Un, deux, trois... Action!Tu viens glisser ton perruque d’un magnifique roux sur ta tête, avant de venir passé les prochaines minutes à la coiffer. Du haut de tes magnifiques talons noirs, tu fais vraiment une jeune femme magnifique, il n’y a pas à dire Esra. Cette fois-ci, tu as laissé de côté tout ce qui est gros maquillage, ou encore paillettes de dragqueen. Enfin, tu t’es maquiller, mais pour ressembler à une fille, et non ton rôle de dragqueen. Ça t’arrive, quelques fois, que tu viens enfiler une robe, tes talons fétiches, et que tu prends ta perruque pour incarner Jewel, mais sans tout le côté spectaculaire des dragqueen. C’est Levi qui t’a apprit tout ça, même si as tes yeux, tu as encore beaucoup à faire. C’est aussi lui qui a décidé de ton nom, lui qui t’a aidé à acheter ta perruque, lui qui t’a apprit à marcher avec ces talons. Et après avoir enfilé ton meilleur rouge à lèvres, tu viens lentement rabattre sur toi ta veste en cuir, un des vêtements que Jewel apprécie énormément. Tu ne sors pas souvent en fille sans Levi, tu avoues. Hera, ta complice de toujours. Mais cette fois-ci, tu sais très bien où tes pas vont te mener. Tu sais très bien qui tu vas rejoindre, parce qu’il est un de ceux dont tu aimes le plus filtrer avec. Rien de trop grand, de tout façon, c’est bien le dernier qui serait intéressé à toi vu combien il est en amour avec son fiancé. Et tu n’es pas méchant, du moins, pas avec quelqu’un que tu apprécies. Tu filtres, mais tu ne vas jamais aller plus loin que des petites phrases ici et là, et s’il te dit d’arrêter, tu le fais. Mais quelque chose en toi aime filtrer avec ceux dont tu sais qui ne pourront jamais t’aimer. Un point en plus s’ils sont aussi mignons que l’est ce jeune homme!
Parce que c’est plus facile, de filtrer avec ceux qui ne t’aimeront jamais. Et qui ne pourront donc jamais te blessé. Tes dossiers deviennent de plus en plus nombreux, et tu es déjà connu pour ne défendre que rarement le bon côté, Esra. Alors des connards, tu en as vu. Des hommes qui trompent leurs femmes, qui les font souffrir, tu en as vu. Des femmes qui volent leur mari, qui les dépouille de tous leurs biens, tu en as entendu. Peut-être que c’est ça qui jour en jour, allait te dégouté de l’amour, comme c’était déjà en train de provoquer chez toi. Tu ne le savais pas encore vraiment à cette époque, le réalisant lentement, mais tu étais un homme perdu face à l’amour. Tu étais incapable d’aimer, incapable de soutenir longtemps une relation stable. Quelque chose ne fonctionnait pas chez toi. Alors filtrer avec ce qui t’était impossible d’avoir, c’était comme te protéger de quelque chose dont tu ne savais pas si tu voulais vraiment. Prenant tes choses, tu te faufiles hors de chez toi. Après avoir parcouru un peu la ville, tes pas se rendent naturellement au cirque, là où ton père travail cette année. Tu te faufiles vers la tente où tu sais que tu pourras le voir. Tu arrives vers la fin, mais tu peux bien voir ses prouesses, sa façon qu’il a d’être aussi doué avec ces couteaux. Tu le vois, s’élancer, frapper ces cibles, et encore une fois, tu l’admires sans aucune cachette possible. Et quand le spectacle finit, tu te retires, disparaissant derrière ta chevelure rousse pour aller rejoindre sa caravane. Et quand tu tends la main, que tu cognes, tu rigoles, comme naturellement, en voyant sa mine un peu surprise quand il ouvre la porte.
« Salut Max! Tu me laisses rentrer, chéri? » Venant doucement le repousser, tu rentres dans sa caravane, le regard brillant, admirant déjà chaque petite chose de tes yeux observateurs. Esra, il demande, il attend une réponse, mais Jewel, elle, elle rentre sans attendre. « Ton spectacle était magnifique! Je suis triste d’être arrivé seulement à la fin, mais tu étais vraiment génial! » Tu te tournes vers lui, le regard brillant de joie, tout en venant t’approcher de lui. « Bon j’avoue que vers la fin, mon regard était plus attiré vers le bas que vers le haut, mais sinon, vraiment tu étais spectaculaire! » Oh lala, Jewel… Heureusement que Max t’aime bien.
