Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 :: Reykjavik :: Évent Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Groupe 5 - Crimes et châtiments
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
06.07.20 2:18



EVENT
LAURELEÏ REYRDÓTTIR, MAXIMILIAN FILIPSON, CHRISTIAN SIGUDORSSON, ALEKSY KOVACS



C’était une belle journée, pourtant. Vous aviez tous décidé d’en faire quelque chose, des idées plein la tête et plein le cœur. Mais elle est arrivée, comme l’annonce du jugement dernier, dans votre boîte à lettres : une enveloppe, officielle, avec un sceau qui brille et votre nom écrit en lettres capitales. Alors vous l’avez ouverte, et à l’intérieur, vous avez trouvé un seul papier, en carton, avec des lettres de journaux différentes, dignes des pires romans thrillers, qui écrivaient toutes le même texte : « Je connais votre secret. » Puis une adresse, une heure, et rien d’autre. C’est sûrement une plaisanterie de mauvais goût. C’est peut être un piège. L’adresse ne vous dit rien qui vaille. Pourtant, le souvenir des élections et des secrets dévoilés au grand jour ne cesse de revenir dans votre esprit pendant cette journée. Et lorsque l’heure approche, vous avez tous décidé d’y aller, ne serais-ce que pour vous assurer que le tout n’est qu’une large plaisanterie.

Peut être que vous avez un secret à cacher. Peut être que vous en avez trop. Toujours est-il que vous entrez tous dans le commissariat, à l’heure prévue, la porte se refermant derrière le dernier arrivant en un cliquetis presque funèbre. Il vous faut peu de temps pour réaliser que vous êtes enfermés, mais déjà, vos yeux sont ailleurs. Le commissariat est vide, affreusement vide – et si toutes les sorties possibles sont condamnées, vous distinguez clairement les bureaux des employés et les cellules de dégrisement au fond de la pièce. Mieux encore, vos yeux sont happés par les écrans d’ordinateur de chaque poste, même celui de l’accueil – tous transmettent le même message, écrit en vert sur un fond noir : « Crime avoué, à moitié pardonné. » Vous ne pouvez pas sortir. Le prix : vos secrets. Oserez-vous les dire à haute voix, ou serez vous condamnés à trouver un autre moyen de vous échapper ?
codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
06.07.20 20:44
La curiosité ta poussé trop loin, cette fois-ci, LaureleÏ. Tu le sens. La curiosité que tu as envers à peu prêt tout t’a poussé à, lorsque tu as ouvert cette lettre, de t’y rendre à cette adresse écrit, même si rien ne te disait d’y aller. Tu n’as pas beaucoup de secret, dans ta vie, et surtout, tu n’as jamais vraiment jugé important l’avis de qui que ce soit. Surtout pas depuis que tu revis. Depuis que tu es revenu ici, et que tu essayes de reprendre ta vie en main. La vérité, c’est que tu n’as pas beaucoup de secrets que tu as peur de voir éclater en grand jour, mais cette lettre te laisse curieuse, et c’est plus fort que toi. Sans savoir ce que ça allait amener, tu t’es dirigé vers cette adresse, qui aurait pourtant dû te sonner des cloches d’alerte. Le commissariat. Ça aurait dû t’éveiller quelque chose, un sentiment d’urgence, mais pourtant, tu t’y rends. En chemin, tu croises un de tes professeurs, Maximilian. Tu le connais assez pour dire qu’il est une bonne personne et quand vous voyez que vous vous dirigez à la même adresse, tu lui proposes de te suivre, de t’y accompagner, juste pour s’assurer que cette plaisanterie ne ferra du mal à personne. Il accepte, Max à un grand cœur, et vous vous dirige donc ensemble. Tu es celle qui ouvre la porte du commissariat, lentement, et ta première envie est d’y appeler quelqu’un, mais tu remarques vite que la pièce est vide. Jetant un regard surpris vers le professeur, tu y entres, et à peine les deux dernières personnes y entre aussi que la porte se referme derrière vous, dans un bruit qui te fait froncer les sourcils d’une légère craints qui te prend.

Tu t’y avances lentement, la curiosité te prenant aux triples, et tu vois vite que l’endroit est vide de présence, si ce n’est que vous quatre. Non seulement ça, mais tu vois très bien les cellules au fond, et cette vision d’horreur te laisse un long frisson te parcourir le dos. Mon dieu… C’est parfait pour un film d’horreur tout ça, et ça te fait de moins en moins plaisir. Tu commences à perdre ta mine intriguée pour une plus soucieuse, quand tu t’avances vers les écrans. Crime avoué, à moitié pardonné. Lentement, tes traits se tirent, tes épaules se contractent. Crime avoué. La seule chose à laquelle tu peux penser, c’est Daphy. Daphy, cette image parsème ton esprit, alors que tu te sens pâlir de plus en plus. Comme un étau qui se resserre sur ta gorge, tu sens ta voix s’y perdre, comme autre fois. Parce que tu l’as revois, encore et encore. Ton corps commence à trembler, alors que tu viens refermer tes bras lentement autour de toi. Comment c’est possible? Qui? Tu baisses les yeux, quand tu sens ceux-ci s’humidifie de plus en plus de larmes. La vérité, c’est que tu ne t’es jamais pardonnée. La vérité, c’est que tes mains y sont encore tâchés. Tu te sens reculée, jusqu’à rencontré le torse de Max. Tu as envie de crier, de dire quelque chose, mais plus rien ne sort. Seulement les larmes.
Prend ma main, Daph! Prend ma main! Ne me lâche pas!
Revenir en haut Aller en bas
Christian Sigudorsson
Christian Sigudorsson
Pseudo (prénom) | Pronom : Nao | elle
Messages : 46
Avatar : Ian Somerhalder
A Reykjavik depuis : Deux mois à peine.
Âge du perso : Tout juste trente six ans et le corps de rêve qui va avec.
Emploi/études : Médecin urgentiste à l'hôpital de Reykjavik
Célébrité : 4/10 A Reykjavik depuis deux mois seulement, mais fréquente beaucoup les bars et est apprécié comme médecin des urgences.

We're all stories
Mes proches:
09.07.20 10:44
C’était, au départ, une matinée comme une autre. Chris s’était levé assez tard, car il ne prenait son poste que dans la soirée. Les pièces principales de la colocation étaient vides. Certains étaient partis, ou dormaient-ils tous encore ? Il ne le savais pas et n’avait pas envie de le savoir. Depuis son arrivée dans le coin, il avait au maximum laissé les jeunes tranquilles. Un café et un journal plus tard, il était parti prendre sa douche tranquillement. Ce n’est qu’en sortant de la salle-de-bain, avec une serviette autour de la taille, qu’il avait aperçu le courrier sur le comptoir de la cuisine. Quelqu’un avait du aller chercher le courrier et le déposer là. Ce n’était pas exceptionnel en soi, il y avait toujours au moins un des coloc pour y penser. Mais ce qui était étrange c’est la lettre qui trônait sur le petit paquet, sur laquelle était noté son nom. Christian n’avait déclaré cette adresse à personne. Son cousin était la seule personne qu’il connaissait à savoir où il habitait. C’était vraiment étrange. Il avait donc fini par l’ouvrir sans grande conviction. Après quelques recherches sur google et l’enfilage d’un pantalon et d’un tee-shirt, il avait fini par prendre la route.

