Le rêve est là, sous ses yeux. Les iris clairs se baladent sur la pièce autour de lui, avec une petite fierté teintée d'une certaine tristesse. Il est fier, parce qu'il est parti de rien et qu'aujourd'hui tout est beau et grand devant lui. Un nouveau départ dans lequel il a mis toutes ses tripes, ses rires et beaucoup de larmes aussi. Parce que pour arriver à ce local enfin terminé, il y en a eu beaucoup, des larmes. Trop de gens qui sont partis. C'est pourquoi aujourd'hui, tout au fond, il est triste. Il l'est toujours un peu, mais au milieu des petites tables, à observer la caisse toute neuve, il l'est plus que d'habitude. Il pense à Athena qui aurait dû être sa première cliente. Il pense à Freybjörn qui aurait dû se tenir à ses côtés.
Mais soudain, la porte s'ouvre et il n'est plus seul. Il a peut-être perdu des gens, mais s'il y en a bien une personne qui sera toujours là, c'est Mikjàll. Le Britannique tourne la tête vers son meilleur ami, un sourire discret venant doucement étirer ses lèvres en guise de salutation. Il soupire un peu avant d'attraper le balai qu'il avait nonchalamment laissé trainer sur le sol. "C'est tout prêt, Mik. Plus qu'un bon coup de ménage et c'est fini." Il le dit sans vraiment arriver à le réaliser. Sans arriver à prendre conscience que sa pâtisserie est enfin prête à accueillir ses premiers clients. Sans arriver à croire que ce qu'il voit aujourd'hui sous ses yeux, c'est ce qu'il avait eu en tête le moment même où il avait visité le vieux local délabré. Sans oser penser que dès la semaine prochaine, c'est l'ouverture officielle, de peur de ruiner le rêve.
Il n'est pas certain d'à quel moment de cette folle aventure Mikjàll a débarqué au premier plan. Il avait toujours été là, en soutien. Mais jamais sur le terrain. Avant ce fameux soir où ils s'étaient retrouvés, autour d'une bouteille de vin et où les deux hommes avaient parlé de tout. De leurs vies, de leurs envies et l'alcool avait réussi à les laisser entrevoir à tous deux une possibilités d'avenir qui n'était finalement pas si impossible que cela. Après tout, ce n'est un secret pour personne que les deux s'entendent si bien qu'un seul regard suffit à transmettre mille émotions. Alors, travailler ensemble, pourquoi pas ?
Il ne sait pas vraiment ce que Mikjàll a en tête. Si c'est simplement une aide ponctuelle, si c'est bien plus et à cet instant, peu importe. Peu importe parce que quand Jake lance un regard à son ami, il comprend que quelque chose ne va pas. Il y a cette ligne soucieuse entre ses sourcils. Il y a ces cernes trop présentes sous ses yeux un peu perdus. Et même si l'Anglais est loin de pouvoir prétendre mener une vie sans problèmes et tracas, il préférerait que son meilleur ami, lui, n'en ait aucun. "Mik, tu vas bien ? Et n'essaie pas de me mentir. Je vois que quelque chose te tracasse."
(c) DΛNDELION
Mikjàll Esrasson
Pseudo (prénom) | Pronom : Miyu
Messages : 316
Avatar : Sam Claflin
A Reykjavik depuis : Toujours ~
Âge du perso : 30 ans
Emploi/études : Associé de Jake, à sa boulangerie, et Photographe
Célébrité : 6.5/10 (Ancien Journaliste reconnu, ce fait plus discret depuis quelques temps, connu pour ces photos...)
Tu regardes la douceur de ces traits, tu regardes ce tendre petit visage endormit, cette main qui se referme lentement sur sa peluche. Tu vois la ressemblance avec Askja. Tu vois aussi la ressemblance qu’elle a avec son père, Aodhan. Tu vois la douceur de sa mère, mais tu peux imaginer la force de son père. Tu viens regarder un moment son petit corps qui bouge sous le drap, mais jamais tu n’oses la toucher. Tu as bien trop peur. Peur de lui faire du mal, peur de lui amener un danger, comme tu fais avec tout le monde que tu approches. Alors tu ne fais que l’admirer. Cette enfant qui vient d’arriver, cette petite au prénom magnifique. Saoirse. Tu soupirs un peu, quittant la chambre sans la réveiller. Tu passes par le salon, fixant avec cet amour de plus en plus présent dans tes iris Askja. Celle-ci c’est endormit sur le canapé, la couverture tombant sur le sol. Tu t’approches d’elle pour venir glissé la couverture sur elle, pour venir la couvrir de ta chaleur quelques instants, tout en venant poser avec douceur tes lèvres sur sa joue. Tu l’aimes, comme tu aimes Aodhan. Tu l’aimes, comme une princesse qui mérite d’être protégée. Tu l’aimes, c’est une certitude, mais… Tu ne comprends pas. Tu aimes deux personnes, avec certitude. Tu les aimes, mais tu ne comprends pas vraiment ce qui t’arrive. Tu embrasses la joue d’Askja, avant de sortir de chez elle, de refermer la porte en glissant ton long manteau brun sur tes épaules. Tu respires, tu inspires. La vérité, c’est que si ça va mieux, si tes cauchemars se sont calmés grace au pendentif d’Askja et sa présence, si tu la crois, quand elle te dit qu’Aodhan est vivant, si tu vas mieux, car le temps guérit certaines choses, la vérité c’est que tu es toujours aussi perdu. Entre ton boulot que tu ne veux plus, ton amour pour deux personnes, cette peur d’apporté du malheur sur Saoirse, de peur de perdre le peu de gens qu’il te reste, et cette haine envers toi-même qui te fait faire de ces conneries, comme les cicatrices sur tes bras.