« Pas trop nerveuse ? » Demandes-tu alors que tu es en compagnie de ta partenaire dans la tante de la costumière. Il est temps d’enfiler votre tenue vu que le spectacle est sur le point de commencer. Tu t’es entraîné durement pour ce numéro un peu particulier, ne laissant pas de place au hasard dans ta performance, mais tu ne peux pas t’empêcher de t’inquiéter pour la demoiselle qui doit passer sur scène à tes côtés. Ce n’est pas la première que tu fais ça avec elle. Depuis ton arrivé au cirque, c’est avec elle que tu as toujours travaillé. Tu as fait quelques exception quand Alice n’était pas disponible, mais ça reste très rare qu’elle ait autre chose à faire. Tu préfères travailler avec les mêmes personnes, tu as besoin d’avoir confiance en eux, tout comme la réciproque est importante. Le lancer de couteaux est un art qui peut vite devenir dangereux dans les mauvaises conditions. « Je t’ai déjà dit que non ! » S’exclame la jeune fille en se baladant en sous-vêtement le temps que la costumière finisse d’ajuster son costume. Tu ne la regardes même pas, trop occupé à finir de te préparer aussi. De toute façon, tu n’es clairement pas attirer par ta partenaire. Votre relation a toujours été strictement professionnelle, même si petit à petit tu sens une amitié naître entre vous. « Et puis je te fais confiance, sinon je ne serais pas là ! »
Elle récupère ses affaires et les enfile tandis que la costumière revient vers toi pour remettre en place ton col de chemise. Elle ne semble pas ravie de s'occuper d'une tenue aussi monotone, mais tu n’as jamais aimé les froufrous et les paillettes partout. Tu ne veux pas éblouir le public par tes tenues, tu veux leur faire voir des étoiles grâce à tes prouesses sur scène. Pourtant, aujourd’hui, tu as fait une exception. Tu as demandé un petit look retro pour aller avec la musique soigneusement choisie avec ton meilleur ami. Tu te souviens plus du titre, c’est Alice qui l’a proposé quand vous avez parlé de la mise en scène avec Daniel. Tu te rappelles juste que c’est de l’electro swing, un genre musical dont ta partenaire s’est prise d’affection depuis qu’elle est allée voir les danseuses burlesques. Alice ne jure plus que par la petite nouvelle qui fait sensation sur scène. Un jour tu iras peut-être la voir aussi, quand tu prendras le temps de te poser.
une fois prêt, tu te diriges vers la tente du Big show en compagnie de ta partenaire. Vous passez par l’entrée des artistes, loin du regard des spectateurs. Tu prends le temps de revoir avec Alice les derniers détails de votre entrée sur scène. Vous connaissez par coeur le déroulement du numéro, mais tu préfères être sûr et redire les choses plutôt que de zapper un élément important. Même si le numéro est simple, tu sens bien qu’Alice est plus tendue que d'habitude. Tu essayes donc de la rassurer à coup de sourires tandis que les artistes précédents terminent leur show sous les applaudissements du public. Il est temps de passer sur scène. Tu n’as plus le choix, mais comme toujours tu n’as aucune crainte. C’est sur scène que tu te sens le mieux, que tu es à ta place.
Alors que les premières notes de "Mental Note" de Extra Medium (*) résonnent dans la salle, tu fais ton entrée sur scène aux côtés d’Alice. Tu attrapes sa main pour l’entraîner dans une danse. Ce début semble étonner le public, surtout ceux qui ne connaissent pas du tout ton style et tes mises en scène. Tu changes énormément, tu n’aimes pas refaire les mêmes choses en boucle. C’est un peu ta spécialité, servir toujours des nouveaux show aux spectateurs. Tu as besoin de te réinventer, tu refuses de te reposer sur tes acquis et de stagner.
Après quelques pas de danse, appris spécialement pour le show, tu attrapes ta partenaire et la fais tournoyer. Tu la regardes reculer jusqu’à l’autre bout de la piste. Derrière elle se trouve un panneau en bois qui s’éclaire sous les projecteurs. Tu souris doucement, il est grand temps de passer aux choses sérieux. Tu es bien content de ne porter qu’un simple gilet d’homme et non une veste, ça t’évite d’être gêné dans tes mouvements. Tu déboutonnes ton veston pour récupérer les deux couteaux coincés dans la doublure. Alice s’est immobilisée, prenant une pose digne d’une pin-up. Avec sa petite robe des années 30 blanche, elle s'accorde parfaitement au thème. Tu as toujours été amusé par le plaisir que ta collègue prend à se costumer.
Le public est silencieux, seule la musique résonne sur scène. D’un geste habile, tu fais tourner le couteau dans ta main. La seconde d’après celui-ci se plante dans le panneau derrière ta partenaire, à quelques centimètre de sa hanche. Elle fait mine d’être surprise, exagérant au maximum sa réaction pour bien permettre aux spectateurs de comprendre. Elle place une main devant sa bouche ouverte avant de prendre une nouvelle position. Tu fais patienter le public, t’amusant avec ton second couteau, juste le temps de faire monter la tension. Lorsque tu sens que c’est le bon moment, tu lances sans prévenir ton arme qui vient se planter un peu plus haut, vers le visage de ta collègue. Cette fois, Alice pose sa main sur sa poitrine, toujours en signe de surprise. Elle fait mine de s’agacer, se tourne et récupère les couteaux plantés dans le panneau en bois.