Christian avait imaginé de mille façons possibles cette journée libre : télé et canapé, restaurant et bar, film porno peut-être ? En tout cas, il n’avait pas une seule seconde émis l’hypothèse de se retrouver devant les portes d’un commissariat, ce qui eut le don de le faire grogner et afficher sa tête des mauvais jours. Il hésita un très long moment devant la porte. La lettre n’était clairement pas une demande officielle de se rendre au poste. C’était obligatoirement un canular. Un gosse qui devait s’amuser. Ou un patient qui avait décidé de le faire chier aujourd’hui. Il ne savait même pas pourquoi il était venu. Au fond de lui, il y avait cette sorte de malaise. Chris n’avait rien à cacher, s’il n’était question que de secrets, il se moquait bien de ce qui pourrait être dit de lui. Si certains étaient angoissés à l’idée que leurs perversions soient dévoilées, lui s’en fichait éperdument. Alors pourquoi était-il venu ? Quel genre de nouvelle avait-il peur de voir circuler en ville ?


La peur probablement très enfouie qu’un secret dont il n’avait peut-être même pas conscience lu-même, ou une curiosité maladive, ou tout simplement l’envie de régler cette histoire au plus vite pour aller s’affaler dans le canapé, lui fit ouvrir la porte. Plusieurs sensations l’envahirent alors. Premièrement, quand il croisa le regard de Max, il sourit. C’était ça en fait, juste une blague n’est-ce pas ? De celles que l’ont fait pour un enterrement de vie de célibataires ? Puis la confusion l’emporta quand il se rendit compte que les trois autres personnes présentes ne semblaient elles-mêmes pas savoir ce qu’elles fichaient là. Le premier réflexe de Chris fut de faire le tour de la pièce. Les mains dans les poches, il observa les fenêtres et portes condamnées. Quand les écrans affichèrent leur message étrange, il sentit son estomac se nouer. Mais des années de pratique lui avaient appris à refouler ça tout au fond, bien bien au fond, à fermer ce tiroir à double tour et à ignorer les appels au secours de son coeur. Il garda sa mine blasée et afficha même son éternel sourire moqueur au coin des lèvres :

- C’est un escape game c’est ça ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
09.07.20 17:04
Cette lettre t’a surpris. Tu ne peux pas nier avoir eu une légère appréhension en l’ouvrant, à cause du sceau officiel dessus, avant de soupirer longuement. Le message à l’intérieur n’avait pas du tout l’air sérieux, pour toi c’était une farce, rien de plus. Pourtant tu te souviens avoir passé quelques longues minutes, assis sur une chaise de la cuisine, à réfléchir quel secret pourrait être concerné. Tu ne voyais vraiment pas de quoi il pourrait être question, tu n’as pas souvenir de cacher quelque chose, même ton alcoolisme ne t’a pas effleurer l’esprit. Alors tu as abandonné l’enveloppe sur un coin de ton bureau pour vaquer à tes occupations de la journée. Tu n’avais pas du tout prévu de t’y rendre, tant pis si la personne avait vraiment un secret sur toi et qu’elle allait le délivrer à tout le monde. Seulement ta décision fut rapidement changé lorsque tu as croisé Laureleï, une étudiante qui est devenue la stagiaire de ton colocataire. En échangeant un peu avec la jeune fille tu as rapidement compris qu’elle se rendait à l’adresse où tu aurais du aller d’après le message. Tu as hésité, un très court instant, avant de lui proposer d’y aller ensemble. Tu n’étais vraiment pas serein à l’idée de la laisser y aller toute seule.

Alors vous voilà à l’intérieur du commissariat, en compagnie de deux autres personnes. Si une des têtes ne te dit rien, tu es bien content de reconnaître Chris, même si ça ne te dit pas pourquoi vous êtes là. Est-ce vraiment une farce ? Ça te parait un peu gros pour n’être qu’une vulgaire plaisanterie. Après les élections, où les secrets de tous les candidats ont été dévoilés, tu te méfies. En plus, les souvenirs de l’été dernier lors du tremblement de terre te reviennent à l’esprit, faisant monter d’un cran ta méfiance. Tu préfères rester sur tes gardes, même si tu adresses un sourire à ton ami qui est le premier à prendre la parole. « Gratuit en plus, mais quelle chance » L’humour ne peut pas faire de mal, ça vous évitera de paniquer inutilement. De toute façon, pour le moment la situation n’est pas encore critique, ça ne fait que quelques minutes que vous êtes là, dans un commissariat, quelqu’un devrait bien finir par arriver. C’est un bâtiment important, il ne peut pas être laissé à l’abandon comme ça, ce n’est pas normal.

Tu n’as pas vraiment le temps de commencer à fouiller ou de poser plus de questions, ton regard se pose sur Laureleï qui a reculé jusqu’à toi. Elle tremble, les bras enroulés autour de son corps. Elle semble vraiment mal d’un coup. Tu ne sais pas si c’est l’idée d’être coincée qui la stresse, ou les secrets dévoilés qui la rendent malade, mais tu ne comptes pas la laisser seule face à ses démons. Tu déposes tes mains sur ses épaules avec douceur, te penchant légèrement en avant pour essayer de voir son visage. Elle ne dit rien, mais tu veux voir l’ampleur de sa détresse pour adapter ta réaction. « Laureleï, ne t’en fais pas, je suis là. Chris est là avec moi aussi. On ne va pas te laisser toute seule et surtout on va trouver une solution pour s’en sortir tous ensemble. » Tu ne sais pas trop si tes paroles auront un effet ou pas, mais lorsque tu relèves la tête tu croises le regard de Chris, puis celui du dernier prisonnier du jour. « Il doit bien y avoir un moyen de sortir de là. Si on prend l’idée d’un escape game, on devrait pouvoir trouver des indices en fouillant l’endroit. L’important c’est de bien partager ce qu’on voit et bien se répartir les tâches pour éviter de fouiller tous au même endroit. »
(c) AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
10.07.20 19:38





Nous sommes le six juillet, il est 18h00 - la nuit tombera à 23h30, et le jour se lèvera à 3h30. Les nuits sont courtes, à cette période, et il ne fait pourtant déjà qu'une dizaine de degrés dehors - pour l'instant.

Le mot ne va pas tarder à passer dans la ville : si vous pensez être les seuls enfermés, vous avez tort. A travers la ville, on peut déjà recenser 38 cas d'enveloppes menaçantes, et on compte toujours. On ne sait pas si le phénomène se limite à la capitale. La police, pour une raison obscure, n'est pas dans le commissariat, qui lui aussi sert de prison à certains citoyens. Paniqués, ceux qui cherchent une sortie et ceux qui attendent à la maison ont commencé à appeler, envoyer des messages, tracker les GPS. Un seul problème : trop de communications en même temps ont mené à une saturation du réseau mobile. Vous pouvez appeler, mais l'appel finira par couper, et le réseau est trop mauvais pour permettre une communication efficace - si tant est que l'autre puisse vous répondre. Vous pouvez envoyer des sms, mais le temps d'envoi et de réponse est bien plus long qu'à l'accoutumée. Heureusement, vous n'êtes pas vraiment seuls. Vous avez toujours vos compagnons de cellule.
codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
12.07.20 16:19
Les mains dans les poches et la mine dépitée, tu relis une dernière fois la lettre de convocation. Toi qui pensais en avoir fini avec toutes ses conneries, tu en viens à ne même plus craindre ce qui t’attend. Après tout, tu as été plutôt calme ses derniers mois. Pas de torture - si ce n’est ton amant, mais lui, il mérite -, pas de meurtre, pas de morgue explosée pour couvrir les traces de tes crimes. Tout pour échapper à cette justice délétère qui a bien failli te tomber dessus.

