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Groupe 5 | City Park
Huldufólk
Huldufólk
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20.07.19 18:12
C’est une journée comme les autres, dans le parc. Des cyclistes passent trop rapidement, des chiens jouent un peu partout, les enfants s’amusent dans leur aire de jeu, quelques personnes sont installées pour lire, les oiseaux chantent. Tout le monde a l’air paisible. Tout le monde, sauf vous. Parce que le sort s’acharne, @Hrnaf Hrundson, @Sær Jörvison, @Verde Lanero, @Bethany L. Williams et @Nóra Björndóttir, et qu’alors que vous demandiez juste à vous libérer d’une envie pressante, les nouvelles toilettes publiques automatisées du parc ont fermé leurs portes principales à clef, vous enfermant dedans. Ce n’est qu’un ridicule petit bug qui aurait dû se régler en appuyant simplement sur le bouton d’appel, mais c’est exactement à ce moment là que la première secousse touche Reykjavik.

Le courant saute, mais ne s’éteint pas – pour l’instant, en tout cas. La porte, par contre, ne s’ouvrira pas. Tenterez-vous d’appeler les secours avec le téléphone toujours à votre disposition, malgré le bruit de pas affolés qui vous parvient de l’extérieur qui indique un risque fort que personne ne soit au bout du fil, ou réussirez-vous à garder votre calme et trouver un endroit sûr dans ces quelques mètres carrés pour vous protéger des prochaines secousses ? A vous de voir …

Ce sujet d'évent vous est servi par @James Mörkson, à votre service ! Attendez-vous à quelques passages du Huldu en cours de jeu, n'hésitez pas à y aller à fond Groupe 5 | City Park 130107022 Il n'y a pas d'ordre défini, pas de règles, amusez vous bien ! Pour information, le minimum de 300 mots du forum ne tient pas dans l'évent, n'hésitez pas à faire court Groupe 5 | City Park 722608820
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20.07.19 19:26
Entrainé par ta petite Irene jusqu'au parc où tu as promis de passer une après-midi tranquille, tu évites les coins où la population canine est anormalement élevée afin de laisser ta petite s'amuser en paix dans le bac à sable immense. Prenant toute la place sur ce banc où tu es donc seul, tu en profites pour regarder le ciel et profiter d'un moment calme pour paisiblement somnoler. Un moment qui, lorsqu'on a un enfant, est bien rare et bref, notamment parce que mademoiselle à peine arrivée décide qu'il est temps pour elle d'aller faire pipi. Donc, te voilà entrant dans les toilettes publiques pour femmes, avec ton enfant qui insiste pour que tu rentres avec elle dans la cabine pour l'aider après à s'essuyer, avec son air mutin pour lequel tu ne peux résister. Avec cet air de contentement sur les lèvres, tu sors enfin de la cabine avec ta fille pour lui laver les mains et les tiennes, sauf que ça se met à trembler. Et elle crie, Irene, parce qu'elle est forte cette secousse et qu'elle met de l'eau partout. Arrosé tu tiens ta fille fortement contre toi, tu la lâches pas et tu attends avec des yeux en panique, la fin de cette secousse. « Ça va aller Irene, c'est rien, regarde c'est terminé... » Tu cherches à la rassurer, ta main passant dans ses longs cheveux blonds pour essayer de la réconforter. Mais il faut sortir de là, tu le sais, alors tu sors des toilettes des femmes, tenant ta fille dans tes bras, pour te retrouver à la sortie principale, devant un certain nombre de gens qui... sont bloqués.
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Anonymous
Invité
21.07.19 13:29
Ce n’est pas le moment. Ce n’est clairement pas le moment d’être en retard. L’exposition a sûrement déjà commencé et toi, tu laisses l’angoisse et la frustration t’envahir. Tu aurais tout donné pour être là dès l’ouverture, pour peaufiner les derniers détails, et pourtant, c’est au pas de course que tu traverses le parc en raccourci. Tu n’as même pas eu le temps d’aller aux toilettes en passant voir ton ancien professeur de fac, et le besoin se fait de plus en plus ressentir. C’est lorsque ton regard croise la petite bâtisse, posée là comme un signe du destin, que tu laisses échapper un sifflement rageur pour stopper ta course. Après tout, tu es déjà en retard. Un peu plus, un peu moins. Ça t’évitera de te tortiller comme un idiot pendant toute la fin de  l’exposition. Tes besoins enfin fait, tu profites quelques secondes du jet d’eau sur tes mains pour te rafraîchir le visage. Le stress est en train de grossir dans le creux de ton ventre, et pourtant, comme à chaque fois, tu te sens bien trop calme pour l’occasion. Qui aurait cru que tu parviendrais à gérer ces situations d’une main de maître ? Pas toi en tout cas, clairement.

Pourtant, lorsque la première secousse se fait sentir et que tu éclabousses joyeusement ta chemise pour l’occasion, ce courage étonnant semble déjà filer à toute vitesse. Ton regard se perd rapidement sur les alentours, avant que tu ne décides, très vite, de quitter les toilettes pour homme en espérant y trouver portes ouvertes et t’enfuir à l’extérieur. Manque de chance, c’est aussi l’idée des cinq personnes présentes, six, si l’on compte la petite gamine effrayée, et le battant semble étroitement fermé. Un juron espagnole t’échappe bien malgré toi, alors que ton regards se fait plus doux quand il se pose sur l’enfant terrorisée. « Ce  n’est rien ! Ça va bien finir par s’ouvrir. Ce n’est qu’une toute petite secousse, rien de bien grave. » C’est ce que tu espères en tout cas, alors que ton esprit est déjà en train de réfléchir à une fuite potentiel. Il y a bien des fenêtres dans les toilettes pour homme, assez grande pour que vous puissiez passer par là, mais aussi bien trop haute pour ne pas rendre l'opération périlleuse. Ça pourra toujours être une option si la terre se remet à trembler.
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Bethany L. Williams
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A Reykjavik depuis : Tu as mis les pieds sur la terre gelée il y a de cela deux ans déjà. Un miracle, venant de toi.
Âge du perso : 30 années non-assumées.
Emploi/études : Barmaid au Kiki Queer Bar, co-fondatrice et bassiste du groupe "Icelanders Uppreisn" avec Drake.
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22.07.19 11:30
Accompagnée de Nóra, tu étais censée les rejoindre à ce concert. Les deux gars, ton meilleur ami et celui qui ne te quitte pas la tête, ni le coeur visiblement. Un concert au parc de Geirsnef. La soirée idéale, en bonne compagnie, la musique plein les oreilles et possiblement ses bras autour de toi, de quoi te réconforter comme il faut suite à toutes ces emmerdes récentes. Pourtant... Pourtant, tu n'y es pas. Tu as eu un contre-temps qui te met en retard et au final, tu es en arrêt à city park parce que visiblement, ça ne pouvais pas attendre que tu sois rendue là-bas.