Lorsqu’elle a les deux en main, elle s’approche de toi. Tu la laisses venir jusqu’à toi avant de reprendre une légère danse où elle fait mine de te narguer. On pourrait penser qu’elle te provoque, comme si tu pouvais faire mieux. Tu finis par récupérer tes couteaux, lui faisant signe de reprendre sa place. Elle fait un pas en direction du panneau puis se tourne. Elle te juge, un court instant, puis sa main se glisse dans ses cheveux pour récupérer le ruban noir qui retient sa chevelure blonde. Elle s’approche à nouveau de toi et se place dans ton dos. Elle vient glisser le ruban sur tes yeux et le noue suffisamment pour éviter qu’il ne glisse. C’est la première fois que vous osez un numéro où tu as les yeux bandés, mais tu as confiance en tes capacités et en ta partenaire. Tu ne peux pas te louper.
De retour à sa place, Alice claque une fois des doigts. C’est le signe pour t’indiquer qu’elle est devant le panneau. Vous avez pensé à ça pour communiquer puisque tu ne vois plus rien. Nouveau claquement de doigt. Tu sais qu’elle est en position. Tu peux lancer. Et honnêtement tu te fais pas prier plus longtemps, lançant le premier couteau. Il se plante presque à la même position que la dernière fois. Ça doit se jouer à quelques centimètres près, trois fois rien. Tu souris même en entendant les exclamations du public. Tu adores sentir la tension et le soulagement des spectateurs quand le couteau atteint sa cible sans toucher Alice.
Avant de lancer le prochain couteau, tu fais deux pas en arrière. Plus la distance est grande plus c’est dur de lancer correctement. Tu t’es entraîné et tu sais que tu n’oserais jamais lancer à une distance que tu ne maîtrises pas, alors tu as pleinement confiance en tes capacités. Ça va bien se passer. Et c’est cette confiance qui fait oublier ton mètre soixante dix. Tu parais bien plus grand d’un coup. Tu en imposes, bien plus que lorsque les gens te croisent en dehors de la scène. Et sans prévenir, tu lances ton second couteau, visant un point proche du visage d’Alice, comme la dernière fois. Vu les cris que tu entends, tu as sûrement visé un poil plus proche que la dernière fois, même si tu es persuadé que tu avais encore de la marge avant de la blesser.
Alice reprend son petit manège, récupérant les couteaux avant de te les rapporter. Seulement cette fois, elle les laisse tomber au sol et glisse ses bras autour de ton cou pour venir dénouer le bandeau. Elle le lance sur le côté et vous en profitez pour vous tourner vers le public. Sous les applaudissements vous saluez la foule. Tout s’est bien passé. Tu as moins lancé qu’à l’accoutumée, mais avec les passages de danse et la petite mise en scène, vous avez préférez réduire le nombre de lancers pour ne pas empiéter sur le numéro des artistes suivants.
La musique a changé et maintenant c’est "A Little Party Never Killed Nobody" de Fergie (*) qui vous accompagne pour saluer le public et quitter la scène. Tu es bien content de retourner en coulisse alors qu’Alice se met à se déhancher et à chanter. Elle va te faire honte si elle continue ! Enfin tu as beau te plaindre, tu trouves ça amusant. En plus, tu as passé un bon moment sur scène, rien ne pourra te gâcher ta bonne humeur.
« Bon prochain spectacle, on se la joue Alice au pays des Merveilles ? » Lance la jeune femme en se tournant vers toi, mais avant que tu ne puisses répondre elle te tire la langue et file dehors pour aller fumer une cigarette. Tu soupires, amusé par ses réactions enfantines, avant de te tourner vers tes collègues. « Bonne chance ! » Ils te félicitent rapidement pour ta prestation avant de filer à leur tour sur scène. Tu resterais bien pour les regarder, mais tu préfères récupérer tes couteaux et retourner à ta caravane pour te changer.
Tu n’as finalement pas le temps de te poser, quelqu’un vient toquer à la porte de ta modeste habitation. Surpris, tu ouvres, découvrant le visage d’un ami, même si aujourd’hui il a les traits bien plus féminins. Tu souris, heureux de le voir. « Bonjour, Jewel. » Tu connais son nom de scène et tu n’as aucun problème à l’utiliser. Tu ne t’opposes même pas à la demoiselle lorsqu’elle force gentiment le passage. « Ah, merci, c’est gentil. » Tu en profites pour retirer ton veston, le déposant sur l’une des banquettes au fond de ta caravane. L’endroit est assez petit, mais ça suffit pour quelqu’un comme toi, même ton fiancé ne peut pas se plaindre car lui aussi vit dans une caravane comme la tienne. Il faudrait que tu sois une étoile pour espérer avoir une tente plus grande. « Si ton regard était attiré plus bas, je n’ai pas bien fait mon travail. Promis, la prochaine fois, tu ne pourras pas détourner le regard de ma prestation. » Tes yeux pétillent d’une lueur de défi. Tu aimes l’idée de t’adapter à un public, de réussir à capter l’attention de chacun. « Tu veux boire quelque chose ? On peut aller au bar ou sortir se poser dans un coin, si ma caravane n’est pas à ton goût. » Tu taquines Jewel, mais c’est de bonne guerre vu comme elle est capable de t’embêter gentiment.