Le commissariat est vide, aujourd’hui. Trop vide. Beaucoup, beaucoup trop vide… Tu ne croises que quelques silhouettes que tu ne salue même pas. Alors, lorsque le claquement de la porte d’entrée résonne derrière vous, lorsque tu comprends que le piège se referme avec vous à l’intérieur, tu laisses un éclat de surprise traverser rapidement tes iris céruléens. Une moue presque trop blasée pour la cause se mue sur ton visage, alors que tu sens la panique tangible de la femme non loin de toi, alors que les mots s’affichent sur le seul écran d’ordinateur dans ton champ de vision, alors que tu comprends doucement que le gars trop relaxe a probablement raison. Un escape game. Super. Vraiment très drôle. Si c’était encore une idée de merde de James, tu vas très clairement le buter une fois sortie de là, cette fois.

Un crime. Oui mais lequel ? Il y en a eu tellement. Trop, sans doute, pour réellement te fixer sur l’un d’eux. Alors tu laisses ton regard parcourir les autres, et tu te demandes. Peut-être que ce n’est pas toi qui est explicitement visé. Peut-être que tu n’es là, dans cette ambiance un peu glauque, que pour servir de caution aux autres. Que pour les pousser à avouer. Après tout, que ce soit ton métier ou ton allure, rien n’est vraiment rassurant quand ça émane de toi. Et puis, la fille semble paniquée, elle. C’est qu’elle se sent visée. C’est donc forcément de sa faute. Le deuxième homme tente même de la rassurer, d’apaiser un peu la tension, et ça te fait lever les yeux au ciel.

« Oh, pitié... »

C’est grogné avec si peu de compréhension dans le ton de la voix que ça en devient agressif et trop soulé pour la cause, alors que tes pas t’emmènent derrière le comptoire de l'accueil. Tu n’y cherches pas grand chose pour le moment, en revanche, tes longs doigts agrippent la chaise en bois qui y trone, pour exploser l’écran d’ordinateur avec d’un geste brusque.

« Voilà. Plus de message. On peut s’y mettre maintenant où vous préférez vous mettre à chialer comme des pucelles en détresse ? »
Revenir en haut Aller en bas
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
12.07.20 19:17




L’écran se brise, et avec lui, un cri strident retentit depuis tous les hauts parleurs de la pièce. Il est fort, affreusement fort, et vous pousse tous à fermer les yeux ou vous boucher les oreilles alors que les écrans restants grésillent un peu. Le bruit ne s’arrête que lorsqu’un claquement plus fort l’interrompt, et quand vous réussissez à regarder de nouveau autour de vous, tout est différent : la lumière est tamisée, presque rouge, et l’air un peu plus rare. Le bâtiment est entré en lockdown. Visiblement, briser des choses n’est pas toujours une bonne idée. Et ce n’était qu’un écran …

« Oui, c’est un escape game. » Devant les yeux de Laureleï, un des ordinateurs se rallume sur une page blanche, et les mots apparaissent petit à petit, comme si quelqu’un les écrivait. Le Huldu voit tout. Le Huldu entend tout. « La clé est votre secret. » Un grésillement, de nouveau, et le message s’affiche sur tous les écrans des bureaux, accompagné de chiffres, gros et rouges. Un décompte. Une heure. Vous avez une heure pour finir cette étape, et peut être sortir d'ici. Il n’y a rien que vous ne puissiez faire pour y échapper, on dirait – à part peut être avouer.

Heureusement, il suffit de regarder. Heureusement, un escape game a toujours ses indices – même si ceux-ci risquent de ne pas vous plaire. Fouillez donc. Regardez partout. N’hésitez pas à soulever les papiers, fouiller les dossiers, compter les fenêtres. Si vous vous penchez sous le bureau de l’accueil, vous parviendrez peut être même à voir une bouteille de rhum renversée, vidée, en train d’imbiber une petite carte que vous reconnaissez tous comme un permis de conduire islandais. Nous nous demandons bien ce qu’il fait là.

codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
13.07.20 7:37
Quand tu sens les mains du professeur se posé sur tes épaules, tu te sens un peu sursauté, alors que les images qui parcourt ton esprit se brouillent, se brisent, revenant dans la même dimension que Maximilian, alors que tu bouges un peu la tête pour pouvoir le regarder. Tu croises son regard, tu entends ces mots, sans être capable d’y répondre quoique ce soit, mais tu sens lentement tes tremblements se calmer : Parce qu’il a raison. Tu n’es pas seule. Comparativement à l’accident, cette fois-ci tu n’étais plus seule, tu n’étais plus aveuglée par une douleur que tu ne contrôlais pas. Tu dois respirer. Tu dois te calmer. Tu dois simplement ne pas te laisser submergé par cette détresse que tu ressens dès que les gens font allusion à la mort de Daphnëe. Alors tu respires, tu expires, tout en te blottissant un peu contre le professeur pour sentir sa chaleur rassurante. Tes parents ont toujours eu raison avant. Tant que tu n’es pas seule, rien n’est impossible. Tu viens serrer lentement la main de Max, juste à temps pour voir le jeune homme, celui aux cheveux pâles, semblait soupirer, blasé déjà d’être dans cet endroit. Si pendant un moment tu fronces les sourcils à sa démarche, tu sursautes quand il balance l’ordinateur sur le sol. Tu n’as pas le temps de réagir, de comprendre ce qui vient de se passé, qu’un bruit strident, qui te fait rapidement plaquer tes mains sur tes oreilles se fait entendre dans tout l’endroit. Tu fermes même les yeux sous le choc, surprise d’entendre un bruit aussi fort, qui te fait frissonner d’un dégout que tu ne pourrais décrire, d’une peur tel un film d’horreur. Tu relèves les yeux quand le bruit se tait, et que tu remarques que l’atmosphère à complètement changé.

Tes yeux se posent en premier sur Max et Chris, inquiète, t’assurant qu’ils n’ont rien, avant de te tourner vers Aleksy. Tu as presque envie de le détester, avant de te rappeler que tu avais promis de poser un regard sans jugement, sans haine sur les gens, surtout depuis l’accident. Tu ne le connaissais pas. Tu ne savais pas sa vie, ses peurs, sa façon de gérer sa colère, ou sa tristesse. Tu ne le connaissais pas. Alors tu ne fis que détourner les yeux de sa personne, lentement. Et quand tu vois les écrans, ton sang se fige un court moment, serrant la main de Max de nouveau dans la tienne. Le Huldufolk, sans hésitation. Vous y avez toujours cru dans ta famille. Le Huldufolk est partout. Et le mettre en colère, comme cet homme vient de faire, n’est jamais une bonne idée. Alors, lentement, tu mimes, dans des signes que tu as souvent apprit, que tu maitrises à la perfection « Pardonne nous. » Tu t’excuses aux esprits, au Huldulfolk, et tu ne regardes même pas la réaction de l’albinos. Ce n’est pas à lui que tu parles. Ce n’est pas lui qui doit t’importe. Max a raison : Vous devez vous serrer les coudes et sortir d’ici. Tu te tournes vers Max et Chris, montrant du doigt que tu vas aller vers les dossiers. Des dossiers, tu en étudier, même tard le soir, et surtout avec Tristan. Alors bon, y trouver des indices, on ne sait jamais… Tu te diriges vers les multiples dossiers dans les étagères et tu commences à y fouiller, ouvrant quelques tiroirs ici et là par la même occasion. Parfois, tu te sens encore trembler un peu, sentant la pression de l’endroit sur toi. Tu veux sortir d’ici…
Revenir en haut Aller en bas
Christian Sigudorsson
Christian Sigudorsson
Pseudo (prénom) | Pronom : Nao | elle
Messages : 46
Avatar : Ian Somerhalder
A Reykjavik depuis : Deux mois à peine.
Âge du perso : Tout juste trente six ans et le corps de rêve qui va avec.
Emploi/études : Médecin urgentiste à l'hôpital de Reykjavik
Célébrité : 4/10 A Reykjavik depuis deux mois seulement, mais fréquente beaucoup les bars et est apprécié comme médecin des urgences.