Tu termines de te sécher les mains, annonçant à la jeune femme que tu l'attends à l'extérieur, tu t'approches ensuite de la porte pour quitter, mais rien ne coopère. Tu n'as cependant pas même le temps de réfléchir plus loin que le sol tremble sous tes pieds, te faisant perdre pied contre la porte alors que tu allais tenter de l'ouvrie une seconde fois. Des tremblements, tu en auras connu quelques-uns. Ceux qui font vibrer tes verres quelques secondes, mais rien de plus. Et là, vu la force, tu ressens déjà ce coeur qui s'affole au creux de ta poitrine, qui accélère un peu plus ta respiration. À peine, juste un peu. Les bruits de panique se font entendre à l'extérieur. Dans tout ton comportement défaitiste habituel, tu le sais déjà: personne ne pensera à venir vous sortir de là. Tout va si rapidement, tu entends vaguement les bruits autour. Un cri d'une jeune fille, un juron dans une langue étrangère puis cette voix. Celle qui t'écorche les oreilles et te fait prendre conscience de l'appartenance du petit cri. Irene. Tes iris se braquent aussitôt sur Hrnaf, de ce regard qui se bourre autant de déni que d'inquiétude. " Elle va bien?" Parce que rien à foutre des autres, de ta propre panique interne. Celle qui compte, là maintenant, c'est Irene.
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22.07.19 22:27



T'as déboulé dans le parc au pas de course, plongé dans tes pensées, évitant de justesse un cycliste (mais pas ses injures), un ballon (mais pas la bousculade qui a suivi), puis des enfants (mais pas l'agacement de leurs parents). Faut dire que t'as pas bien l'habitude de traîner là - ce ne sont pas les activités qui manquent après la fermeture de la bibliothèque, et malgré ton retour il y a six mois, tu n'as pas vraiment eu le temps d'à nouveau arpenter la ville comme tu le faisais autrefois. Même dans tes jours de repos, t'as toujours l'air en retard. C'est pas faute d'avoir voulu aller prendre l'air « pour te détendre », pourtant. Tu marques une pause en passant devant les toilettes publiques, reconnecté à la réalité par une envie agaçante qui te rappelle à ta pénible condition d'être humain. Tu bondis presque à travers la porte principale pour te diriger vers les toilettes des hommes.

Sauf que tout le monde n'en a pas décidé ainsi et qu'il semble que la jeune femme que tu as manqué de heurter en entrant n'a pas l'air de parvenir à ouvrir la porte de sortie. Tu commences à peine à te dire que ça sent le roussi quand le sol se met à trembler sous vos pieds. Ni une ni deux, le nombre d'humains présents dans la pièce a triplé - mais pas un seul pour vous sortir de là. Juste un cri, un juron et une inquiétude communiquée d'une voix douce. Comme t'es pas malin, tu retournes vers la porte principale et tu t'y appuies avec insistance. La force plutôt que la réflexion. Evidemment, rien ne bouge. T'aurais pas un peu la trouille ?

« Personne n'a de téléphone ? »

Ou de solution, au choix.


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Huldufólk
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24.07.19 21:49
La première secousse a duré environ deux minutes et est passée, mais ce n'est que le début. Un tremblement ne suffira pas à calmer le Huldufolk, pas cette fois en tout cas. D'ailleurs, alors que les gens s'agitent, ceux collés à leurs téléphones qui prennent des nouvelles de leurs proches se rendent vite compte que le réseau commence à sauter. Les appels sont peu à peu coupés, et très vite, même les messages ne trouvent plus leurs destinataires. Toute forme de communication devient impossible. Vous êtes désormais seuls, et vos proches également.
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25.07.19 13:46
Je sortais finalement assez peu depuis ma sortie de l'hôpital, le temps de reprendre mes marques surement, quelque chose comme ça, j'arrivais simplement pas à me débarasser de cette sensation de catastrophe imminente, tous les jours, tout le temps. Et puis ce soir là, Bethany avait réussi à me faire sortir. Elle avait accompagné Niels à l'hôpital, plusieurs fois, c'est une des premières personnes que j'ai vu, alors je lui ai fait confiance et pendant quelques heures, la peur s'est envolée, alors même qu'elle n'aurait jamais été plus justifiée

Nous allions rejoindre Niels et les autres membres de leur groupe à un concert quand nous avons fait un crochet par le city-park, simple contretemps humain. J'avais même pas si envie que ça, mais quelques minutes d'isolement, assise ne se refusaient pas, je m'apprêtais à me lever pour rejoindre Bethany quand tout s'est mis à trembler, un cri de petite fille, des bruits de pas. J'ai plissé mes yeux et un rictus est passé sur mon visage. Mauvais timing. Très mauvais, comme toujours. Je suis sorie de la cabine, me suis lavée les mains du mieux possible comte tenu de l'état des robinets. C'était pas la première secousse depuis que j'étais ici, mais surement une des plus fortes, et surtout, même hors catastrophe je galérais pas mal à fonctionner, je m'empressais de rejoindret Bethany, fébrile.