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Esra O'Shea
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A Reykjavik depuis : 10 ans, ça fait déjà un moment maintenant...
Âge du perso : 30 ans
Emploi/études : Avocat reconnu, et dragqueen le soir
Un, deux, trois... Action! C’est bien une admiration que tu as pour Max. Enfin, c’est sans doute plus qu’une admiration. Tu travailles entre des documents à longueur de journée, et le soir, tu enfiles une tenue pour aller danser, pour émouvoir un public qui paye pour venir voir tes show que tu fais avec Hera, la meilleure compagnie que tu ne peux avoir sur scène. Un côté de toi est donc proche de la vie que mène Max : celui-ci aussi, dû à des talents, il fait briller les yeux des gens. Mais lui, il fait briller les yeux de tous : Enfant, parents, grands-parents, adolescent, adultes… Lui, il fait briller les yeux de tous, et tu as toujours admiré ça chez lui. Ça, et cette simplicité qu’il a être lui-même. Toi, tu apprends de plus en plus à être plusieurs personnes. L’avocat, l’humain, Jewel, l’homme au regard du feu… Tu endosses les rôles, ici et là, avec une facilité déconcertante, tant que parfois tu te perds un peu dans celui que tu es vraiment. Qui est tu vraiment? L’enfant délaissé par la mère, avec une grande envie de défendre tout le monde, ou encore, celui derrière un bureau, qui, de sa voix froide, fait tout pour réussir chaque dossier qui se pose sur sa table. Qui es-tu, entre tout ces masques tu joues. Peut-être est-ce pour ça aussi que tu as de la difficulté à aimer, entre tes différents rôles, Esra. Et Max, il est d’une simplicité qui te fascine chaque fois que tu croises sa route. Il est lui. Authentique, tendre, généreux. Et cette facilité qu’il a de faire briller les yeux de tous t’a toujours laissé sans voix. C’est sans doute pour ça que souvent, tu complimentes ce que tu sais complimenter : Ce physique attirant, ces belles fesses, cette voix charmante… Parce que son talent à faire briller les yeux d’enfants comme de grands, ça te laisse sans voix, Esra. Et tu détestes n’avoir pas de mots pour décrire. Parce que tu es un avocat, tu ne manques jamais de mot habituellement, sauf quand l’admiration te prend de cours et que l’amitié/l’amour s’y mêle. Parce que Max, c’est un de tes amis proches, et que aimer pour toi, c’est aussi complexe que de couper une citrouille. Parce que si tu as l’air de t’entendre avec tout le monde, développer une amitié, c’est autre chose.
Mais tu l’admires, Max. Tu admires son authenticité que tu aimerais tant avoir, parfois. Tu admires cette façon dont il a l’air certain de lui sur scène, cette façon qu’il a de toujours briller par sa simplicité, et pourtant, sa complexité à la fois. Car de tous les humains, rare tu as rencontré quelqu’un d’aussi authentique que Max. Il ne porte pas des masques, ni de belles parades pour enjolivés ces mots. Il est lui-même. Et si seulement il pouvait remarqué combien être « lui-même » , c ‘était la plus belle chose au monde. Parce que le seul ‘défaut’ avec Max, c’est que lui-même ne remarque pas combien il est beau. Non pas juste physiquement, mais intérieurement. Combien tout ce qu’il est lui, cette simplicité, cette banalité comme décrirait Max, c’est sans doute la plus belle chose qu’il peut posséder, car peu de gens arrivé à être aussi authentique, sans se voiler derrière de belles paroles pour être aimé. Il y a quelque chose en Max qui est… tendre, chaque fois que tu poses tes iris sur lui, et pour ça, tu n’as pas besoin de jouer ton petit rôle de flirte avec Jewel pour le voir. C’est juste visible. Alors non, tu n’as pas vraiment admiré ces fesses, lors du spectacle, même si tu avoues qu’elles sont magnifiques. Non, tu as admiré chacun de ces gestes, de ces tirs précis, de ces pas de danses, de cette façon si belle qu’il avait d’être lui, même sur scène. Mais dire ça, ça serait avoué combien tu es sous le charme, Esra, et tu avoues que tu n’es aucunement doué avec ça. Alors tu rigoles, et tu le complimentes sur ce que tu es habitué de complimenter. Parce que tes yeux le suive défaire sa veste, et tu soupirs un peu plus.