We're all stories
Mes proches:
14.07.20 11:12
La réaction des autres personnes bloquées avec lui ne fit que confirmer à Chris qu’eux non plus n’avaient absolument aucune idée de ce qu’ils fichaient ici. Comment en étaient-ils arrivés à être tous enfermés là ? Il avait l’impression que quelques minutes plus tôt, tout était différent. Est-ce que d’autres personnes avaient reçu ce genre de lettre ou n’étaient-ils que quatre ? Pourquoi était-il venu sans prévenir personne ? Cette question le fit grogner pour lui même. La réponse était simple : parce qu’il n’avait pas de connaissance assez proche pour prévenir qui que ce soit.

Chris observa quelques secondes les gens autour de lui, essayant de trouver un quelconque point commun qui expliquerait leur présence au même endroit. Mais à part son pote de comptoir et les nombreux verres descendus ensemble, il ne voyait vraiment rien. La gamine se mit à paniquer en quelques secondes et Max prit les choses en main. Visiblement il la connaissait. Une élève peut-être ? Serait-ce ça le lien ? Chacun ayant un lien avec un autre ? Il fallait comprendre pourquoi ils étaient enfermés. Etait-ce un jeu stupide ? Une blague puérile faite par un morveux boutonneux ? Ou un détraqué se servait-il encore des légendes locales pour emmerder son monde ? Quand Max proposa de chercher chacun dans son coin, Christian acquiesça et se mit à ouvrir les tiroirs de tous les bureaux proches de lui, attrapant les papiers, les observant un par un et les jetant par terre si rien ne semblait étrange.

- Ca pourrait être pratique de connaître les noms les uns des autres. Comment je sais si je tombe sur un truc qui vous concerne ?

Il releva les yeux sur les autres et observa la proximité entre la gamine et Max.

- Est-ce que vous vous connaissez tous les trois ? Ca a peut-être un rapport avec le fait qu’on soit enfermés ici ?

Il n’entendit aucune réponse. Le jeune, que Chris avait simplement prit pour un paumé de la vie, semblait finalement être un joli casseur d’ambiance incapable de se contrôler. Quand il attrapa une chaise, Chris eut juste le temps de dire :

- Je ne pense pas que ce soit une bonne….

Et le bruit strident, horrible à s’en crever les tympan, hurla dans toute la pièce. Chris lâcha les quelques papiers qu’il avait en main pour se boucher les oreilles. Quand ce fut terminé, il avait perdu son sourire moqueur et affichait un air furieux. Il avait envie de prendre la même chaise et de l’exploser sur le gamin. Mais la jeune fille agita les mains, ce qui attira son attention. Oh que ça allait être pratique pour se comprendre… Il la suivit du regard quand elle se dirigea vers les dossiers et décida de reprendre son travail en fouillant les tiroirs des bureaux des policiers.

- Si je trouve le con qui m’a enfermé ici, je lui fais subir un lavement.

Il avait laissé de côté cette histoire de secret, bien que ça ait l’air d’en faire stresser quelques uns ici. Chris était certain de n’avoir rien à cacher, et il ne se sentait pas assez important pour que qui que ce soit se prenne autant la tête pour lui faire révéler les conneries de son existence. C’était obligatoirement un débile qui s’emmerdait trop qui avait mis en place ce scénario inutile, ou alors plusieurs de leurs connaissances, qui avaient voulu leur tendre un piège, et Christian voulait juste en sortir pour aller boire un verre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
14.07.20 14:02
Tu savais que ce n’était pas une bonne idée de venir, tu ne comptais pas céder, mais tu ne pouvais pas non plus laisser Laureleï affronter ça toute seule. Tu ne regrettes donc pas d’avoir décidé de changer d’avis et d’être là pour l’épauler. En plus, Chris est aussi là, tu sais que tu peux compter sur lui, à défaut de compter sur le dernier membre de l’équipe. Celui-ci se comporte comme un vrai gamin qui tente de se donner des airs de dur, de mec qui ne craint rien, mais au fond tu le soupçonnes de se protéger en se cachant derrière un masque agressivité et de je m’en foutiste. « Non, je connais juste Laureleï, qui est une de mes étudiante. » Lances-tu en réponse à ton pote de comptoir qui propose de connaître le nom de chacun. « Moi, c’est Maximilian Filipson. N’hésites pas à me dire si vous trouvez un truc avec mon nom, je n’ai vraiment aucune idée du secret dont parle cet écran. » Tu ne mens pas, tu ne vois vraiment pas ce qu’ils peuvent viser. « Après tout, l’existence de mon fils n’est plus un secret pour personne depuis que la gazette en a parlé. »

Tu n’oses pas trop bouger, pas tant que la jeune fille n’est pas calmée, alors tu laisses un peu Chris se débrouiller tout seul. Tu devrais vite le rejoindre, Laureleï semble arriver à prendre sur elle petit à petit, seulement tu n’avais pas compté sur le gamin de la bande pour empirer votre situation. Tu as à peine le temps de faire un pas dans sa direction qu’il a déjà cassé l’écran où le message s’affichait. Tu serres les dents, t’attendant immédiatement au pire. Tu te souviens encore des élections et si la même personne est derrière votre situation, tu doutes qu’elle vous laissera vous en tirer aussi facilement. Et comme prévu, voilà que l’alarme se déclenche, te forçant à lâcher les épaules de Laureleï pour te couvrir les oreilles et fermer les yeux.
Bordel !
Ça ne dure pas bien longtemps, mais ce fut suffisant pour changer totalement l’ambiance de la pièce. Tu vois le message s’afficher lentement, comme un avertissement, avant de laisser place à cette histoire de secret à nouveau. Bon sang, comment savoir de quoi parle cette personne ? Que caches-tu ? Tu serres doucement la main de Laureleï dans la tienne, avant de poser ton regard sur elle, puis sur Chris et enfin sur le gamin. Tout le monde a l’air d’être ok, personne ne s’est fait attaquer pendant les quelques secondes de battement. Tu repenses à ce jour où tu t’es retrouvé coincé sous un lustre alors que tu étais simplement venu enterrer un vieil ami. Tu espères que la situation ne va pas déraper plus. Heureusement ton étudiante retrouve son calme et se décide à aller chercher du côté des dossiers. Tu hoches la tête, la laissant faire. Avec un peu de chance des indices sont parsemés dans la salle, ça vous aidera peut-être à y voir plus clair, à trouver de quel secret il s’agit. « Sortons déjà d’ici, on verra pour la suite. » Chris s’occupe des tiroirs, alors tu te diriges vers le bureau d’accueil. N’est-ce pas là où toute visite au commissariat doit commencer ?