Tu frottes tes mains ensemble, lentement, avant de secouer quelques fois la tête en marchant vers l’adresse que t’a envoyé Jake, sans doute par peur que tu oublies. Ces derniers temps, tu oublies facilement. Mais sans doute pas ça. Le rêve de Jake. Tu n’oublies jamais Jake. Il est bien une des seules personnes que tu n’as jamais oublié, dont tu n’as jamais essayé de détruire non plus, malgré vos paroles froides au début, malgré votre relation tendu avant ce camping forcé. La cloche retentit à ton entrée, et quand tu vois ton meilleur ami se tourné vers toi, tu lui adresses un sourire calme. « Je savais que tu allais y arriver. » souffles-tu. Tu n’en as jamais douté, même après le départ d’Athena. Tu viens retirer ton manteau, venant t’approcher de lui pour venir l’aider. Tu attrapes un autre balai pour l’aidé, tu viens aussi regarder un peu le café, faisant le tour de la petite pâtisserie en souriant. « C’est magnifique Jake. Les gens vont vraiment aimer venir ici, je le sens. C’est chaleureux et accueillant. » Tu n’as plus la force de mentir, d’enjolivé tes mains. Ce n’est que la sincérité, désormais. La question est murmurée entre vous, elle te frappe, elle te sonne, comme quand Thea te l’avait posé. Tu continues de fixer la pâtisserie, alors que la douleur à tes bras s’éveille, te faisant un peu crispé.
« Dit Jake… » murmures-tu sans répondre immédiatement à sa question. « Tu voudrais vraiment qu’on travail ensemble? Je crois… Je ne crois pas retourner en journalisme. Jamais, je veux dire. Je pourrais t’aider à promouvoir ce que tu vends avec des photos. Et si tu me montres un peu, je crois être capable de t’aider sans trop anéantir tes pâtisseries. » Tu esquisses un sourire fatigué, mais tendre. « Je n’ai pas envie non plus de travailler seul, et tu es une des seules personnes qui veux encore de ma présence. » Tu rigoles un peu, lentement, soupirant un peu, avant de venir le rejoindre lentement, te reposant à ses côtés contre un meuble en soupirant. D’habitude, tu savais toujours où tu allais dans la vie, mais présentement, tout était si flou… Tu viens glissé ta main sur ton bras, serrant un peu ton avant bras entre tes doigts. « Je ne sais plus, Jake… » Tu ne sais plus comment répondre à cette question. « Je crois que je suis perdu… »
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Tu regardes la douceur de ces traits, tu regardes ce tendre petit visage endormit, cette main qui se referme lentement sur sa peluche. Tu vois la ressemblance avec Askja. Tu vois aussi la ressemblance qu’elle a avec son père, Aodhan. Tu vois la douceur de sa mère, mais tu peux imaginer la force de son père. Tu viens regarder un moment son petit corps qui bouge sous le drap, mais jamais tu n’oses la toucher. Tu as bien trop peur. Peur de lui faire du mal, peur de lui amener un danger, comme tu fais avec tout le monde que tu approches. Alors tu ne fais que l’admirer. Cette enfant qui vient d’arriver, cette petite au prénom magnifique. Saoirse. Tu soupirs un peu, quittant la chambre sans la réveiller. Tu passes par le salon, fixant avec cet amour de plus en plus présent dans tes iris Askja. Celle-ci c’est endormit sur le canapé, la couverture tombant sur le sol. Tu t’approches d’elle pour venir glissé la couverture sur elle, pour venir la couvrir de ta chaleur quelques instants, tout en venant poser avec douceur tes lèvres sur sa joue. Tu l’aimes, comme tu aimes Aodhan. Tu l’aimes, comme une princesse qui mérite d’être protégée. Tu l’aimes, c’est une certitude, mais… Tu ne comprends pas. Tu aimes deux personnes, avec certitude. Tu les aimes, mais tu ne comprends pas vraiment ce qui t’arrive. Tu embrasses la joue d’Askja, avant de sortir de chez elle, de refermer la porte en glissant ton long manteau brun sur tes épaules. Tu respires, tu inspires. La vérité, c’est que si ça va mieux, si tes cauchemars se sont calmés grace au pendentif d’Askja et sa présence, si tu la crois, quand elle te dit qu’Aodhan est vivant, si tu vas mieux, car le temps guérit certaines choses, la vérité c’est que tu es toujours aussi perdu. Entre ton boulot que tu ne veux plus, ton amour pour deux personnes, cette peur d’apporté du malheur sur Saoirse, de peur de perdre le peu de gens qu’il te reste, et cette haine envers toi-même qui te fait faire de ces conneries, comme les cicatrices sur tes bras.