« Je ne détourne jamais les yeux de toi, tu sauras. » Tu balances ta longue chevelure rousse sur le côté, alors que tu souris un peu plus au jeune homme. « Je ne crois pas que tu as mal fait ton travail, c’est juste que j’aime bien regarder là. Mais vu le regard brillant de toute la foule, leur applaudissement, et cette enfant qui a crié à sa mère qu’elle voulait devenir comme toi plus tard, je doute que tu es raté quoique ce soit, Max, et surtout pas un tel numéro. » Avoué à mi-mot que tu as prêtais attention à bien plus de chose que seulement ces jolis fesses. Parce que la vérité, c’est que tu as pris attention à tout, toi et ton regard observateur, toi et ta façon de vouloir toujours tout remarquer. Parce que la vérité, c’est que bien plus que ces fesses t’intéressent chez lui. Ça a toujours été le cas. Parce qu’il a quelque chose de si merveilleux sur lui. « Si tu arrêtais de chercher chaque défaut chez toi, tu remarquerais que ça fait longtemps que tous t’admire. » Tu fais mine que cela ne te touche pas, mais la vérité, c’est que ces mots viennent de toi. Alors tu viens te glisser a côté de Max, glissant ton bras autour du sien pour venir te blottir contre lui un moment, souriant. « Oh je suis habitué à plus grand, mais ta caravane ferra l’affaire pour ce soir, si tu as quelque chose à boire bien-sûr! » Tu tires la langue dans une plaisanterie bien lancée, alors que tu viens lentement te chercher une place, venant t’assoir sur un des petits bancs tout en croisant les jambes sur celle-ci. « Alors dis moi, Max, comment tu fais pour savoir lancer un de ces couteaux tout en ayant un bandeau sur les yeux? » Encore une fois, avoué sans vraiment avoué que tu n’as pas quitter sa prestation des yeux. Tu viens glissé tes doigts sur un de ces petits couteaux de lancer, vu son état, sans doute un de ces anciens couteaux. Tu le prends entre tes doigts, le regardant. « Tu penses pouvoir me montrer comment lancer un jour? »
Le côté flirt de Jewel t’amuse, tu ne penses pas que la drag queen puisse être sérieuse en disant ça. Pour toi, elle te taquine pour essayer de te faire rougir ou te gêner, ce qui n’est pas bien difficile vu comment tu es modeste. Il n’y a que sur scène où tu oublies tout ça et tu as totalement confiance en tes capacités. C’est comme si tu étais un autre homme pendant ces moments-là, beaucoup sont surpris une fois qu’ils te croisent dans les allées du cirque ou dans les coulisses. Tu es loin d’être le même et certains sont presque déçus, tandis que les autres préfèrent que tu sois comme ça que comme une de ces étoiles qui se croient au dessus de tout le monde. Une chose est sûre, si tu arrives à te hisser au sommet, tu ne deviendras jamais comme ça, ce n’est pas dans ton caractère d’écraser les autres. « Oh vraiment ? Je pensais que les enfants avaient plus envie de devenir pompier ou médecin, voir chanteur. » Tu as du mal à te voir dans le rôle de l’idole que les enfants admirent et accrochent sur les murs de leur chambre. Heureusement tu n’as pas encore de posters à ton effigie, ou alors tu n’es pas au courant.
« Tous ? Tu vas un peu loin. Je n’ai pas encore détrôné notre star du lancer. » Non, vraiment, impossible de te faire changer d’avis sur le sujet. Tu as quand même bon espoir d’arriver au rang d’étoile du cirque, tu te démènes chaque jour pour ça, seulement tu n’as pas le caractère pour rentrer dans leur petit clan fermé. Tu espères réussir à décrocher ce titre de façon différente, tu ne veux pas prouver à tes collègues que tu es le meilleur pour ça, tu veux simplement mettre des étoiles dans les yeux du public. « Mais ça viendra. J’y travaille depuis un moment, on devrait bientôt présenter le numéro avec Alice. » Il te reste encore quelques trucs à ajuster avant de passer sur scène et puis tu aimerais t’occuper du mariage avant car mine de rien ça demande beaucoup d’attention. Tu as hâte que ce soit passé, même si tu es persuadé que tu seras heureux le jour où vous échangerez vos voeux. En plus, tu as la chance que le cirque soit en Islande en ce moment, ta famille pourra être là. Que demander de plus ?