Tu as à peine fait le tour que tu sens un liquide sous tes chaussures. Tu baisses le regard pour tomber sur une bouteille d’alcool renversée. Du rhum. Tu te demandes si ça a un rapport avec ta consommation excessive, ou celle de Chris qui est dans le même bateau que toi, seulement tu notes autre chose à côté. Tu attrapes la bouteille par le goulot pour la soulever, prenant au passage la petite carte imbibée. « Ils ne nous ont même pas laissé de quoi boire. » Souffles-tu faussement déçu, comme pour essayer de détendre l’atmosphère. Il n’est pas question de paniquer, vous avez du temps pour fouiller la pièce. « Ah. J’ai trouvé un permis … » Tu te concentres bien vite dessus, intrigué par le nom.
(c) AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
14.07.20 22:27




Une bonne moitié des tiroirs sont fermés, certains placards à dossier le sont également. Le commissariat a été équipé récemment de la pointe de la technologie - presque tout est électronique. Un déclic suffirait sans doute à ouvrir le reste, et peut être même une porte, mais il y a un prix à payer pour cela.

Laureleï tombe sur un dossier qui recense tous les accidents des années 2002-2003, de l'excès de vitesse au braquage de pharmacie. Christian trouve un bracelet en plastique, fin, comme ceux que l'on porte dans les hôpitaux, sans nom, dans le tiroir du chef de la police. Sur le permis dans les mains de Max, un nom : Nafn Lauson. L'heure, elle, continue de tourner ...

codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
28.07.20 22:34
Tu as à peine le temps de te vanter que déjà, l’alarme retentit à te défoncer les tympans. Pour un peu, tu regretterais presque ton petit coup de pression - s’il n’avait pas été question de détruire du matériel de police. Pour ça, tu es bien capable de supporter ce bruit éreintant pendant trois heures. Les quelques réactions à ton égard lorsque le vacarme cesse enfin ne te font même pas hausser un sourcil. Aucun d’eux n’a décidé de te refaire le portrait, il n’y a donc pas grand intérêt à t’y attarder. Au moins, la jeune fille trop fragile c’est calmé. Tu renifles à peine de dépit en lançant un regard perplexe aux alentours. Une heure, ça te parait trop court pour réussir à trouver des indices dans une pièce aussi vaste. Surtout lorsque tu ne comptes pas vraiment les aider. Bien loin de là, tu laisses tes iris céruléens vagabonder ici et là, sans vraiment t’attarder sur ce qui pourrait être important. Tu aperçois une vague photo de famille qui t’interpelle, puis, sur le même bureau, bien caché derrière un vieux cadre, une photo de James qui a visiblement servi à jouer aux fléchettes. Charmant. Le père de Sören travaille donc ici. Intéressant.

C’est à peine si tu relèves la tête lorsque la voix de l’un de tes co-détenues percent le silence névrosé de l’endroit. L’autre suit rapidement, et tu n’écoutes que d’une demi-oreille. Des présentations ? Bien sûre. Pourquoi pas. « Hm ? Oh, Sören Ketillson. Et je ne connais aucun d’entre vous, navré. » Ce n’est pas vraiment le nom d'emprunt que tu utilises le plus souvent. Pour être même tout à fait honnête, c’est bien la première fois que tu voles honteusement le nom de quelqu’un que tu connais. Mais c’est le premier à t’être venu en tête, probablement à cause de toutes ses photos juste sous tes yeux. Tes longs doigts agrippent quelques feuilles, en retourne d’autre.Tu regardes même vaguement sous certain bureau, sans t’arrêter sur quoi que ce soit. Tu ne sais même pas vraiment ce que tu cherches au fond. La paix, probablement. « Je me demande comment ils ont réussi à vider cet endroit… » Tu murmures plus pour toi que pour eux, mais lorsque ta voix reprends, cette fois, c’est pour t’adresser au groupe. « Vous avez déjà foutu les pieds dans un commissariat de police ? C’est peut-être lié à ça, vos secrets. » Comme si toi, tu n’en avais pas...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
02.08.20 8:38
Heureusement pour toi, quand le jeune homme – l’ami de Maximilian, si tu as bien comprise -, vous demande vos noms, Maximilian répond pour toi. Laureleï. Ton nom de famille ne te semble pas vraiment nécessaire sur le coup, de tout, Max le sait également, et tu n’as pas la force de parler pour le moment. Pourtant, le secret te tord la gorge, encore une fois, te donnant cette petite impression que tu peux vomir à tout instant. Pendant un moment, tu t’accroches à quelque chose, un meuble qui est dans le coin. Si ton professeur doute du secret que détiens le Huldufolk, toi tu le sais. Toi, il te hante assez souvent pour que tu ne puisses pas l’oublier. Tu n’as aucun secret autre que ça, aucun autre danger qui te ferait autant réagir. Surtout avec de tes paroles affichées. Non, tu n’as peur, honte, de pas grande chose Laureleï. Tes secrets? Tu t’en fou le ¾ du temps, sauf pour lui… Le seul secret qui te fait autant de mal, parce que tu n’as jamais été capable vraiment de raconté l’accident, de décrire ce qui s‘était passé cette journée-là. Tu sais que tu devrais, au moins à tes parents, mais celui qui est le plus au courant de l’histoire, par bride encore une fois, c’est Meo. La seule personne qui a réussit à te faire parler, même s’il ne t’a jamais obligé, au contraire. Meo. Tu attrapes ton téléphone, par reflexe, mais lorsque tu essaies d’envoyer un message à la personne qui compte le plus pour toi, tu vois vite que les messages ne passent pas.

Alors tu te concentres sur les dossiers, tout pour te faire changer les idées. À la question de « Sören » donc, tu relèves les yeux vers le jeune albinos, avant de secouer la tête. Non, tu n’étais jamais aller au commissariat, encore moins à celui-ci. Tu avais eu à faire à la police, après l’accident, mais pas ici… Et c’était tes parents qui étaient rentré dans le commissariat, toi, tu étais trop sous le choc. Tu finis par attraper un dossier assez lourd, du 2002-2003. L’attrapant, tu viens rapidement t’approcher de Maximilian, te sentant plus en sécurité à ces côtés, alors que tu commences à déballer le dossier, triant tout ce qui te tombe dans la main par pile, tout en vérifiant sur chacun si tu ne reconnais pas un des noms de tes congénères, soit Maximilian, Sören ou Christian. Tu soupirs un peu, glissant ta main dans tes cheveux quand tu te dis que ça serait bien de les prévenir. Prenant ton téléphone, tu le montres à Maximilian. Puis, d’une voix faible, que sans doute seul lui peut entendre : « Les messages… Passent pas… » C’est dur. Ça fait mal. Tu veux juste retourner chez toi…
Revenir en haut Aller en bas
Christian Sigudorsson
Christian Sigudorsson
Pseudo (prénom) | Pronom : Nao | elle
Messages : 46
Avatar : Ian Somerhalder
A Reykjavik depuis : Deux mois à peine.
Âge du perso : Tout juste trente six ans et le corps de rêve qui va avec.
Emploi/études : Médecin urgentiste à l'hôpital de Reykjavik
Célébrité : 4/10 A Reykjavik depuis deux mois seulement, mais fréquente beaucoup les bars et est apprécié comme médecin des urgences.

