Le temps avait passé. Tranquillement mais surement. Ça devait faire un mois que Arsaell avait rencontré Andreas dans le cadre de son travail et qu’il lui avait donner son numéro personnel au cas ou. Au fils du temps, il avait discuté avec le jeune homme plusieurs fois et le plus jeune ne le laissait vraiment pas indifférent. Il parlait de tout et de rien avec lui, faisait connaissance. Il avait d’ailleurs appris qu’il avait un chien d’assistance et ça l’avait touché. Vraiment. Par contre, il ne le traitait pas différemment, il n’avait aucunement changé à son égard. Il était toujours le même. Parfois, même il l’écrivait juste pour savoir comme s’était passer sa journée ou simplement s’il avaient envie de quelque chose quand il passait s’acheter un truc à manger ou aussi simple qu’un café et un muffin. Le plus beau dans tout ça, s’était qu’il était authentique. Il ne faisait pas ça pour avoir quelque chose en retour, il le faisait parce qu’il en avait envie et parce qu’il voulait tout simplement lui faire plaisir. Parfois, il allait même lui donner des truc pour Aya de la part de Rex parce que les deux pitou s'apprécient beaucoup et ça sautait aux yeux. Même Andreas savait des choses sur Arsaell comme par exemple qu’il avait deux soeurs (une grande et une petite/jumelle) et un frère (plus vieux). Que son frère était diagnostiqué TSA et que sa jumelle souffrait de paralysie cérébrale ou encore qu’il avait sauvé sa jumelle de la noyade mais qu’il avait failli y rester … il lui montrait qu’il ne voulait rien lui cacher. Il lui avait même raconter l’histoire de Rex.
C’est finalement au bout d’un mois pour apprendre à se connaitre tranquillement que Arsaell avait invité Andreas à un rendez-vous. Certes, sur le coup, Arsaell avait peur que Andreas refuse. Quand il avait accepté, Arsaell n’avait pas pu s’empêcher de sourire brusquement et Rex avait sauté à ses côté pour se blottir contre son maître. Il avait serré Rex contre lui. Il savait que ça voulait rien dire vraiment que Andreas accepte parce qu’il savait que peut-être ça ne serait jamais plus que de l’amitié leur relation mais, il espérait tout de même qu’un jour ce soit plus. Mais jamais il ne le pousserait. Il s’était aussi arranger pour que la date ne soit pas trop “sérieuse” ne voulant pas lui faire peur. Il lui avait proposé d’aller dans un café avec Rex et Aya, un café qui avait l’habitude des chiens d’assistance et d'ensuite aller au parc à chien avec les deux pitoux histoire de se dégourdir les jambes.
Le jour du dit rendez-vous, Arsaell se sentait nerveux. Ça faisait depuis qu’il avait 24 ans qu’il n’avait pas eu de relation sérieuse. À vrai dire, il avait fait ça pour se protéger. Ses deux seule relation sérieuse avait plutôt mal fini … enfin la première surtout. Mais honnêtement, il espérait fortement qu’il pourrait construire quelque chose avec Andreas parce que honnêtement il en avait envie et ça … ça faisait une éternité qu’il avait pas ressentir l’envie de construire quelque chose de sérieux, de longue durée et dans le meilleur des cas permanant avec quelqu’un. Et Andreas lui avait apporté cette envie. Il était tranquille chez lui à se préparer. Depuis que sa cousine était partie, sa jumelle lui rendait presque toujours visite et là elle l’aidait du mieux qu’elle pouvait. Naturellement, ils finirent par éclater de rire les deux parce que Arsaell avait toujours du mal à attacher sa cravate et sa jumelle était pas tellement meilleur que lui … il opta pour oublier ça parce que un ça ferait bizarre au parc et de deux parce qu’il ne voulait pas faire peur à Andreas, alors il changea finalement et tout simplement d’habit. Le pauvre, il était réellement nerveux. Il s’était habiller de manière décontractée avec un chandail qui faisait habillé sans être trop “chic”.
Quand se fut bientôt l’heure du rendez-vous, Arsaell partie avec Rex et attendit Andreas à la porte du café. Quand Andreas arriva, il sourit et s’approcha de lui alors que Rex allait joyeusement voir Aya.