Tu ris lorsque Jewel te taquine sur ta caravane. Tu sors de quoi boire, alcoolisé et non alcoolisé, tu as un peu de tout. Tu lui apportes un verre, ainsi qu’un second pour toi, avant de prendre place en face de la drag queen. Ta caravane est modeste, mais tu ne demandes pas plus, tant que tu n’as pas besoin de rester enfermé trop longtemps. « Fais-toi plaisir, j’ai prévu de quoi faire plaisir à peu près tout le monde ! » Tu dis ça joyeusement, repensant à tous tes amis et collègues qui passent te voir. Finalement, tu pourrais presque penser que tu es populaire. « Question d’entraînement. J’ai répété les mêmes lancers des tonnes de fois. Mon poignet était fatigué à la fin, mais ça valait le coup. Et c’est aussi pour ça qu’on a fait la première partie sans bander les yeux. Certes, ça aide à faire monter la tension, c’est bien pour l’ambiance, mais c’est surtout pour que je prenne mes marques avant de lancer sans regarder. » Tu ne pourrais pas dire combien de temps tu t’es entraîné pour ce numéro, mais tu as refusé pendant longtemps de le faire tant que tu ne te sentais pas prêt pour ça. Une erreur peut si vite arriver, tu n’étais pas prêt à risquer la vie d’Alice pour ça.
À la demande de Jewel, tu souris, repensant à ce jour où tes couteaux se sont transformés en des couteaux à beurre alors que tu devais passer sur scène. Ce n’était pas de la magie, juste un bizutage où tu as failli subir la colère du cuisinier qui n’était pas content de voir comment tu as utilisé ses couteaux pour te sortir de ce mauvais pas. « Quel dommage, j’ai déjà donné un cours de lancer aux enfants. » Tu fais mine d’être vraiment désolé, même si on voit rapidement que tu plaisantes. Tu en profites pour te prendre une bière bien fraîche. « Mais si tu y tiens vraiment, je pourrai voir à te donner un cours particulier. Enfin si tu le mérites. » Tu lui offres un sourire taquin avant de boire une gorgée de ta bière, ne pensant pas vraiment à comment Jewel pourrait détourner tes paroles pour te taquiner.
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Esra O'Shea
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Un, deux, trois... Action! « Tu es trop modeste, chéri. Vraiment. Tu sais, des enfants, il y a des tonnes qui te regardent, dans les gradins. Il y a avec des étoiles dans les yeux, parce qu’il voit en toi un figure d’autorité, une figure puissante. Je ne dis pas forcément qu’ils voudraient lancés des couteaux plus tard, parce qu’il faut être complètement fou pour ça, mais il veut peut-être atteindre la même force que tu donnes sur scène. » Tu viens doucement t’approcher de lui, sans jamais en faire trop, pour venir reposer tes iris dans les siens. Tu as toujours été sûr de toi, Esra, ou du moins, tu as toujours été certain de tes convictions, de valoir quelque chose. Sans doute parce que, très tôt dans ta vie, tu as voulu défendre un frère qui ne pouvait avoir une vie facile. Que très vite, tu as dû te rebeller contre ta mère pour décider ce que toi tu voulais faire. Tu dégages cette confiance en toi, parfois un peu trop, surtout quand tu es derrière un bureau, devant un tribunal, ou encore lorsque tu enfiles tes bijoux et ta perruque. Oui, parfois, tu avoues que tu es un poil trop sûr de toi, foulant l’égoïste et cette façon que tu avais d’être si imbu de toi-même. Mais parfois, comme à des moments ainsi, tu aurais envie de donner une partie de ta confiance à des personnes qui, comme Max, ne se valorise pas assez. Selon toi, tous ont un but à remplir, tous mérite une certaine équilibre dans leur vie, tous ont des admirateurs cachés. C’est sans doute pour ça que tu es devenu avocat, entre autre. Cet équilibre que tu souhaites tant voir entre les gens, mais qui est si difficile à obtenir. Les lois, toujours en faveur de certains et en défaveurs de d’autres. Tu connais bien ça maintenant.
Tu roules des yeux à ces mots, lentement. « Tu es excellent, Max. Arrête de toujours te rabaisser. » souffles-tu lentement. Combien de femmes viennent dans ton bureau, soufflant des « sans doute qu’elle était meilleur que moi » pour justifier la tromperie de leur mari. Pour justifier que ce connard l’a viré dehors. L’amour, c’est effrayant. L’amour, c’est horrible. Pourtant, ton regard se pose sur la bague de fiançailles de Max, et tu t’entends presque soupirer. Comment il fait? Comment il fait pour aimer une personne au point de le marier? Et dans combien de mois tu devrais les accueillir dans ton bureau, toi ou un de tes collègues, pour régler leur divorce? Oh mon dieu, tu deviens si négatif, Esra, ça ne te ressemble pas. Et pourtant, tu as toujours été si intrigué par l’amour, et pourtant, tu te brules chaque fois que tu t’approches trop. « Oh?! Tu m’inviteras, n’est ce pas? Je veux le voir depuis le début, celui-là. » souffles-tu en souriant, tout en effleurant le torse de Max de tes doigts, avant d’aller t’assoir en souriant, croisant les jambes lentement.