J'ai pas compris cet attroupement, je connaissais pas ce batiment, mais compte tenu de la tension globale j'ai pas vraiment osé demander, j'ai rapidement identifié la petite fille et ses grands yeux inquiets, j'ai tenté un sourire rassurant tout en sachant que ça ne suffirait jamais. Un grand brun a demandé à l'Assemblée si quelqu'un avait un téléphone. Je m'avancais alors timidement J'ai ! je le sortais de ma poche pour y trouver l'inscription Pas de service disponible je baissais les yeux, frustrée et marmonnait Et merde... espérant que la petite ne m'aurait pas entendu Le réseau ne passe plus... J'aurais surement du faire plus, demander si tout le monde allait bien, surtout cette petite fille, mais je sais pas, ça a été trop, trop d'émotions d'un coup, j'ai rangé mon téléphone, la main tremblante et cherché une issue, assez vainement jusque là.
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25.07.19 22:19
Si ce n'est la première secousse sismique à laquelle tu fais face, c'est l'une des premières aussi fortes dans la vie d'Irene. Et malgré les deux minutes passées à essayer de la rassurer avant de rejoindre la sortie, elle a légitimement peur. La tenant toujours dans tes bras tu fais face à un attroupement certain alors qu'un jeune homme à l'origine incertaine au vu de sa première exclamation s'approche de toi et de ta fille pour la rassurer. Un grand sourire vers ta fille, tu remercies silencieusement le jeune homme pour son intervention, appréciant la spontanéité de celle-ci. Mais celle que tu n'apprécies pas cependant, c'est de voir Lilith s'approcher de toi, et s'approcher de ta fille. Tu as d'ailleurs un mouvement de recul, ta fille toujours entre les bras, alors qu'elle se met à pleurer de crainte qu'une secousse reprenne. Difficile de répondre alors à la question de la jeune femme, que tu regardes d'un œil morne alors que la petite plante son regard sur le visage d'une autre personne qu'elle connaît. « Elle n'a pas mal en tout cas. » Tu l'as directement attrapée avant qu'elle ne puisse se faire mal en tombant de l'évier ou en tapant son menton sur le rebord. « Lilith! » Qu'elle dit en sanglotant. Mais ça t'es physiquement impossible de laisser ta petite sur le sol, conscient des répliques possibles à envisager. Un homme demande un téléphone, et si tu en as effectivement un dans l'une de tes poches, il ne t'es clairement pas possible de le sortir sans mettre ta fillette au sol. Heureusement une femme s'en charge, et déclare que le réseau est coupé. Vraiment. Irene a choisi le bon moment pour vouloir d'une pause pipi. « Lil, regarde dans ma poche arrière, le mien est peut-être pas encore coupé. » Tu dis, enterrant la hache de guerre -déjà bien entamée- pour le bien de ta petite. Et franchement, tu croises les doigts que ton téléphone ait encore au moins de la batterie mais surtout du réseau.
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Bethany L. Williams
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25.07.19 23:28
Ta première pensée se tourne vers Irene qui est a proximité, bien trop jeune pour subir une telle catastrophe. Le coeur affolé, les pensées qui volent à toute allure dans ton esprit, tu t'inquiètes pour l'état de la petite en te rapprochant ne serais-ce qu'un peu. Parce que dans tout ton manque de confiance envers tout le monde, tu ressens ce besoin de la vérifier de toi-même, de voir de tes propres yeux si elle va bien alors que ce n'est pas même ton enfant. Pourtant, tu demandes à Hrnaf plutôt que de chercher davantage de problèmes en t'approchant d'Irene. Là n'était pas le moment de vous engueuler et pourtant, il prend un geste de recule aussitôt que tu fais un pas et son geste te laisse une amertume dans la bouche. Puis il y a ce pleure, cette voix qui réclame ton prénom et qui te fend le coeur. « Ça va aller, Irene. Reste accrochée à Papa, d'accord? » Tu tentes de te faire rassurante envers la petite sans pour autant l'atteindre. Parce que le mouvement de recul en dit long sur la marche à suivre, à l'immédiat, même si c'est loin de te plaire.

L'imbécile qui t'a bousculé en entrant dans le bâtiment se retrouve alors à demander si vous avez un téléphone, après avoir tenté d'ouvrir la porte de nouveau. Tentative à laquelle tu as répondu un « Elle est bloquée, c'est inutile. « un peu agacé. Puis, c'est comme un retour sur terre, un rappel à la réalité. « Niels... » C'est murmuré, tout bas, alors que la panique continue de monter en toi. Il est là, à t'attendre au concert avec Drake et tu ne sais pas s'il va bien. Tu ne sais pas s'il y a eu des dommages quelconques là-bas. Tu tentes d'appeler au même moment que Nóra prend son téléphone. Ton téléphone ne parvient pas à appeler, c'est automatique, alors que Nóra confirme ne pas avoir de réseau non plus. Un soupire d'agacement, puis tes iris se relèvent vers le tatoué qui... te demande service. T'aurais été persuadée qu'il ne demande à tout le monde sauf toi, pour être honnête. Tu le regardes un bref instant, dans l'incertitude, pour finalement te bouger. C'est plus fort que toi, tu laisses une main douce se glisser dans le dos d'Irene, dans une tentative pour la rassurer davantage, fouillant la poche du père afin d'en sortir le téléphone et lui donner. Tu n'allais pas fouiller son téléphone, à risque qu'il t'engueule pour ça, aussi.
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Huldufólk
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26.07.19 15:48
La secousse d’amplitude 5 a déjà fait quelques dégâts dans la ville. Les fondations sont mises à mal, et dans vos toilettes publiques en préfabriqué, vous faites partie des plus à risque. Momentanément perturbé par le tremblement, le conduit d'eau de la ville se remet en marche trop brutalement, et à quelques mètres de @Sær Jörvison, l'un des lavabos fissuré par le choc se brise un peu plus, envoyant un morceau d'émail directement dans son crâne. L'étourdissement se fait vite sentir alors que quelques gouttes de sang perlent, puis coulent. Rien de grave, en théorie, mais rester debout n'est pas conseillé - une commotion cérébrale n'est pas à prendre à la légère. Manque de chance, maintenant que le lavabo ne tient plus le choc, l'eau se répand sur le sol plus vite qu'avant. Est-ce-que le trou sous la porte suffira à garder le niveau d'eau à un minimum, ou est-ce-qu'il est de votre devoir de trouver un moyen de diminuer sa montée ? Une chose est sûre, ce n'était pas le bon jour pour porter des chaussures en daim.
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28.07.19 17:01
C’est la panique la plus totale et pourtant, tu te sens étrangement calme. Bien plus que devant ce qui aurait dû t’arriver aujourd’hui en tout cas. Devant toute cette foule, à vérifier sans cesse si tout est bien placé, si tu as bien travaillé, si Rakel est fière de toi. Là, alors que le sol se met à trembler, ton coeur reste bien moins serré qu’à l’accoutumé. Bien moins inquiet. Comme quoi. Alors tu lances un regard compatissant au père de famille, tu laisses les autres parler, échanger, râler, pousser une porte qui ne souhaite pas s’ouvrir. Le réseau ne passe plus, et tu ne cherches même pas à vérifier le tien. Ton téléphone est vieux et obsolète. Si le leur ne fonctionne pas, aucune raison que le tien réussisse à se connecter à quoi que ce soit. Alors tes mains se triturent entre elles, ton nez se fronce, et tu réfléchis. Il y a toujours les fenêtres, mais elles sont haute, et l’opération serait dangereuse. En particulier pour la petite gamine qui tremble de peur. Et puis d’un coup, d’un seul, tu sursautes. Le bruit des vannes qui s’ouvrent brutalement te fait faire un bond de dix mètres pour t’éloigner de la source du chahut, mais ton regard se fait vite happer par la première victime de votre pauvre journée. Un éclat vole en direction de son crane, bien trop vite pour que quiconque puisse y faire quelque chose. Très vite, c’est la vue du sang qui te fait reprendre ton souffle. Ça, et le bruit de l’eau qui continue de couler. À cette vitesse, si le moindre fil électrique finit par péter, vous allez finir dans de sale drap. Alors tes gestes se font instinctif. Tes yeux parcourt la pièce rapidement à la recherche d’une vanne d’eau, sans parvenir à trouver ce que tu souhaites. Elle est sans doute bien cachée derrière la paroie. Et donc inaccessible. Ton autre solution est donc toute simple, mais son efficacité est discutable. Tes mains agrippent rapidement ta chemise pour tenter de boucher le tuyaux fuyant à grandes eaux. Ça coule moins, au moins. C’est toujours ça de pris. « Quelqu’un peut s’occuper de lui ? » Tu pointes le pauvre Saer du menton, avant de montrer la fenêtre en hauteur au père de famille. C’est peut-être périlleux, mais c’est tout ce que vous avez comme solution à l’heure actuelle. En espérant que la terre ne se remette pas à trembler.
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28.07.19 23:11

