ok. Tu regardes les escaliers. Non, trop long pour toi et ce jeune homme, Elias. Tu soupirs un peu, puis tu t’avances lentement vers Isay, arrivant à sa hauteur. Ton regard rencontre le sien. Tant pis du danger que tu cours. « Écoute moi, Isay. Je comprends que tu ne trouves pas la réserve comme le meilleur endroit du monde. Mais dans cet hôpital, je ne crois pas qu’il y est beaucoup d’endroit sécuritaire durant un tremblement de terre. Pour le moment, c’est notre meilleure option, pas seulement à cause de moi, mais aussi… Regarde son état! » Tu montres doucement Elias. « Tu es garde du corps, non? C’est ton devoir de protéger les gens. C’est ton devoir de t’assurer de leur sécurité. Et en ce moment, tu es le mieux placer pour sécuriser la sienne, de vie! Parce que tu sembles être celui qu’il connait le mieux, et tu es aussi le plus apte à le transporter! Alors tes crises d’égoïstes, passe les ailleurs! Si tu te fais blessé, s’il ce fait blessé, qui est en mesure de le soigner le plus? Elle. » Tu pointes l’infirmière, ou la médecin, tu avoues ne pas vraiment avoir regarder son étiquette. « Et si elle pense que le meilleur endroit, pour le moment, c’est la réserve, alors on y va. Et tu aides ce garçon à nous suivre, parce que c’est ton devoir! Il te fait confiance. » Tu le regardes un moment, avant d’attraper tes béquilles, et de retourner vers ce couloir, pour suivre Jazz vers la réserve.
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Anonymous
Invité
19.08.19 19:54
Allez crever dans votre réserve... mais venez pas pleurer après... Comment on fait pour pleurer quand on est déjà mort? J’aurais bien envie de lui poser la question, mais tant qu’à jeter un peu plus d’huile sur le feu, autant mieux me taire. Je soupire. C’est quoi ces enfantillages de cours d’école? Je sais bien que je n’ai aucune idée de ce qui ce passe dans leur vie et je n’ai aucunement l’intention de le savoir, mais entre un qui semble avoir peur de l’autre, l’autre qui est de mauvaise humeur et les deux autres suicidaires qui parlent avec celui de mauvaise humeur… Je fais quoi dans ce groupe moi? Ils ne comprennent pas que ça ne sert à rien de se disputer en ce moment? Nous sommes tous dans la même galère, pris dans cet hôpital ou tout peut nous tomber dessus sans le moindre avertissement. Et je dois me rallier aux béquilles, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’endroit sécuritaire dans un hôpital… Peut-être la morgue, mais j’ai pas envie de passer mes prochains moments en compagnie de morts… déjà qu’il y a des risques qu’il y en ait d’autres…Sur le rythme que c’est parti, il y aura de nouvelles secousses avant qu’on ait bougé le petit doigt. « Ou on essaie juste de s’entraider pendant le tremblement de terre et vous vous entre-tuerez après. » J’ai parlé à voix basse, considérant que mon commentaire ne valait pas vraiment la peine d’être entendu. Ils sont tous des adultes majeurs et vaccinés non? Ils devraient comprendre que ce n’est pas le moment… « Et s’il ne reste vraiment pas grand-chose dans la pièce, rien ne nous empêche de sortir ce qui peut être dangereux en attendant une autre secousse... » Cette fois je parle beaucoup plus fort. Je sais même pas pourquoi j’essaie de le convaincre, mais je serais presque tenté de lui lancer qu’il sera le premier relâché de la pièce dès que ce sera terminé. Sérieusement, qu’il se trouve un cadre de porte et qu’il y reste si ça lui convient davantage que la réserve. Je n’ai pas très envie de devoir modérer les paroles de tous et chacun, mais honnêtement, si ça continue dans ce sens, les prochaines minutes risque d’être épouvantable. « Viens au moins juger toi-même si ça te convient comme endroit et si c’est non, tu auras toujours le loisir de t’en trouver une autre… »
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Huldufólk
Huldufólk
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19.08.19 22:32
Ce n'est pas tout le monde qui s'est "bien sorti" du tremblement de terre. Vous êtes dans la salle d'attente, après tout, qui sait ce qui s'est passé ailleurs? Les couloirs auront été libérés aussitôt par la plupart des gens, contrairement à vous qui n'aviez que vos alentours pour vous cacher. Mais peut-être qu'un grand espace, c'est ce qui vous aura porté chance, au final. Personne ne l'a remarqué encore, mais il est là, le malchanceux. Au sol, avec un bout de néon cassé bien implanté dans le crâne. Il n'est pas très loin, il suffit de contourner le mur et on le voit, là, au sol à côté de son chariot d'infirmier, à une dizaine de pas de vous, avant même de commencer à accéder les chambres. Le sang aura coulé d'un côté de son visage, tachant le chandail de son uniforme par le fait-même. Une véritable vision d'horreur pour ceux qui n'ont pas l'habitude de se confronter à la mort. Mais si vous voulez atteindre la réserve, vous n'aurez pas le choix de vous y confronter et faire face à votre premier mort, puisque c'est le passage obligatoire pour atteindre la pièce tant désirée. Avez-vous l'estomac pour le supporter?
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20.08.19 9:21
La tension monte au sein du petit groupe de personnes restées sur place. Elias ne sait même plus ce qui l'angoisse le plus : les secousses passées, les secousses à venir, la voix pleine d'orage d'Isay ou le regard noir de la jolie infirmière qui leur fait face et qui semble bien décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds. A côté d'eux, le jeune homme en béquilles et celui au bras bandé essaient de jouer les médiateurs, même s'ils n'ont pas l'air beaucoup plus rassurés qu'Elias ... La tirade de celui en béquilles fait frissonner le jeune poète. Il essaie de convaincre Isay d'avancer avec eux pour l'aider lui. Un instant, il se déteste d'être si fragile, de le montrer autant ; il déteste cette vulnérabilité qui pousse tous les autres à devoir le protéger. Et puis il se dit que si ça peut encourager Isay à se mettre à l'abri, il veut bien être vulnérable quelques heures de plus. Il ne veut pas avoir à le laisser derrière, ou pire, être laissé derrière ...