« Je suis contant que tu ailles accepter. Vraiment! »
Il le regarda tout doucement.
« Ça te va très bien ton habit, vraiment! »
Relaaaaxe Arsaell, tu pouvais dire qu’il était magnifique, il ne t’en voudrait pas pour ça! Respire et tout ira bien.
« On y va? », demanda Arsaell avant d’ouvrir la porte.
Il entra avec lui à l’intérieur et rapidement on leur donna une table et on leur apporta le petit menu du café.
« Prend ce que tu veux et regarde pas le prix d’accord? Prend ce qui se fait envie tout simplement! »
Andreas Ketillson
Pseudo (prénom) | Pronom : Miyu
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Avatar : Troye Sivan
A Reykjavik depuis : Depuis toujours
Âge du perso : 21 ans
Emploi/études : Étudiant en Histoire, Youtuber et Jeune Acteur de Film.
Célébrité : 6/10 (Artiste connu - Youtuber et Acteur -, Bénévole dans plusieurs organismes, Figure LGBTQ+...)
Tu sens Aya venir frotter sa tête contre tes jambes, lentement, alors que tu finis de sécher tes cheveux avec ta serviette. Tu entends la sonnerie de ton téléphone retentir, alors que le prends d’un petit mouvement, ouvrant un œil pour regarder l’heure. Ça va, il te reste encore deux heures avant de devoir rejoindre Arsaell au café. Tu viens reposer la serviette sur tes épaules, lentement, souriant un peu en regardant ton reflet dans le miroir. Encore quelques mois. Encore quelques mois, et bientôt, tu feras un pas de plus vers la personne que tu veux devenir. Quelques mois encore avant ton opération. Quelques mois encore à supporter ce poids, cette poitrine, qui te fait bien plus de mal que peu de gens pourraient comprendre. Tu viens secouer tes cheveux lentement en soupirant un peu. Tu retires la serviette de sur ton corps, fixant ton reflet sans vraiment te voir. Tu regardes cette poitrine, dont les cicatrices marques ici et là ta peau. Tu regardes ta mâchoire carrée, tes muscles qui commencent un peu plus à apparaitre. Tu regardes les changements qui s’opèrent depuis ta prise d’hormones, mais tu vois encore cette poitrine, qui n’aurait jamais dû être là. Tu essaies de t’imaginer sans, mais tout ce que tu souhaites, c’est enfin la voir disparaitre. Tu en as marre de devoir te battre pour être celui que tu veux, même si tu sais que tout ne disparaitra pas. Que tout ne s’effacera pas d’un coup de magique. Que quoiqu’il arrive, il y a toujours une partie de toi qui devra se battre pour vivre comme les autres. C’est le pourquoi de ta chaine Youtube. C’est le pourquoi de ton existence. Pour prouver aux autres que quoiqu’il peut vous arrivé, vous devez continuer à vous relever. Tu viens attraper d’un geste ton bandage, alors que tu commences à l’enrouler autour de ta poitrine, serrant un peu plus ta peau, pour faire le plus possible disparaitre ta différence. Tu glisses tes doigts dans tes cheveux encore un peu humides, tu viens prendre tes médicaments pour ton cœur, tes prises d’hormones, puis tu finis par refaire un peu tes ongles, appliquant du noir à nouveau. Puis tu sors de la salle de bain pour te diriger vers ta chambre, Aya sur tes talons.