T'es en train de bouillonner, toujours appuyé contre ta porte avec l'espoir vain qu'elle finira par céder sous ton poids plume. Pour tout dire, t'es surtout un peu perdu, et l'incompréhension de la situation te fait oublier la remarque acerbe que tu aurais aimé lancer à Bethany pour contrer sa logique imparable. Du peu que tu as compris, ils sont plusieurs à se connaître. Merci pour les présentations. Quoi qu'il en soit, ça ne fera évidemment pas avancer le schmilblick et vous êtes toujours bloqués, sans électricité et sans réseau. Pas que tu n'apprécies pas la compagnie de tes nouveaux acolytes, mais plus vite tu seras sorti de cet enfer, mieux ce sera pour tout le monde - autant pour tes nerfs que pour les leurs.

Instinctivement, tu suis le regard de ton voisin le plus proche. La fenêtre, évidemment. Votre seule issue ? Un coup d’œil sur les personnes présentes t'arrache un sourire. Si tel est le cas, vous êtes dans de beaux draps. Tu fais un pas en direction de ce qui semble être l'unique espoir du moment quand un bruit soudain te fait sursauter. De là, tout va très vite. Un projectile traverse ton champ de vision périphérique puis disparaît. Tu n'as pas le temps de réaliser ce qui vient de se passer qu'un éclair fulgurant te traverse les tempes - tu portes la main à ta tête et contemple quelques secondes le filet rubis qui serpente le long de tes doigts.

« Attention à la môme, ça doit faire peur. Si ça c'est pas un coup de chance. » Tu ironises à moitié mais ne fais pas trop le malin, gamin, t'as déjà la tête qui tourne et les jambes qui flanchent. Quelques pas en arrière, tu te laisses glisser le long de la porte et tu atterris dans l'eau qui continue de monter. Est-ce que c'est bien pertinent de boucher la seule sortie d'eau possible pendant que Verde s'efforce justement de diminuer le débit du tuyau ? « Te fais pas de bile, jsuis assez grand pour me débrouiller tout seul. » Va dire ça à la terre qui tourne et aux petites étoiles qui scintillent dans le décor. Ta tentative infructueuse de tenir sur tes deux jambes vient merveilleusement illustrer ton propos, emportant ton ego dans la glissade qui te ramène à ta position précédente. Bingo.



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Anonymous
Invité
29.07.19 10:55
S'il n'y a rien d'appréciable à te retrouver coincé dans les toilettes publiques avec un ensemble majoritairement d'inconnus, tu es au moins rassuré d'avoir Irene avec toi, et tu as d'ailleurs une pensée vers Rakel qui, si elle est certainement a l'abri, n'a aucun moyen de savoir ce qu'il en est de sa fille. Mais si cette pensée te traverses l'esprit en voyant face à toi Lilith, tu reviens bien vite à la réalité alors que tu te retrouves, téléphone en main, et réseau saturé, coupé, bref, inusable. Comme visiblement, pour le reste du monde autour de vous. Un bruit sourd te fais sursauter et bouger, t'éloignant instinctivement de la trajectoire dans le but évident de protéger ton enfant. Et c'est l'autre homme, celui qui demandait pour avoir un téléphone, qui se retrouve dégueulassé de sang. Un éclat dans la tête, tu empêches Irene de voir ça et si tout se passe très vite, tu remarques que le niveau d'eau commences déjà à passer au delà de ta semelle de chaussures. Hors de question de déposer ta fille sur le sol, et si tu remarques le mouvement du jeune homme aux origines étrangères et sa vivacité d'esprit à boucher l'arrivée d'eau, tu es surtout inquiet pour l'homme qui est blessé. Et franchement en mauvais état. « Surtout, il doit rester éveillé ! » Tu dis en le fixant du regard, avant de te tourner vers le jeune homme qui bouche l'évier et de remarquer la fenêtre qu'il te montre du regard. Une fenêtre ça peut être une idée, même si elle est très haute, tu es l'un des plus grand en taille et tu devrais pouvoir au moins y accéder. Si quelqu'un porte ta fille du moins, tu n'auras aucun problème à ouvrir cette fenêtre bien trop haute sinon. Mais Irene, si tu n'as guère envie de la laisser au sol ou même de la confier à quelqu'un que tu ne connais pas, s'accroche à tes vêtement en pleurant, impressionnée par le bruit qu'il y a eu, du lavabo qui s'est éclaté. Si elle n'a vu le sang - tu y as veillé - elle ne tardera pas à vivre la pire journée de sa vie, tu en est douloureusement conscient. Mais il y a cette jeune femme, un peu en retrait et qui tremble comme une feuille, @Nóra Björndóttir. Si tu compatis pour elle, et si la panique n'est pas une solution dans ce genre de cas, rester apathique ne l'est pas non plus. « Hé, toi, restes pas dans ton coin vas l'aider. Il doit surtout pas s'endormir. Donne lui des claques s'il faut. » Tu dis en pointant Saer du doigt, pendant que tu négocies silencieusement avec Irene pour qu'elle se glisse dans ton dos et que tu puisses atteindre la fenêtre.  
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Anonymous
Invité
29.07.19 14:42
Je gérais pas bien les situations de crise. Et depuis quelques temps je gérais même plus les situations normales. J'avais perdu ma légèreté presque enfantine en toutes circonstances, ça n'aurait probablement pas aidé par ici après tout. L'enfant était bien entourée et tout le monde y veillait, mais le manque d'issues devenait un réel problème, le plus gros jusqu'à la seconde catastrophe. Cet éclat de lavabo qui vole dans la tête de ce mec qui, quelque part m'intimidait déjà. Ca fait bizarre de voir une telle blessure, je portais rapidement ma main à l'arrière de mon crane, sentant encore la longue ligne difficilement suturée qui le parcourait et grimacait, me perdant quelques instants dans les souvenirs de l'accidents, flous. Puis ce grand blond m'a un peu engueulée. Pas méchamment, il avait raison. J'avais encore du mal à retrouver mes marques, l'idée d'urgence, les choses à faire, mais ça excusait pas, et tout ça n'était pas à propos de moi, j'ai marmonné un petit Oui, désolée avant de m'éxécuter, le tenir éveillé. ça m'allait plutôt bien comme mission au bout du compte, je me sentais impliquée, je voulais pas que quelqu'un d'autre risque de se trouver dans ma situation sans agir, je m'en serais voulue.