We're all stories
Mes proches:
03.08.20 10:40
Si, au départ, fouiller les tiroirs lui avait permis de se concentrer sur ce qu’il faisait et de s’occuper, la frustration d’en trouver la plupart clos avait fini par l’énerver au plus haut point. Il estimait n’avoir rien à faire ici. Ce n’était pas le genre de personnes comme lui qu’on emmerdait en général. Il ne faisait chier personne, il faisait sa petite vie tranquille. Métro, boulot, dodo. Enfin plutôt voiture, boulot, bar. Mais globalement ça revenait au même et sa vie n’avait strictement aucun intérêt pour qu’il se retrouve mêlé à des histoires comme celles dont il entendait parler depuis son arrivée dans la capitale. Décidément, il regrettait presque sa petite ville ennuyeuse. Mais Chris n’eut pas le temps de se laisser aller à se morfondre. Max prit la parole, ce qui le sortit rapidement de ses pensées, et leva une bouteille d’alcool visiblement vide. Ce fut plus fort que lui, il récupéra bien vite son sourire moqueur. Christian ne savait pas si c’était un clin d’oeil de la part du con qui les avait enfermés là, ou juste une coïncidence, mais c’était presque pitoyablement drôle que Max tombe sur cette bouteille dans un moment pareil. Est-ce que descendre des verres jusqu’à en perdre la mémoire aurait été leur seule échappatoire à tous les deux ?

Bien que le jeune bloqué ici avec eux répondit enfin par son nom, Chris ne l’écouta que d’une oreille. Il venait de tomber sur un bracelet en plastique, comme ceux qu’on vous met à l’hôpital et qui servent à savoir qui vous êtes rapidement, visiblement déjà utilisé. Il pensa d’abord au boulot. Des bracelets de ce genre, il en voyait défiler des centaines par jour. Mais au même moment, la question du jeune Soren fit faire un dangereux tour de montagnes russes à son estomac. Pris au dépourvu, Chris se détacha de la question avec son éternel sourire moqueur :

 « Oh plus d’une fois. J’ai eu une jeunesse mouvementée. Bien qu’elle ne soit pas tout à fait terminée je dirais. »

L’humour, ça aidait toujours. Il décida de se rapprocher de Max pour regarder le permis de conduire qu’il venait de trouver. Le nom ne lui dit rien et il posa le bracelet qu’il avait emporté avec lui, sans vraiment savoir pourquoi, à côté. La jeune fille les rejoignit et une désagréable sensation l’envahit de nouveau quand elle déposa un énorme dossier sur le comptoir avec inscrit dessus des années qu’il n’appréciait pas trop. Encore une fois, il se calma bien vite en se souvenant que sa vie n’avait aucun grand intérêt.

 « J’ai pas l’impression qu’on avance beaucoup… Si on pouvait au moins savoir ce qu’ils veulent exactement ! Ca devient lourd là… S’il faut un sacrifice, je vote pour le p’tit jeune. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
03.08.20 11:32
Ton trait d’humour semble faire mouche avec Christian, à défaut de faire réagir ton étudiante ou le jeune à vos côtés. Tu ne sais pas si cette bouteille à quelque chose à voir dans cette histoire ou si elle a été mise là pour vous provoquer, voire pour vous embrouiller avec le reste des indices. C’est comme ce permis au nom de Lauson, tu n’as pas souvenir d’avoir croisé quelqu’un portant ce nom. « Est-ce que quelqu’un connaît un certain Nafn Lauson ? J’ai son permis entre les doigts, ça veut peut-être dire quelque chose. » Tu n’en es pas convaincu, après tout, peut-être que rien n’est vraiment utile et que quelqu’un s’amuse juste à vous tourmenter pour le plaisir. C’est une possibilité à ne pas exclure, pourtant tu préfères rester optimiste sur vos chances de vous en sortir et d’avancer.

Tu poses la bouteille et le permis sur le comptoir devant toi, si personne ne réagit autant ne pas s’attarder dessus. Tu continues donc de fouiller ton côté, voyant Laureleï et Christian se rapprocher de ta position. Encore une fois, aucun indice ne semble faire remonter des souvenirs chez toi. Les dossiers qu’a ramené Laureleï ne te rappelle rien. À un an près, tu aurais pu te demander si ce n’était pas lié à la mort de ta sœur, mais celle-ci est décédée en 2004. Sans parler qu’à cette époque tu étais en Angleterre pour tes études, tu te souviens juste d’être rentré pour Noël et l’anniversaire des jumeaux, avant de devoir tout lâcher pour l’enterrement. Le bracelet, comme ceux à l’hôpital, ne fait pas non plus écho à un de tes souvenirs. Ça commence à devenir frustrant d’avoir tous ces objets sans aucun lien logique à tes yeux. Tu te demandes vraiment ce que la, ou les personnes derrière ça attendent de vous.

Les paroles du fameux Sören te poussent à réfléchir un peu plus, à chercher des indices. Les rares fois où tu as croisé la route de la police te semblent sans intérêt. Tu as été assez aventurier dans ta jeunesse, faisant angoisser tes parents très régulièrement. Tu as aussi eu de nombreux rendez-vous au commissariat au sujet de la mort d’Anna, pour déterminer si un homicide pouvait en être la cause ou si elle avait simplement chuté. Si la conclusion a été rendue comme étant un accident bête et méchant, tu restes intimement convaincu qu’elle n’aurait jamais été au port à une heure tardive alors qu’elle n’y allait jamais en temps normal.

Tu t’apprêtais à faire une réflexion au sujet de ta jeunesse avant de te rappeler les paroles du garçon. « Hm, mais dis-moi, tu dis "vos" secrets, tu ne penses pas faire partie des personnes visées ou tu as une autre idée concernant le tien ? » Certes, Sören ne connaît personne dans le groupe, mais il est aussi bloqué avec vous dans cette histoire. Il ne peut pas être le seul à ne pas être touché. Il y a forcément quelque chose en commun qui vous a amené par ici. « Un sacrifice … ça paraît presque trop simple pour notre situation. » Tu souris à Christian, content de le voir faire un peu d’humour dans cette situation. « Il doit forcément y avoir des indices, mais j’ai l’impression de tourner en rond dans mes souvenirs... »

Tu arrêtes de te torturer l’esprit un instant lorsque tu sens Laureleï attirer ton attention sur son téléphone. Tu vérifies le tien, tentant de taper quelques mots pour Carmen, avant de le ranger. Impossible de savoir si la jeune fille va bien. Tu comprends vite que le réseau est saturé en voyant la difficulté de l’appareil pour envoyer un simple message. Peut-être n’êtes-vous pas les seuls dans cette situation, sinon pourquoi auriez-vous autant de mal à joindre l’extérieur ? Le réseau ne semble pas totalement HS, juste surchargé. « L’envoi de SMS est compliqué. J’ai l’impression que beaucoup de personnes tentent d’en envoyer. On n’est peut-être pas les seuls à être coincés quelque part. » En prononçant ces quelques mots, tu te demandes si la situation ne vous dépasse pas. Peut-être est-ce vraiment l’oeuvre du Huldufolk ? Ton coeur se serre, Carmen a déjà énormément souffert lors des élections, tu espères vraiment qu’elle va bien. Tu penses aussi à ta famille, à Tristan, et à tes amis, priant pour que tout le monde soit sain et sauf.
(c) AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
05.08.20 1:16





La lumière grésille, et avec elle, les écrans. Pendant trente secondes, tout semble sur le point d’exploser. S’est-il déjà passé une heure ? Non. Doucement, un écran revient à la vie, puis un autre, puis un autre. Sur ceux-ci s’affiche un enregistrement audio de vingt secondes, qui charge. Quand il a terminé, une voix féminine qui tremble de peur se fait entendre de tous les hauts-parleurs.