« Isay ? O-on y va ? ... »

La main que le russe a posée sur son épaule le brûle, mais il est reconnaissant de ce contact entre eux qui lui laisse penser que peut-être, il n'a pas rêvé cette amitié qu'ils avaient tissée auparavant. Déjà, les autres se dirigent vers la réserve, et Elias entame un mouvement dans leur direction après avoir adressé un regard inquiet à son ancien ami.

Le soulagement s'empare de lui en le sentant lui emboîter le pas, non sans mécontentement cependant. Devant eux, les autres se sont arrêtés et fixent quelque chose dans la partie du couloir qui ne leur est pas visible. Le cœur d'Elias s'emballe dans sa poitrine. Est-ce que quelque chose s'est effondré ? Ils ne vont pas pouvoir passer ?

Il a à peine le temps de les rejoindre et de jeter un coup d’œil. Une vision d'horreur lui remonte l'estomac alors qu'il aperçoit un corps défiguré gisant dans une mare de sang. Déjà, la main d'Isay se plaque sur ses yeux et vient le placer dos à l'atroce scène. Les genoux d'Elias cèdent, et si le russe ne l'avait pas tenu, il serait sûrement tombé. Un gémissement lui échappe alors qu'il porte les mains à son visage, les posant à cheval sur ses joues et sur les doigts de son ami comme pour rajouter un obstacle entre lui et le cadavre.

« Non, non, non, non non non ... »

Il ne va pas y arriver. Il ne va pas sortir d'ici vivant, il en est certain maintenant. Si ce n'est pas son cœur qui lâche, il finira comme le pauvre infirmier, empalé par un néon ou écrasé par un morceau de plafond ...
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Anonymous
Invité
20.08.19 9:57
Des baies vitrées dans un pays où les tremblements de terre sont courant ? Est-ce que les gens réfléchissent un peu avant de construire un bâtiment ? En particulier dans le cas d’un hôpital où les gens sont blessés et ne peuvent pas forcément bouger rapidement pour s’abriter. En voilà un bel exemple de connerie. Mais rien ne dit que la réserve est mieux protégée, dans ta tête, en tout cas c’est encore plus risqué. C’est pour ça que tu refuses catégoriquement d’aller jusque là-bas juste pour découvrir qu’il faudra faire demi-tour.

Tu n’as pas le temps de répliquer qu’Eli se lance à son tour dans une tirade pour te faire réagir. L’envie de l’encastrer dans le mur le plus près te démange étrangement, seulement tu es conscient du risque que ça pourrait vous faire encourir. Le plafond manque déjà de vous tomber sur la tête, alors inutile d’empirer la situation. Bien sûr, peut-être qu’à votre prochaine rencontre tu pourrais lui faire passer un sale quart d’heure. Tu finis donc par ignorer la fin de ses propos, ne supportant pas le ton qu’il emploie pour te parler. C’est ça ou l’assommer et tu n’aurais pas envie de devoir le traîner derrière vous. Il est déjà un poids mort pour l’équipe. Par contre, tu retiens juste la description de la réserve, et là, ok tu veux bien venir voir puisqu’à priori elle est vide. En espérant que les étagères vides ne menaceront pas de vous tomber dessus.

Sans un mot, tu reprends la route aux côtés d’Elias que tu protèges sans trop réfléchir. Celui que tu voudrais protéger n’est pas là, il est loin et vu la situation tu n’as pas d’autres choix que de te plier et de chercher un endroit où t’abriter. Ce n’est pas mort que tu pourras lui être utile, à lui ou à Iris.