Tu fouilles dans ta chambre, sortant un pantalon que tu enfiles rapidement, avant de venir attraper un chandail, toujours un peu large, dans les couleurs rouges et oranges. Tu l’enfiles, avant de venir prendre ton téléphone, le glissant dans ta poche, en te laissant tombé sur ton lit pour venir attraper le dossard de Aya. Tu la laisses s’approcher de toi en souriant, venant lui enfiler son dossard, tout en la caressant tendrement. Tu attrapes ton téléphone d’une main, regardant les quelques photos que Arsaell t’a envoyées, surtout des photos de lui, quelques unes de Rex. Tu souris un peu plus, te laissant tombé sur le dos, Aya à tes côtés. Tu n’as jamais été amoureux. Tu n’as jamais eu le temps de te consacrer à ça, ni l’envie, il faut avouer. Quand tu ne t’aimes pas, quand tu ne te sens même pas toi-même, c’est difficile d’aimer quelqu’un d’autre. Et c’est encore plus difficile de savoir la réaction des gens quand ils savent la vérité. Puis, avec ton agression, cela t’avait encore moins donné le goût d’ouvrir ton cœur. Cette agression « récente » (d’il y a quelques mois) t’avaient rappelé Theo. Ce garçon au lycée, qui t’avait brutalisé pendant des années. Jusqu’à te déshabiller dans les vestiaires. Mais pour une fois, tu avais envie d’essayer. Tu avouais que le fait qu’il soit policier avait aidé à te mettre en confiance, ça et le fait qu’il t’avait beaucoup aidé avec l’homme qui t’avait agressé. Puis le temps avait fait son œuvre aussi. Un pas à la fois.
Tu avais finis par sortir de ta chambre, prenant tes choses, tout en descendant les marches lentement. Tu avais rejoint ta mère à la cuisine, t’arrêtant en voyant Tante Agathe. « Uhm… Maman? » Tu t’étais dirigé vers elle, essayant d’éviter ta tante en détournant les yeux. « Je vais à mon rendez-vous… » Ta mère s’était tourné vers toi, replaçant tes cheveux en souriant. « C’est vrai! Tu vas à ton premier rendez-vous, oh lala! Tu ne m’as même pas montré à quoi il ressemblait! » Tu viens attraper ton téléphone pour montrer une photo à ta mère qui siffle d’approbation en souriant. Tu sens ta Tante s’approché de toi. « Oh quel joli jeune homme! C’est avec lui que tu sors, Alice? » Tu sens le prénom sifflé dans tes oreilles, alors que tu ranges rapidement ton téléphone sans répondre à ta tante. « Pourquoi tu n’as pas mis ta jolie robe, Alice? Tu l’aurais charmé immédiatement! » Tu regardes ta mère, avant de t’enfuir rapidement, entendant déjà ta mère engueulait Agathe. Tu sors rapidement de chez toi, venant enfiler la laisse à Aya, avant de partir en soupirant un peu, glissant tes écouteurs sur tes oreilles. Encore.
Tu te diriges vers le café en marchant, Aya à tes côtés. Quand tu arrives proches, tu vois de loin Arsaell, donc tu viens retirer tes écouteurs pour les ranger dans ta poche, avant de sourire en arrivant devant le policier, souriant timidement en te redressant un peu, alors que Aya venait salué Rex en frottant son museau au sien. « Salut Arsaëll! Je n’allais pas refuser une aussi belle invitation! » Tu rigoles un peu, sincère comme toujours, alors que tu le suis vers le café, rougissant à ces mots. « Toi aussi, tu es magnifique. », murmures tu doucement, les joues rouges. Vous prenez place dans le café, alors que Aya vient se coucher à tes pieds, toujours entre toi et le reste du monde, comme pour éviter que les gens t’approchent trop. Tu prends le menu en souriant, remerciant la serveuse qui semble avoir d’yeux que pour Arsaell. Comme tu l’as comprends. Il est magnifique… Tu es étonné qu’il semble s’intéressé à quelqu’un comme toi. Ça t’étonne encore plus qu’il semble sous entendre qu’il va payer. « Je peux payer… » souffles-tu comme dans un murmure, alors que tu regardes la carte. Vous finissez par commander ce que vous désirez, et tu viens joindre tes mains ensemble, jouant un peu avec tes doigts, secouant les pieds lentement. Tu fixes tes ongles, effleurant le vernis sur ceux-ci. Tu sens le regard d’Arsy sur toi, et ça te fait encore plus rougir. « Dit pour toi aussi… C’est une date, uhm? Une date comme ‘date amoureuse’? » demandes-tu timidement, voulant t’assurer de ne pas te faire des idées. Disons que tu n’as pas envie de t’accrocher à quelque chose qui pourrait être faux. « Enfin, je veux dire… Tu es… intéressé par moi? » Tu sens tes joues rougir encore plus, alors que tu fixes toujours tes doigts. « Parce que moi… c’est comme ça que je l’ai vu… »
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