Pour ce qui était des baffes, j'étais moyen convaincue, pleine de bonne volonté, mais quand même pas convaincue. Ce mec et son regard sombre, plus la blessure, même s'il ironisait dessus, je me voyais difficilement le faire, ou même le voir accepter mon aide mais j'avais plus franchement le choix, si ?

Je me suis accroupie près de lui, ignorant les pieds mouillés et le monde autour Hey... faut vraiment que tu restes avec nous. On peut parler ? Ca m'avait aidé un peu, si tu te sens capable sinon on trouve autre chose? je marquais une pause, consciente de parler beaucoup et complétais avec une simple présentation Moi c'est Nora et puis je sais pas, l'investissement dans cette nouvelle tâche, la peur d'échouer et de le mettre en danger, j'ai eu l'impression qu'il allait perdre connaissance, alors j'ai pris Hrnaf au mot et l'ai giflé. Pas fort, pas pour lui faire mal, mais assez pour le réveiller. Et puis avec 5 secondes de recul et en voyant ses grands yeux surpris, j'ai pas trop su dire si j'avais bien fait, ou si je l'avais juste vraiment fâché.
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Bethany L. Williams
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30.07.19 17:34
Vous êtes dans une sacrée situation, tous. Un beau bordel dont tu ne sais pas comment vous saurez vous en sortir. Tu ne captes pas le regard du plus jeune alors que tu t'affaires à sortir le téléphone de Hrnaf de ses poches. En d'autres circonstances, une pique aurait été de mise pour l'emmerder, mais ce n'est clairement pas le moment. Plutôt, tu mets tes espoirs sur le téléphone qui, bien entendu, se veut inutile comme tout les autres.

Un bruit d'eau soudaine qui éclate te fait sursauter et si tu cherches d'abord la source au premier regard, tu en découvres rapidement ce malpoli plein de sang. Merde. Et le voilà, en train de bloquer la porte parce qu'il ne tient plus debout, parce qu'il doit clairement voir des étoiles à ce point-ci. T'as pas envie d'avoir à bouger un type inconscient. Encore. Tu jures tout bas et retire ta veste de cuir parce que voilà, ça allait sans doute mieux boucher que le tissu qui persiste à s'imbiber. Tu agis rapidement, tu l'apportes à l'homme accroupi près de la valve dans l'intention de revenir vers Nóra afin de voir si elle va bien compte tenu de ses traumatismes, mais aussi sa fragilité actuelle. Tu t'en voudrais s'il lui arrivait quoi que ce soit. Tu t'en voudrais de ne pas avoir pu la protéger pour lui, surtout. Sauf que voilà qu'il se remet à parler, le blond. Si d'ordinaire il t'énerve, il a raison et tu gardes un oeil avisé vers la jeune femme, lançant dans une sorte de réconfort mal placé qui est propre qu'à ta personne, dans une faible moquerie: " Si t'as besoin d'le gifler, tu me diras. " Parce qu'il mérite, qu'un peu, et tu te feras un plaisir de le garder réveillé via des gifles.

Ton attention se veut cependant de nouveau vite happé par la vision qui s'offre à toi. Celle de Hrnaf qui parle à Irene pour la mettre à son dos et... Qui semble se diriger vers la fenêtre. Il est sérieux, là? Ton coeur manque un bond à l'idée qu'Irene ne tombe au sol dans sa tentative d'ouverture de fenêtre. C'était hors de question, ça. Alors si ça manque de tact, tu lui parles en t'avançant déjà vers la dite fenêtre. T'es grande, toi aussi. Pas autant, il manque presque une tête, mais t'es grande quand même, alors peut-être..? " Fais pas l'imbécile, Hrnaf. Pas comme ça. " C'est un petit coup d'oeil vers Irene qui précise le "comme ça"; avec la gamine au dos. Puis de toute, vu sa carrure, c'était impossible qu'il traverse cette fenêtre minuscule. Tu tentes d'abord de l'atteindre, via un saut, puis la pointe des pieds. Tentatives primaires inutiles dans un "on ne sais jamais". Mais tu captes bien vite que vu la hauteur et la grosseur limitée de la dite fenêtre, ça te prendra plus qu'un petit objet à grimper. Alors ton regard se pose inévitablement sur Hrnaf comme il est le seul en état d'aider, malgré Irene à son dos. " J'saurai passer, mais faut que tu m'aides à grimper." C'est pas même une question sur ce coup-ci. Pas même une demande. C'est un fait et t'espère qu'il coopère.
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Huldufólk
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01.09.19 15:26
L’eau qui s’accumule sur les rebords du préfabriqué reste à un niveau raisonnable, et pourtant, le bâtiment n’est pas fait pour la contenir trop longtemps. Les tuyaux tremblent doucement, la pression du liquide n’aidant pas à leur bon fonctionnement, et alors que tout le monde est réparti un peu partout, une réplique arrive, une petite secousse que la majorité de la population sentira à peine, mais qui suffit pour briser définitivement l’équilibre de ce bâtiment de fortune. L’eau coule vers le fond, entraînant avec elle la structure toute entière, puisqu’elle n’est pas fixée au sol, et quand le mur possédant une fenêtre s’écrase au sol, vous aussi. Alors que @Verde Lanero glisse directement dans l’eau et cogne son dos brutalement à l’un des pieds d’évier en passant, le nez et la mâchoire de @Nóra Björndóttir rencontrent l’un des tuyaux rouillés, cassant quelques dents et blessant son os nasal. Si @Sær Jörvison s’en sort plutôt bien puisqu’il était déjà au sol, se contentant de rouler jusqu’au mur et de frapper sa tête blessée contre le préfabriqué humide, @Bethany L. Williams, @Hrnaf Hrundson et Irene s’écrasent directement sur la vitre, qui se brise sous le choc, envoyant des morceaux de verre un peu partout, mais surtout dans le ventre d’Irene, et sans doute ailleurs. Pour la petite, plus de peur que de mal, sans doute, mais le sang coule affreusement vite à cet endroit du corps, et sa panique n’aidera sans doute pas.

Le choc de la chute, en contrepartie, a permis à la porte de s’ouvrir d’un coup sec, les mécanismes de sécurité entrant enfin en marche. Vous êtes donc désormais tous réunis, debout ou non, sur le mur du fond des toilettes, la porte ouverte au dessus de vos têtes. Alors, parviendrez-vous à escalader, malgré le sol glissant, à l’aide de meubles qui ne sont peut être plus très bien accrochés à leur socle ? L’avenir nous le dira.



@Bethany L. Williams et @Hrnaf Hrundson, n'hésitez pas à tirer le dé d'intervention du Huldu pour savoir si vous êtes touchés par les morceaux de verre ou non. Si la réponse est oui, vous pouvez choisir vous-même où les bouts de verre se sont plantés, ou me demander de décider, la décision est vôtre. Groupe 5 | City Park 130107022 Vous n'êtes pas obligés de prendre en compte la réponse que les dés vous donneront, mais il y aura des conséquences si vous ne le faites pas. Groupe 5 | City Park 202404801
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01.09.19 17:23
Tout ce passe si vite. Le bordel ambiant, les engueulades, les réflexions acerbes, tu n’y prêtes pas grande attention. Toi, tout ce qui t’inquiètes, c’est l’eau qui continue de monter et la terreur clairement palpable dans le regard de la petite fille. Tu te revois un peu en elle. Dans cette angoisse bien présente. Et il est hors de question qu’elle ne s’en sorte pas indemne. Enfin a peu près fier de ton essaie, tu contemples le tuyaux bouché maladroitement par ta chemise. Ton regard a à peine le temps de se tourner vers Nora et Saer que pourtant, déjà, une deuxième secousse vient ravager la bâtisse trop fragile. C’est tout ce qui lui suffit pour s’arracher du sol et faire un tonneau auquel tu ne t’attendais aucunement. Brutalement, ton corps se met à chuter, alors que tu laisses échapper un cri de surprise. Mais le cri s'éteint bien vite au profit d’une exclamation de douleur muette. Le choc de ton dos sur quelque chose de dur te coupe littéralement le souffle. Ta poitrine semble s'écraser sous son propre poids, tes oreilles bourdonnent lourdement, ta vue se fait vacillante. L’espace d’un instant, l’espace de quelques secondes, tu te demandes si tu n’es pas en train de perdre connaissance. Et en toute honnêteté, tu aurais préféré.


Parce que la suite, elle, est sûrement bien pire à vivre que tout le reste. La sensation de ne plus parvenir à respirer, de n’être capable que d’expirer lentement dans un gémissement lent et pittoresque, l’incapacité de réellement bouger pour te sortir de l’eau, tout commence à te faire paniquer. Tu as les yeux grand ouvert pourtant. Tu vois les autres bouger, tout aussi angoissé que toi. Tu vois du rouge tacher le haut de l’enfant, tu vois Nora au visage couvert de sang. Tout te semble passer dans une lenteur exécrable, alors que tu es désormais incapable de respirer correctement, alors que tes muscles se raidissent et que tu parviens à peine à sortir la tête hors de l’eau au prix de bien trop d’effort. La douleur est violente et ce n’est même pas la pire. Non, la pire, c’est le sentiment d’étouffer. C’est cette cage invisible qui enlace tes poumons et qui t’asphyxie lentement, mais sûrement. Il faut sortir de là. Il faut sortir de là, et vite.
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02.09.19 0:31
Tu ne cèdes pas à la panique, surtout pour ta fille. Ce n'est pas une situation habituelle ni même appréciable, et tu sens bien la tension qui anime chacune des personnes ici présentes. Irene sur le dos, tu finis par te stopper quand tu entends Lilith te dire de ne pas faire le con. Ce n'est certes pas conventionnel, ni totalement prudent mais ça, tu ne t'en es pas rendu compte sans son intervention. Et si dans d'autres circonstances tu lui aurais certainement demandé de s'occuper de ses affaires tu te ranges à son côté pour le bien des autres personnes enfermées dans le préfabriqué fébrile. Mais une réplique fait capoter vos plans, et tu n'as même pas le temps d'aider Lilith avec une courte échelle que le monde se renverse. Déséquilibré, tu cherches à protéger ta fille de ton poids entrainé par la chute, mais le pire se précise encore.  La fenêtre que vous essayiez d'atteindre se craquelle sous ton poids déplacé par la secousse et le préfabriqué renversé, et le verre érafle ton enfant. Tu ne t'en rends pas compte tout de suite, légèrement sonné par le carambolage, des éclats de verre t'ayant surtout évité - même si plusieurs d'entre eux t'ont éraflé le visage, tu blanchis surtout à cause de ta fille. Irene qui pleure et son tshirt devenu rouge par endroits, tu regardes avec une peur panique dans les yeux Lilith qui était elle aussi au premier rang. « Irene, Irene, Irene. » Il y a de la panique dans ta voix alors que tu répètes le prénom de ton enfant, essayant de voir ses blessures, oubliant absolument tous les autres occupants. Tu n'as d'yeux que pour ta fille et tu t'empêches de craquer pour elle, ta main caressant doucement son visage de poupon en essayant de ne pas laisser envahir par le stress et la crise de nerfs. Tu n'arrives pas à voir si les plaies sont profondes ou bien superficielles, mais voir le sang te suffit à imaginer le pire. En relevant la tête tu remarques la porte ouverte, et la possibilité de sortir qui se rapproche du parcours du combattant. Et si tu étais persuadé que d'autres personnes pouvaient vous venir en aide, tu n'hésiterais pas à crier à pleins poumons pour qu'on vienne sortir ta fille de là. Mais la scène est catastrophique, et comparé au reste tu t'en sors pas trop mal, comme si le Huldu t'avais protégé alors que tu aurais préféré mille fois qu'il protège ta gamine innocente. Peut-être que moins obnubilé par la sécurité compromise de ta fille, tu aurais remarqué l'éclat de verre coincé dans ton épaule bloquée, t'arrachant une grimace de douleur alors que tu t'obliges à te relever. Pas question de rester couché dans l'eau, tes cheveux sont déjà trempés comme tes vêtements d'ailleurs, mais tu as du mal à coordonner tes mouvements, Irene pleurant de peur et d'une douleur que tu aurais tant voulu lui éviter. Dans l'entreprise heureusement, la plupart des morceaux de verre ne sont pas resté contre sa peau, et un seul semble s'être planté dans son ventre. La peur de l'enlever et de la voir se vider de son sang t'empêche d'y toucher, d'autant que si tu étais médecin ou du moins infirmier, tu saurais qu'il n'y a pas de risques autres qu'une cicatrice car le verre n'est pas rentré très loin.
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Bethany L. Williams
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08.09.19 11:59
T'as jamais vraiment connu les tremblements de terre depuis ton arrivée ici, et c'est une horrible immersion que voilà, avec ce type qui a la tête sonnée, l'eau qui vous envahie peu à peu. Et si vius croyez à une sortie soudaine en pensant pouvoir sortir par la fenêtre et éventuellement leur débarrer la porte, leur peuple imbécile ou qu'importe la croyance qu'ils ont qui en semble coupable décide que le destin sera autre. Parce que le monde semble virer à l'envers alors qu'au fond, ce n'est que vitre abris qui déconne, mais vous déstabilise et t'amène au sol contre la fenêtre avec Hrnaf et Irene. Fenêtre qui lâche sous votre poids et s'éclate en morceaux. Tu as la sensation d'une gorge brûlante en sa surface par les quelques bouts de verres, des éclats, qui auront abîmés ta peau, mais tu es vite déstabilisée par l'élancement à ta main tandis que tu constates bien vite le gros bout de verre coincé dans ta paume tandis que tu tentes de te relever. Mais malgré ta main tremblante par les nerfs effleurés par le verre, c'est la voix paniquée de Hrnaf qui t'inquiète davantage pour constater le pire; le ventre en sang de la douce Irene. Tu lâches un juron tout bas, remarquant aussi le verre qui s'est logé dans l'épaule du tatoué. " Faut enlever tout ça. " T'en est pas certaine, mais à ta logique, laisser le verre-là risque de causer plus de dégât, surtout si une autre secousse parvient. Tu ne réfléchis pas plus loin alors que tu retires le bout de verre au mieux de ta main, serrant les dents dans une plainte mi-contenue. Tu entends les pleurs de la petite, tu entends une respiration erratique qui n'est pas la tienne. Tu trouveras la source plus tard, incapable de voir autre chose que le sang à proximité, arrachant un morceau de tissu de ta chemise couvrant ta camisole afin  de te bander la main, mais tu la retires bien vite afin de l'utiliser en bandage pour Irene, mais non sans oublier d'en déchirer un second morceau pour Hrnaf. Si tu ne touches pas la petite de risque de te faire engueuler par le père, tu retires ceci dit son morceau de verre le plus possible d'un seul coup. Dans le pire des cas, il allait mal réagir contre toi en échange et ce ne serais que mérité.
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03.10.19 10:37
Plein d'inquiétude face à cette situation ubuesque dans laquelle tu es, concentré sur ta fille qui pleure et qui as peur. Incapable de voir et d'entendre autre chose qu'elle d'ailleurs, tu ne prêtes pas attention aux bruits extérieurs indiquant que plusieurs personnes cherchent à vous prêter mains forte. Mais si tu ne les entends pas, tu n'entends pas non plus Lilith ni ne la voit s'approcher afin de t'enlever le bout de verre coincé dans ton épaule douloureuse. Tu la pensais démise simplement, mais le cri de douleur qu'elle t'arraches en même temps que le bout de verre t'obliges à reconsidérer la question. Ta colère, elle, retombe comme un soufflet face à ta fille qui pleure encore plus, ayant peur à présent pour toi et tes muscles contractés qui t'arrachent des grimaces désagréables. « Ma chérie, ça va aller, ça va aller. » Tu répètes encore alors que tu n'en as aucune idée, mais il est hors de question que tu restes comme ça avec ta fille qui souffre. L'adrénaline sans doute qui gonfle tes muscles, et si tu n'as pas vraiment les idées claires tu essayes d'aviser la distance qui vous séparent de la porte et du parcours du combattant que ce sera pour aller jusqu'en haut. Il t'es difficile de te concentrer avec ta fille dans tes bras, son tshirt licorne taché de son propre sang et déchiré par endroits. Tu veux sortir de là, tu veux qu'un foutu islandais vienne vous aider à vous en sortir, mais surtout et avant tout, que quelqu'un s'occupe de ta fille. « Aide moi. » Tu dis à Lilith, essayant de cacher ta panique dans cet enchevêtrement de sensations et d'émotions. La porte est bien trop haute pour que tu puisses sortir facilement, et à présent que la vitre est une sortie impossible, tu demande au Huldu d'au moins épargner ta gamine. Tes yeux s'accrochent à une personne tout en haut, qui semble tout aussi exténuée que vous, certainement son ascension au dessus du préfabriqué qui explique cela. Pourtant tu ne parviens pas à l'atteindre et tu fais ton égoïste en ne pensant qu'à toi mais surtout ta fille. Dans un sursaut de confiance que tu n'aurais jamais eu dans d'autres circonstances, tu grimpes sur des meubles peu stables, juste assez pour pouvoir tendre ton enfant vers cet homme qui ne cherche qu'à vous aider, au vu de ses paroles encourageantes. Pourtant tu sais, tu le sens, que tu n'arriveras pas à suivre ton enfant tout de suite et alors que tu essayes de la lui confier, tu n'y parviens pas à cause de ton épaule qui faillit au dernier moment. Tu glisses sur le meuble et si tu évites à ta fille de se faire mal à nouveau, le frottement sur tes chevilles les rendent brûlantes de douleur. « Putain ! » Tu craches la grossièreté comme une libération, même si devant ta fille ce n'est pas la meilleure des choses - mais elle en entendra certainement d'autres quand les autres seront sortis de leur léthargie. « On recommence. » Qu'importe le nombre de fois qu'il te faudra, aidé ou non de Lilith pour tenir les meubles, mais tu parviendras à sauver ta fille et à ce qu'elle soit vue par le médecin.
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08.10.19 17:48
Quand j'ai frappé Saer, pour être sure qu'il reste conscient, j'avais quelque part peur de m'en reprendre une, ou qu'il se fache de n'importe quelle manière.