En parlant de mort, en voilà un, au coin du couloir. Sa vue ne te fait rien, bien trop habitué à voir des hommes défigurés dans ton métier. Mais tu sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, alors ton réflexe premier est de venir cacher la vue d’Elias à tes côtés, glissant une main sur ses yeux et le poussant à se retourner un peu pour ne plus faire face au cadavre. Tu le soutiens à l’aide de ton autre main, sentant ses appuis faiblir rapidement. Cette vision ne le quittera pas. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut oublier comme ça. « On avance ou on finit comme lui ! » Lances-tu à voix haute avant de te pencher vers celui que tu aurais dû considérer comme un ami. « Elias, on y va, je te guide. » Tu ne le lâches pas, mais tu le pousses en douceur à se remettre en route, le guidant tandis que tes doigts continuent de lui bloquer la vue. Vous êtes un peu plus lents, mais vu son état tu ne peux pas le pousser à affronter l’horreur de ce spectacle. Oh, tu pourrais le faire basculer par dessus ton épaule pour l’emporter avec toi, seulement tu n’es pas sûr que ce soit mieux niveau sécurité, et surtout tu es blessé à cause des deux trucs qui te sont tombés dessus.
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09.09.19 23:16
Tu avances dans ce couloir, sentant derrière toi les autres te suivre. Tu n’y fais pas vraiment attention, concentré sur le simple fait de parcourir ce long couloir sans finir par y laisser ta peau. Pourtant, un détail marque ton attention, et en tournant la tête, tu sens rapidement un haut le cœur te prendre. Tu as heureusement le reflexe de détourner rapidement la tête, comme pour que ton cerveau n’aille pas le temps d’analyser la scène au complet. Un cadavre. Il y avait un cadavre, juste là, et tu ne pouvais clairement pas en supporter la vue. Alors tu accélérais, comme tu pouvais, étant heureusement un peu habitué à la présence des béquilles dans ta vie. Tu essaies d’oublier sa présence, d’oublier cette vision qui continue à te retourner le cœur, encore et encore. Tu finis par arrivé à la réserve, avec tu ne sais quel courage ou force. Tu as juste envie d’être loin de ces corps. Tu attends que tout le monde arrive : Jazz, Elias, Gregor, Isay. Tu sais bien que ce n’est pas vraiment ton rôle de veiller sur tout le monde, mais c’est plus fort que toi. Tu vas ensuite t’assoir sur le sol, là où tu juges la sécurité adéquate, préférant prendre place à côté de Gregor, que d’Isay, de qui tu te tiens assez loin. Évitons les complications inutiles. Tu viens poser tes béquilles à côté de toi, glissant tes mains sur tes jambes en soupirant un peu. « Et maintenant, il faut juste attendre les secours, j’imagine… » souffles-tu après un moment, hésitant, venant regarder autour, essayant déjà de voir ce qui pourrait tomber dans les prochaines secousses, s’il y en avait. Tu espérais que les secours arrivent vite, car tu détestais être dans un endroit comme la réserve… Un peu trop confiné à ton gout.
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Anonymous
Invité
15.09.19 23:15
Au moins la discussion s’arrête bien vite avec tout ce qui concerne le refus d’Isay à aller dans la réserve. C’est déjà ça de gagner, alors autant se mettre en marche. En un geste de protection, je colle contre moi mon bras blessé et je suis les premiers de la file. Mon regard ballait les alentours, curiosité mal placée j’imagine de voir les dégâts qu’a pu causer le séisme jusqu’ici. Quelques pas, c’est tout ce qu’il a fallu avant qu’il n’entre dans mon champ de vision, là étendu sur le sol. Il est impossible de le sauver de son sort lui. Y’a pas plus mort que lui… Je ne peux pas dire si c’est l’effet de mon estomac qui se révulse ou ma tête qui se met à paniquer totalement, mais le seul réflexe que j’ai, c’est de tenter de détourner le regard et de poursuivre ma route. J’en ai suffisamment vu, j’en ai suffisamment vécu aujourd’hui, je veux juste rentrer chez moi, constater les dégâts et me rouler en boule comme mon chat et avec lui. Oh et communiquer avec les personnes qui me sont chères dès que ce sera possible. Mais pour l’instant c’est surtout de fuir ce couloir avant que ma santé mentale en prenne un coup. Je presse le pas, entrant dans cette fichue réserve de malheur, me dirigeant vers un coin où il n’y avait pas grand-chose. Je m’assois au sol, repliant mes longues jambes contre moi, posant mes bras sur mes genoux et sans trop me soucier de mon mal, j’appuie ma tête sur le tout. « C’est de la folie tout ça... » murmurai-je. Mon regard fixe le vide devant moi, parce que bon de toute façon, nous sommes tous dans cette maudite pièce avec le trois quart des gens qui s’aiment pas. Qu’est-ce qu’il pourrait vraiment arriver de pire après tout ce qui s’est déjà passé aujourd’hui?
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