« Il y a eu un accident. Il y a … il y a des gens et … »
« Calmez-vous, mademoiselle. Pouvez-vous me décrire la situation ? »
« O … Oui il y a … Il y a une voiture et … je … J’ai vu au moins deux personnes mais … Je … Je ne sais pas s’ils sont toujours … »
« Madame, pouvez-vous me dire où vous êtes ? Nous envoyons les secours. »
« Je … Mon vélo est cassé … »


Le grésillement, de nouveau. Ce n’est l’affaire que d’une seconde, deux tout au plus, cette fois. Quand les écrans cessent de clignoter, le compte à rebours est de retour, en haut à gauche. En plein centre, une simple ligne pour taper, la même sur tous les ordinateurs. Le mot de passe. Mot de passe pour quoi ? Ouvrir les placards restants, peut être. Ou la porte. Il vous reste quarante minutes.

codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
12.08.20 23:47
Ça commence à t’ennuyer tout ça. Mais pas d’un ennui vorace, juste un vague sentiment qui te pousse à chercher un peu d’animation. Juste de quoi être encore plus insupportable que tu ne l’es d’habitude. Et ça fonctionne, d’ailleurs, lorsque l’un des gars ironise sur la nécessité d’un sacrifice et propose ta vie en échange de liberté. Tes lèvres se retroussent dans un sourire sardonique, alors que tes iris céruléens parcourent le reste de la pièce. La petite panique toujours un peu, et tu as la vague impression qu’elle va être un boulet à vos chevilles jusqu’à la fin de cet épreuve. Super. En tout les cas, pour le moment, tu ne vois rien qui pourrait te concerner, et ça ne fait que conforter encore un peu plus l’idée que tu n’es là que par hasard. C’est triste, un peu. Des secrets, tu en as tout un tas. Mais visiblement aucun qui ne semble intéresser votre tortionnaire de fortune, à moins qu’il ne garde le plus gros pour la fin. Ton regard percute à nouveau Maximilian, alors que tu réponds d’un ton léger.

« Oh, je ne suis pas quelqu’un à problème, surtout. Je n’ai jamais tué personne, la seule infraction que j’ai commise c’était un excès de vitesse. Oh, et peut-être une ou deux dégradations mais ça, c’est juste du bonus. » Mensonge, bien sûre. Comme tout ce qui sort de ta bouche. Quoi que, tu as déjà commis les deux infractions cités. Une vérité dans un mensonge, donc. « Mais cet endroit et cette séquestration, ça ne peut pas être juste pour ça. Quelqu’un ici à forcément commis quelque chose de grave. » Quelque chose que tu as très envie de connaître, tout d’un coup. Quelque chose dont, peut-être, tu pourrais tirer partie un jour. Si tant est que toi, tu t’en sorte indemne. Ça peut en valoir la chandelle.

La lumière grésille, et par automatisme, tu replaques tes mains sur tes oreilles en maugréant. « Mais j’ai rien touché cette fois ! » C’est raleur, presque autant que vindicatif, mais bien vite, tu te tais pour écouter la voix dissonante qui s’élève tout autour de vous. Et lorsque le silence revient, c’est un demi sourire presque trop léger pour la cause qui s’étale sur tes lèvres. « Donc on part sur un meurtre. Ou des vies brisées, au minimum. Quelqu’un a un secret de ce genre ? Un mot de passe ? Le nom de la victime, peut-être ? »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
13.08.20 7:06
Par reflexe, tu restes proche de la seule personne que tu connais, donc de Maximilian, et tu viens déposer ce que tu as trouvé proche d’eau pour leur permettre d’avoir une bonne vision de la chose, comme toi. Enfin, tu avoues que toi, tu comprends de moins en moins ce qui se passe. Tu vois le nom, tu vois les indices trouvés, mais rien ne te sonne de cloche, surtout pas concernant ta sœur. Alors tu hausses doucement les épaules, comme pour leur indiquer que rien de tout ça ne te dit quoique ce soit. Pendant un moment, tu te laisses aller à tes pensées, te disant que avoir Romeo ou Marco avec toi aurait été bien plaisant, surtout que Romeo aurait pu te comprendre, lui… Tu te sens rarement aussi inutile qu’à ce moment, avec ta voix qui se bloque, et tes souvenirs qui remontent à la surface tout en même temps. Un sourire se glisse sur tes lèvres quand tu penses que, avec Marco, tu es certaine, ça aurait été plus rapide, vu ses sens de vampire… Mais tu es soulagé d’au moins pouvoir compté sur Max, parce que tu sais que, tant qu’il est là, rien ne peut vraiment t’arrivé… Par contre tu avoues que tu trouves Sören de plus en plus suspect, a toujours semblé rejeter la faute sur vous, et non sur lui. À toujours dire que les secrets vous concernons sans aucun doute. Très tôt dans ta vie, tu as appris que ceux qui essayait toujours de rejeté la « faute » sur les autres était souvent la personne en tort. Bien-sûr, tout ça, tu ne peux pas le dire, parce que de un, ta voix te manque, et de deux, ce n’est qu’une hypothèse… Mais tu avoues que son comportement t’inquiète un peu, alors que tu viens reposer tes iris sur lui, essayant d’y observer quelque chose, sans en déceler la moindre information. S’il joue un rôle, alors il le joue à la perfection.

Quand le tout commence à grésiller, tu sursautes, alors que tu t’accroches un peu au bras de Max, avant de froncer les sourcils en venant effleurer tes oreilles dues au bruit dérangeant. Puis, tu écoutes, tu t’approches un peu de l’écran, tout en écoutant les mots qui en sortent de l’enregistrement. Super, tu comprends encore moins, vraiment, tu ne sais de moins en moins ce que tu fais ici, tant tout ça ne te donne aucun sens. Un accident de voiture? Tu jettes un regard curieux vers Max, avant de rapporter ton attention sur l’albinos en fronçant les sourcils. Encore une fois, il tourne tout vers vous, comme si lui n’avait rien à ce rapprocher. Uhm. Tu tournes les talons pour aller vers les quelques placards qui n’ont toujours pas été ouverts pour venir les ouvrir, pendant que tu cherches un peu partout encore, tendant la main le plus loin que tu peux. Tu veux comprendre, et ce n’est pas en restant sans rien faire que tu aideras. Alors tu cherches, tu ouvres, tu refermes, tu te baisses… Si tu ne peux pas aidé avec les informations que vous avez, tu peux au moins les aider à trouver le tout. Surtout que le temps, lui, continue de s’écouler…
Revenir en haut Aller en bas
Christian Sigudorsson
Christian Sigudorsson
Pseudo (prénom) | Pronom : Nao | elle
Messages : 46
Avatar : Ian Somerhalder
A Reykjavik depuis : Deux mois à peine.
Âge du perso : Tout juste trente six ans et le corps de rêve qui va avec.
Emploi/études : Médecin urgentiste à l'hôpital de Reykjavik
Célébrité : 4/10 A Reykjavik depuis deux mois seulement, mais fréquente beaucoup les bars et est apprécié comme médecin des urgences.