Tu le remercies pour le verre, venant la porter à tes lèvres pour y boire quelques gorgés en souriant lentement, l’écoutant t’expliquer ces entrainements de lancer. Tu balances ta jambe d’avant en arrière, lentement, avant de venir pencher la tête sur le côté. « Un vrai expert! » Tu lui offres un clin d’œil, avant de venir glisser ta main sur son poignet, lentement. « Essaie de ne pas trop te blesser, uhm? » Tu relâches sa main en souriant, venant boire quelques gorgés. Tu es plus tactile, lorsque tu es en Jewel. D’habitude, tu es moins tactile que ça. Non que tu n’aimes pas, tu es juste plus… Tu ne sais pas, tu n’y prends moins l’habitude. Mais bon, tu aimes bien Max, et on ne peut pas dire que tu deviens proche de beaucoup de gens. « Je ne te permet pas?! » Tu te redresses brusquement de ta position, la mine choqué et vexée, alors que tu poses ta main proche de ta ‘poitrine’. « Je te ferais dire que j’excelle en tout, chéri! On ne m’appel pas Jewel pour rien, je brille tout le temps! » Tu viens rejeter ta chevelure rousse vers en arrière, mimant toujours que tu es vexée. « uhm, si je le mérite? » Ça, ça intéresse Jewel, qui se sent sourire, prête à s’amuser avec ces dires qui veulent tout dire, et rien dire à la fois. « Qu’est-ce que je devrais faire pour le mériter, uhm…? » Oh ce regard. Oui, tu t’amuses. Et ce n’est pas que Jewel qui s’amuse, Esra aussi s’amuse beaucoup. Après tout, cette petite prétention ne vient pas juste de Jewel, uhm?
Un léger sourire gêné prend rapidement place sur tes lèvres lorsqu’Esra énonce une vérité que tu connais déjà. Tu sais que tu es trop modeste, nombreux sont tes collègues qui te le reprochent et te font remarquer que tu n’arriveras jamais à gravir les échelons comme ça. Pourtant, ils doivent bien voir que ta réputation est de plus en plus importante et que les gradins sont souvent remplis à ras bord quand tu passes sur scène. Tu sais que ton nom n’est plus inconnu du grand public, tu commences à marquer sérieusement les esprits et d’ici peu tu devrais pouvoir accéder au rang d’étoile. Tu y penses depuis un moment, tu travailles même un numéro avec Alice pour présenter ton ascension. Une part de toi a hâte de dévoiler tout ça, même si tu ne comptes pas clouer le bec de tes collègues. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent, tu t’intéresses finalement qu’au public que tu tentes de charmer depuis plusieurs années maintenant. « J’ai tellement l’impression que tu décris quelqu’un d’autre. » Tu ris légèrement, doutant sérieusement donner l’impression d’être une “figure d’autorité”, tu sembles si banal comparé à ton entourage. « Mais c’est pas déplaisant à entendre. »
Décidément Esra ne s’arrête pas de te complimenter et même si tu es gêné de l’entendre de te dire tout ça, tu sais que tu en as besoin. Tu dois croire en toi, sinon jamais tu ne pourras passer étoile. En parlant de ça, la drag queen semble intéressée par l’idée de voir ton fameux numéro pour l’occasion. « Avec plaisir, mais je ne sais pas s’il sera prêt avant le départ du cirque. Sinon compte sur moi pour t’inviter où on sera pour le voir. » Tu n’as aucune idée où le cirque bougera, le directeur a tendance à garder la destination secrète jusqu’au bout à chaque fois alors tu doutes fort que cette année sera différente.
Ne pas te blesser ? Tu ris légèrement à cette phrase. Il suffit de voir tes avant-bras pour savoir que tu t’entraînes bien trop pour ton bien. Tu as de nombreuses cicatrices qui ne manquent pas d’affoler ta mère à chaque fois que tu la vois. Tu sens qu’elle va encore te faire une remarque au prochain repas de famille. « T’en fais pas, je prends toutes les précautions nécessaires, même si je ne suis pas à l’abri d’un accident. C’est ça le souci de travailler avec des objets tranchants. » Et encore, ton plus grand regret ce n’est pas tes cicatrices, mais celle que tu as infligé à Natasha, ta précédente partenaire pour les numéros. Tu as l’impression d’avoir brisé sa vie, même si maintenant elle est partie avec son mari en Russie. « Tu as raison, où avais-je la tête ? Miss Jewel ne rate jamais une occasion de briller. » Tu souris, amusé, avant de boire une gorgée de ta boisson. Tu as lancé une petite pique qui semble avoir fait son effet vu comment Esra rebondit dessus. « Hmm » Tu fais mine de réfléchir un instant, continuant de boire, avant de reposer ton verre et de reprendre la parole. « Déjà, tu pourrais peut-être me donner ton avis sur ma tenue de mariage ? Tu sembles avoir l’oeil pour ça. » En plus, tu sais que la costumière du cirque a tendance à mettre trop de froufrous, de paillettes ou de trucs extravagants pour ton goût.
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Avatar : Shiloh Fernandez
A Reykjavik depuis : 10 ans, ça fait déjà un moment maintenant...
Âge du perso : 30 ans
Emploi/études : Avocat reconnu, et dragqueen le soir
Un, deux, trois... Action!Ton regard brille, alors que tu balances tes pieds d’en avant en arrière, tes talons effleurant à peine le sol vu comment tu t’es assit, jouant d’une main dans tes cheveux roux, pendant que ton autre main tient ton verre. Tu aimes bien rendre Max dans tous ces états, avec de simples mots qui sont pour toi, aussi naturel que de porter une perruque. Parce que tu sais très bien ce que vaux ton Maximilian, tu l’as toujours su. Sur scène, comme devant toi, il dégage cette même aura de protection, de force, dont tu n’as jamais douté, mais que lui a malheureusement toujours douté. Alors cela ne renforce que ton avis de continuer à le complimenter, à l’encourager, car tu sais que son rêve est d’être une des étoiles du cirque, et pour ça, il doit briller davantage. Il doit briller, comme toi tu as appris très tôt à briller pour te faire remarquer. Autant en drag-queen c’est ton métier, de briller, autant tu n’as pas vraiment le choix en tant qu’avocat non plus. Tu dois te démarquer des autres avocats, si tu veux avoir des dossiers, si tu veux être apprécié – uhm ce n’est pas vraiment le mot, mais bon – à ta juste valeur. « Tout ce que je décris, c’est toi, Max. Seulement, tu ne te vois jamais comme ce que tu affiches. C’est dommage, ça éteint un peu de ton éclat, si seulement tu pouvais te faire confiance un peu plus! » Tu fais mine de gonfler les joues comme un enfant, avant de secouer la tête quelques fois.
« Tu sais bien que pour toi, chéri, je viendrais jusqu’au bout du monde pour voir ce spectacle. Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’argent pour me déplacer à l’autre bout du pays pour voir le plus bon tireur de couteau que cette magnifique Terre à porter! » Tu souris un peu plus, secouant tes jambes lentement, tout en prenant quelques gorgés de ta boisson, lentement, soupirant d’aise en t’appuyant sur ta main que tu as posé à tes côtés. « Uhm… » Tu affiches une mine inquiète, alors que ta main vient se glisser sur l’avant bras de Maximilian, baissant les yeux vers ces avant bras pour pouvoir les regarder un moment. Prendre soins de ton corps, c’est naturel pour toi. Bien dormir, bien manger, ne pas te surestimer… Hormis lors de tes périodes d’anorexie, tu fais très attention à ton corps, et voir Maximilian forcé autant sur le sien, ça t’inquiète. Un corps, c’est précieux qu’on le veuille ou non. « Pour moi, essaie de te reposer, d’accord? » Tu relèves les yeux vers lui. Ce n’est plus Jewel qui parle, plus vraiment. Esra est là, quémandant la même chose. Parce que Max, c’est avant tout un ami proche. « Je sais, tu ne peux faire de miracle, mais juste… Repose toi, parfois, d’accord? Personne ne brillera plus que toi. » Tu souris de nouveau, serrant la main de Max dans la tienne avant de la relâcher lentement. « Bien entendu, chéri! Je brille tout le temps, tu sauras, c’est ce qui fait de moi ‘Jewel’ justement! » Tu souris un peu plus, avant de finir ton verre, le reposant sur le comptoir non loin, reposant tes mains sur tes genoux.
Tu caches rapidement ta mine dégouté au mot mariage. Tu secoues la tête pour cacher ta réaction, perdant un court moment ton sourire, avant de briller de nouveau, tes iris retrouvant leur étincelle presque aussi vite qu’elle était partie. C’est ça, être avocat et drag-queen. Cacher ce que tu ressens vraiment, c’est simple et rapide. Les gens ne doivent jamais savoir ce que tu ressens réellement, devant un Tribunal. Et même si tu crois que le mariage est tout, sauf une bonne idée, tu ne dois pas le laisser paraitre. Max est si heureux, tu n’as aucun droit de lui gâcher ça. Il mérite meilleur qu’un ami qui frisonne dès que le mot mariage est prononcé. « Bien-sûr, Max, tout ce que tu veux! Je veux que tu sois le plus beau marié au monde! » Tu te lèves d’un bon agile, venant te rapprocher de Max en posant un tendre baiser sur sa joue. « Où se trouve ta tenue? Je veux la voir! Et sur toi, je pourrais mieux juger comme ça! »
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