Considérant ce qu'il s'est passé ensuite, j'aurais préféré. Comment dire qu'après un accident et une blessure quasi mortelle à la tête, ce genre de catastrophe devenait un peu trop courantes. Et si la douleur ne m'avait jamais vraiment quitté depuis mon réveil, elle était bien différente, je sentais le goût du sang dans ma gorge, vestige des deux molaires cassées qui me forceraient visiblement à surpasser ma flemme et prendre rendez vous chez le dentiste, du moins si je m'en sortais vivante. Si je chassais cette idée depuis le début, cela devenait de plus en plus dur, entre la douleur aiguë dans mon nez, la vision de Saer, à quelques mètres de là, toujurs peu réactif, la chute de l'autre garçon, et tout ce sang, cette petite fille blessée, c'était trop. Et si je pouvais pas me permettre de me laisser à ce point dépasser, le père de la gamine m'ayant même déjà engueulé pour ça, c'est dur, parce que pour moi, l'accident, la peur d'y passer, c'est récent. Très. Trop.

Mais il fallait bien continuer, et la douleur ne partirait pas d'elle même, alors je tâchais d'arrêter le saignement de mon nez avec deux boules de papier qui m'arrachaient un gémissement de douleur alors que je les plaçais, puis je me tournais vers les autres personnes présentes. Si le sort de la petite Irene m'inquiétait, Bethany semblait déjà les aider. Et si je me sentais démunie, la douleur me désorientait un peu, j'arrivais pas à réfléchir et puis j'étais pas franchement de taille pour l'aider à porter une enfant, alors dans l'immédiat, j'allais essayer d'aider les autres.

Je me précipitais vers Verde, qui n'avait presque pas bougé après la chute et qui était dangereusement submergé, s'il semblait réussir à maintenir sa tête hors de l'eau jusqu'ici, je venais l'aider à se redresser, afin de le mettre hors de danger de manière plus permanente, avec cette eau qui monte, doucement Je sais pas comment te faire le moins mal possible, mais faut que je t'aide à te redresser! j'attendais de voir s'il me répondait, s'il pouvait me répondre, en attendant, je jetais un rapide regard à Saer, le choc n'a pas semblé trop violent pour lui, du moins, je l'espérais.

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Huldufólk
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10.10.19 23:54
Une alarme qui résonne dans toute la ville se fait entendre, pour vous signaler que les secousses sont terminées, alors que le bruit des sirènes de pompiers se fait de plus en plus fort. Toutes les équipes sont de sortie, et il ne leur faudra sans doute pas longtemps pour repérer le préfabriqué renversé. Surtout pas alors que l’homme qui continue de vouloir attraper Irène est rejoint par une jeune femme, qui appelle aussitôt à l’aide le plus fort possible, entraînant cinq autres personnes à les rejoindre. Bien vite, les pompiers sont prévenus, et dans quelques minutes, ils lanceront une corde pour venir vous chercher un par un, pour éviter de prendre le risque de vous blesser encore plus en remettant le préfabriqué à l’endroit. En attendant, les inconnus vous crient que les secours arrivent, et ils ont l’air bien décidés à attraper au moins Irène le plus vite possible.
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14.10.19 5:13
Tout semble aller vite, trop vite. À un moment tu tombes, tu te blesses, le verre transperce ta peau. Ta main, ton cou. Puis c'est Irene, sa voix, ses pleurs. C'est la vision du sang sur toi, sur les autres. C'est qu'un tremblement de terre et pourtant, c'est tel une catastrophe de trop grande envergure. Un véritable bordel qui s'est créé en moins de deux parce que soudainement, leur supposé peuple caché vous veut du mal. Tu lui retires le bout de verre, à Hrnaf. Parce que ça te semble le plus logique, le moins incapacitant. Tenter de sortir d'ici, avec du verre dans l'épaule? De quoi se détruire encore plus les muscles et si tu le détestes pour tout le passé qui vous relie, tu ne veux tout de même pas qu'il se détruise les nerfs au point d'en perdre usage de son bras ou de sa mobilité. T'es garce, mais pas entièrement, mine de rien.

La panique est dissimulée, mais tu te doutes qu'elle est là. Dans sa voix, alors qu'il te demande de l'aide. Lui, te demander de l'aide. C'est une situation désespérée, visiblement. Pourtant, tu hoches la tête, tu ne réfléchis pas plus loin. Tout ce qui compte, c'est faire sortir Irene et idéalement vous tous. Nóra, au moins. Qu'importe. Tu jettes un oeil rapide vers la jeune femme, d'ailleurs, afin de t'assurer que tout va bien. Elle bouge, elle est en vie, elle aide les autres. Et c'est tout ce qui compte. Tu vas la ramener à Niels ou ce sera les types qui ont grimpés le préfabriqués qui l'aideront à s'y rendre, qu'importe, mais tu allais t'assurer qu'elle revoit son frère. Peu importe si toi, tu dois rester ici en attendant. Et comme elle semble apte à gérer d'où elle est, tu aides Hrnaf pour la petite. Il glisse avant même que tu ne puisses poser un geste, il lâche un juron et déclare qu'il va recommencer. Une main s'amène au meuble, tu tentes même d'y prendre poids avec une partie de ton corps, avec ta cuisse, ta hanche, histoire de t'assurer que ça ne bouge pas, laissant une seconde main se porter au dos de Hrnaf. Ce n'est pas grand chose, mais tu devrais pouvoir lui donner un point d'équilibre ainsi, même sommaire. Un point supplémentaire qui pourrait l'aider à ne pas basculer et si c'était le cas, tu le ressentirais et tu saurais peut-être limiter les dégâts de la chute. Les inconnus vous lancent des remarques sur les secours et tu espères que cette fois, lorsque l'ex de Rakel soulèvera Irene, elle saura quitter les lieux et être saine et sauve.
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