We're all stories
Mes proches:
21.08.20 13:38
Si la patience n’avait jamais été son fort, c’était encore bien pire enfermé dans ce lieu avec le jeune qui avait décidé de les emmerder visiblement. Chris avait beau être certain qu’un gamin s’amusait dehors à les observer à travers un écran et s’amuser à les voir galérer, il n’en perdait pas moins patience pour autant. Il commençait sérieusement à en avoir ras le bol d’être là, de ne pas savoir pourquoi, et de n’avoir aucune fichue idée de la façon dont il pourrait sortir de cet endroit. Des secrets, des secrets. Ils étaient marrants eux. A quoi ça rimait ? Tout le monde avait des secret. Un jour, il avait remis un caleçon sale de la veille, ça comptait ? Ils avaient beau trouver des papiers et des objets, Christian ne savait pas où voulait en venir leur ravisseur. Qu’on lui dise précisément ce qu’il fallait qu’il dise. Il n’avait rien à cacher, il se fichait complètement de ce qu’on pensait de lui. Qu’on en finisse bordel.

Ses pensées fusaient. Il cherchait désespérément un truc pas catholique qu’on espérait le voir faire ressurgir. Il y avait bien cette fois où il avait failli coucher avec une femme mariée. L’irruption rapide de son mari les avait interrompu et Chris était rentré la queue entre les jambes. Mais qui pouvait en avoir quelque chose à faire ? Une fois il avait gardé le numéro d’une patiente. Il l’avait contacté quand elle avait fini ses soins à l’hôpital. C’était ça son secret ? Quelle journée de merde.

Le fait que Max confirme que tout ça ne rimait à rien et qu’il était autant perdu que lui ne le rassura pas vraiment.

 « Sérieux c’est quoi le but ? On parle de tout ce qu’on a fait en cachette dans nos vies ? Sérieux va me falloir plus d’une heure là... »

Il grogna pour lui même quand les autres expliquèrent que les téléphones étaient inutilisables. En même temps qui aurait-il pu contacter ? Il était dans le commissariat de police, personne des forces de l’ordre ne semblait en position de les aider. Une fois de plus, le gamin ouvrit la bouche et Chris fut presque persuadé, pendant quelques secondes, qu’il serait capable de le frapper s’il parlait encore. Pourquoi tout ce qu’il disait semblait si insupportable? En fait, même sa tête l’était.

 « C’est étrange comme dans le ton que tu emploies on ne sent PAS DU TOUT que ce quelqu’un qui a commis quelque chose de grave c’est toi. Crache le morceau, qu’on sorte tous d’ici. On s’en fout bien que tu aies mis en rogne ton papa ou ta tata chérie, on veut juste rentrer chez nous. »

Sauf que la suite n’augura rien de bon. Quand les écrans jouèrent de nouveau à s’allumer et s’éteindre, Chris se mordit fortement la joue. Il semblait clair que ce n’était pas bon signe. L’enregistrement se mit en route et, bien qu’il voulut rester impassible, son cerveau se mit à carburer. C’était juste une coïncidence, c’était certain. Pourquoi cet enregistrement faisait-il remonter autant de vieux souvenirs désagréables ? Etait-il possible que cet enregistrement soit celui du cycliste qui… non. C’était quoi l’intérêt ? Pourquoi lui ? Pourquoi ce jour là en particulier ?

Il risqua un coup d’oeil vers ses partenaire de geôle qui ne semblaient rien comprendre à tout cela. Chris n’avait pas envie de se rappeler. Il n’avait pas envie d’y penser. Il n’avait pas envie de croire que tout cela faisait encore partie de sa vie.

Quand l’autre ouvrit encore la bouche pour prononcer le mot meurtre, Chris avait définitivement vidé son stock de patience.

 « Et merde, ferme la ! »

Pourtant, ses paroles se répétèrent en boucle dans son esprit et Chris s’approcha de l’ordinateur. Qu’avait-il à perde ? L’obligation de donner des explications ? Qu’ils aillent tous se faire foutre. Alors, il tapa le seul prénom qui faisait écho en lui à cet instant précis : « Yrsa ».
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
30.08.20 20:20
Votre situation ne semble pas avancer, les indices s’entassent doucement, mais personne ne semble faire de liens évidents avec leurs secrets. Est-ce que certains mentent ? Est-ce qu’ils se voilent la face pour éviter d’avouer à haute voix quelque chose ? Tu aimerais bien pouvoir te sacrifier et dire ton secret, mais tu ne vois rien qui mérite d’être mis sur le devant de la scène. Rien ne semble faire écho…Alors que le garçon à vos côtés semble cacher plein de choses. Peut-être n’ont-elles aucun rapport avec votre situation, mais tu sens que derrière ses quelques méfaits, il se cache quelque chose d’autre. Tu aimerais bien le questionner un peu, mais tu te dis que ce serait perdre de précieuses minutes. Il n’a pas l’air coopératif, alors autant essayer d’avancer au lieu de tourner en rond.

Tu n’as pas le temps de fouiller bien loin que l’ambiance change brusquement. Les écrans attirent ton attention et tu restes sur tes gardes, un bras devant Laureleï comme si tu essayais de la protéger de quelque chose. De quoi ? Tu ne sais pas trop. Rapidement, un enregistrement se lance et tu sens ton coeur se serrer en sentant la détresse de la personne à l’autre bout du fil. Tu n’as pas envie d’imaginer ce qui peut bien se passer. En tout cas ça ne te dit strictement rien, ça ne doit pas te concerner. « Le nom de la victime … ? » Murmures-tu si doucement que Laureleï doit être la seule à pouvoir t’entendre, mais c’est la réponse de Christian qui te sort de tes pensées. Sa colère te surprend et le pire c’est quand il commence à taper quelque chose sur l’ordinateur. Tu doutes qu’il tape au hasard… Il doit forcément être lié à ce qui se passe à l’écran. Tu n’oses rien demander, tu considères que ça ne te regarde pas et qui sait, peut-être que ça pourra vous aider à avancer.
(c) AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
01.09.20 23:14





Quelques secondes passent, après que Christian n'ait appuyé sur Entrée, mais finalement, le message de bienvenue s'affiche sur le bureau. Pas n'importe quel message de bienvenue, ceci dit. "On avait presque peur que tu aies oublié son nom. Bienvenue à toi, l'amoureux. Bienvenue à toi ..." Le dernier mot s'efface lettre par lettre, et se réécrit. "Bienvenue à vous, les meurtriers."

Sur ces mots, la porte à gauche de l'entrée résonne d'un bruit soudain, comme un coup ... ou un verrou qui s'ouvre. Ne pensez pas qu'il vous permette de sortir de là, ceci dit. Si vous poussez la porte, vous trouverez une salle de la taille d'un placard à balais, et rien de plus que deux photocopieuses un peu miteuses. Le bruit de verrou ouvert retentit de nouveau, et le reste des tiroirs est enfin ouvrable. Resterez-vous explorer ou partirez-vous vers le bruit qui résonne dans la salle nouvellement ouverte ? Parce que quelque chose a visiblement été envoyé en impression, un papier qui en sort bien trop lentement. Oserez-vous attendre de voir ce qu'il veut vous dire ?
codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
Messages : 736
Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
25.10.20 21:43




@CHRISTIAN SIGUDORSSON , le sol se défausse sous tes pieds. Nul ne saurait dire comment ni pourquoi, mais la chute n'est pas aussi douloureuse qu'elle en a l'air. En vérité, te voilà projeté dans les égouts de la ville, avec un seul chemin à parcourir.

Tu peux continuer d'interagir ici, mais plus vite tu atteindras ta nouvelle destination, plus vite tu pourras être libéré. Direction le Soleil Noir. Le jeu continue.

codage kusumitagraph | lorelei sebasto cha pour Walk on ice
https://walk-on-ice.forumactif.com
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: