J’entends mon coeur battre à mes tempes. Les mains me deviennent un peu moites alors que je ne peux m’empêcher de fixer cette porte qui vient de se refermer sur moi. J’avais regardé la porte un bon moment avant de me décider à la pousser… Ça ne me disait rien qui vaille vraiment. Est-ce que j’ai pris la bonne décision de venir fouiner? Je veux dire, rien de bon ne semblait vouloir ressortir de cette lettre. Connaissance de secret, site internet un peu trop olé et surtout aucune réelles indications de quoique ce soit. Même si la curiosité m’avait poussé à me présenter, je commence sérieusement à me dire que j’aurais mieux fait de rester dans le confort de mon salon avec mes chiens et possiblement Drake à moins qu’il n’ait eu travaillé cette nuit. Toujours mieux que d’être ici, avec cette pénombre rougie et cette pièce grande comme ma poche. Qu’est-ce que j’ai fait? C’est quoi cette mauvaise blague? Il faut tout de même quelques secondes à mes yeux pour s’habituer et tenter de bien distinguer ce qui se trouve dans la place. C’est petit, ça donne envie de suffoquer alors que je suis ne même pas claustrophobe dans la vie. Enfin pas à ma connaissance, peut-être que j’allais le développer cette fois.

Je tente de m’imposer au calme dans ma tête, les autres entrent dans la pièce et y’a ce verrou qui se fait entendre. Pourquoi ça me dit que ça augure mal pour le quatuor que nous formons? Sans compter que je me demande aussi pourquoi je suis avec ces gens en fait? Simple coup du hasard ou était-ce vraiment voulu? Moi qui n’ai jamais été amateur de films d’horreur, je comprends maintenant encore plus pourquoi. Ce sentiment oppressant avec lequel on doute de notre sécurité. Non, je peux pas croire qu’on tenterait de nous faire du mal… à moins que l’un d’eux ait quelque chose à se reprocher, moi je tiens à dire que je suis blanc comme neige hein! Sans compter que le bout que je ne comprends c’est pourquoi je semble me trouver dans un endroit comme tel… Qu’est-ce qui se trouve au pied des marches? « C’est une soirée privée à laquelle on a été invité ou personne n’a vraiment plus d’information que moi? »

Tu as jeté la carte. Tu ne comptais pas te rendre sur les lieux. Ton pire secret, il est déjà dans tous les esprits, mis en scène comme si tu étais un monstre. Tu ne risques plus rien à présent. C'est peut-être la curiosité qui te fait changer d'avis. Ou bien l'inquiétude lancinante de voir le peuple caché s'amuser à concocter une rumeur désastreuse à ton sujet pour te faire payer d'avoir ignoré le rendez-vous. Pour te détruire encore. C'est en soufflant que tu as de nouveau ouvert la poubelle pour récupérer le petit carton froissé. Tu as cherché l'adresse sur Internet, ce que tu as trouvé t'as presque fait rire. Tu t'es habillée tout de noir pour l'occasion, de cette robe moulante qui a toujours fait son effet. Tu pousses le vice jusqu'à mettre tes cuissardes rouges. Si quelqu'un doit se payer ta tête, autant que tu sois belle sur les photos.

L'ambiance est étrange. La luminosité est trop basse et le rouge ambiant t'amène à te demander si le site sur lequel tu es tombée durant tes recherches ne disait pas vrai. C'est un peu oppressant, presque dérangeant, mais tu n'as pas peur. Tu es curieuse. Ton regard s'arrête sur les trois autres personnes coincées ici avec toi. Tu adresses un sourire à Alex, le seul que tu reconnais, et tu rigoles presque quand tes yeux s'arrêtent sur une poule. Toute cette mise en scène est de plus en plus improbable. "Bien sûr qu'il faut qu'on descende, il n'y a rien à faire en haut de toute façon. Et je ne sais pas pour vous, mais j'ai bien envie de comprendre pourquoi nous sommes ici." Tu te diriges vers l'escalier quand ton regard est attiré par une petite carte, semblable à celle qui a atterri chez toi. Tu la récupères avant de lire le message à voix haute. "On verra bien qui s'amusera le plus..." Si tu étais brisée aux élections quand on s'est joué de toi, cette fois-ci il y a une nouvelle rage qui bout dans tes veines. Ils ne pourront pas te détruire une deuxième fois.

L’homme à la poule et la jeune femme semblent bien déterminés à voir ce qu’il en retourne en bas de ses marches. Je dois dire que, bien que je ne me sois pas manifesté, je suis plutôt d’accord avec eux. Particulièrement la jolie brunette. Rester à l’étage ne nous servirait à rien, mis à part être coincé dans un endroit exigu à quatre. Un sourire en coin s’étire sur mes lèvres, alors que la poule change d’épaule et que son propriétaire ne semble pas s’en formaliser plus que cela. C’est un drôle de choix d’animal de compagnie, mais faut croire que tout est possible dans la vie.

Tout en descendant les marches, l’explosion de confettis est bien surprenante, me faisant sursauter sous le bruit. J’imagine que c’est pas plus drôle pour la demoiselle qui s’en trouve en dessous et pourtant, la surprise reste-là quand les sous-vêtements tombent du plafond. Je me faufile à côté d’elle pour passer la porte du bas à mon tour, me retrouvant dans cette pièce digne de film d’adultes. Enfin… tant que les chaînes ne servent pas à nous y attacher, ça devrait bien passer. Le cadran avec le temps qui défile au fond de la pièce me fait froncer les sourcils. Le sol ressemble à une sorte de marre de confettis, alors que mon cerveau se dit qu’il n’y a pas grand-chose pour faire la fête. Ça manque d’ambiance qui n’est pas… celle d’un boudoir? « C’est bien la première fois que je vois des sous-vêtements servir de décorations comme ça. » L’habitude de dire un peu des maladresses qui ressort? Non, pas encore, je ne crois pas. L’un d’eux attire par contre ma curiosité et me penchant pour récupérer le soutien-gorge, je vois bel et bien le chiffre dessus. 5. Pourquoi un cinq? « On se croirait dans ces jeux qui sont devenus populaires, les salles dont il faut en sortir… » Ouais décidément ma vie sociale à un peu pris le bord avec tout le boulot qu’il y avait à faire à l’agence. Au point où le nom de ce jeu m’échappe. Je finis par tendre le soutien-gorge à la demoiselle. « Il devrait t’être plus utile qu’à nous… enfin, à moins que toi aussi tu en mettes?» lâchais-je en me retournant vers l’homme à la poule qui porte une jupe. « Eh? Pardon, je voulais pas insinuer que tu… Enfin, que t’en a un en ce moment. T’as le droit hein! » Je mords doucement ma lèvre inférieure pour me retourner et tenter de voir autre chose dans la pièce. Je ne portais absolument aucun jugement et en fait ça s’est avéré seulement bien maladroit mon intervention. J’espère juste qu’on ne m’en tiendra pas vraiment trop rigueur parce que vraiment, c’était pas dans le mauvais sens que je le pensais. Après tout, chaque personne est libre de ses choix! Alors, aussi bien m’approcher des chaînes qui traînent au sol pour tenter de comprendre ce qui se passer ici.

La pièce étrange se dessine à mesure que tu descends les marches. Tu as le temps de te dire que c'est certainement une blague de mauvais goût. Tu as aussi le temps de te réaliser que tu commences un peu à te sentir mal à l'aise dans cet environnement qui te paraît un peu trop malsain. Mais tu n'as pas le temps de prendre conscience de grand-chose de plus parceque alors que tu t'apprêtes à quitter l'escalier, il y a un énorme bruit au-dessus de ta tête et tu lâches un cri. Il y a des choses qui te tombent dessus. Des confettis, mais pas que. Il te faut un moment pour récupérer un des sous-vêtements tombé au sol, que tu inspectes jusqu'à trouver une petite carte à l'intérieur.

Tu sens le rouge monter à tes joues. Alors, c'est donc ça, le secret qu'ils ont sur toi. Pas si dramatique que ça, mais bien trop honteux. Tu attrapes le soutien-gorge que l'homme te tend, repérant le chiffre qui s'y cache. Tu hésites un instant, tu n'as pas envie d'avouer tes méfaits et, en même temps, tu ne veux pas rester bloquée ici. "Je crois que je sais l'ordre des chiffres..." Tu n'écoutes pas vraiment les discussions à côté de toi, à la place, tu viens récupérer chaque sous-vêtement, analysant le moindre détail du tissu.

Tu te rappelles de chacun d'entre eux et tu as presque honte d'être capable de pouvoir les remettre dans l'ordre. Tu oses aussi espérer que ces bouts de tissu-là ne sont pas les tiens, mais bien une réplique. Que personne, ou rien, n'est venu chez toi pour fouiller tes placards."Je pense que le début du code doit être 9, 3, 5, si je ne me trompe pas. Par contre, je ne sais pas où on peut trouver le dernier chiffre." Et avant de commencer à inspecter la pièce horrible à la recherche de l'indice, tu pries le ciel pour que tes camarades d'infortune ne soient pas trop curieux et ne cherchent pas à comprendre comment tu as su la réponse. Tu es déjà bien assez gênée avec tes petites culottes à la main.

Je ne sais pas si c’est la réponse que Léopold à ma suggestion de lui faire porter un soutient-gorge ou la réponse de Carmen qui met tous les chiffres dans le bon ordre qui me surprend le plus. Quand Polo s’est mis à m’exposer le pourquoi du comment qu’il portait une jupe, mon premier réflexe a été de me demander si dormir dans notre plus simple appareil n’était pas une bonne façon d’aérer cette partie du corps justement, mais il faut croire que pour cet homme, ce ne l’est pas. C’est son choix s’il aime sentir la caresse du vent sur son ami, mais ça ne serait pas le mien, surtout parce que, bien que ce soit joli, ça me semble peu pratique pour plusieurs activités du quotidien. Suffit d’un coup de vent après tout pour que la jupe s’envole et que tout se retrouve à la vue de tous. Gênant!

Quant à la demoiselle, j’ai vraiment envie de la questionner à savoir pourquoi elle semble si convaincue que c’est le bon ordre. Après tout, des combinaisons de quatre chiffres alors qu’il en manque encore un, tout peut être possible. Mais je ne sais pas trop comment le formuler pour que ça ne soit pas étrange. Je veux dire, le roi de mettre les gens mal à l’aise par une simple question, je dispose sans doute d’un ou deux trophées dans ce domaine. Bien involontairement. Alors, je délaisse un peu les chaînes pour me concentrer sur la demoiselle. La pièce étant un peu teintée de rouge, il m’est impossible de discerner si son teint a changé un peu de couleur ou non. En même temps, je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de gênant dans des sous-vêtements féminins. Oui, certains sont hautement plus aguicheurs que d’autres, mais il n’en reste pas moins que ce sont des sous-vêtements… « C’est l’instinct qui te dis que c’est le bon ordre? »

Et puis y’a Polo qui se manifeste à nouveau, mentionnant ce trou dans le plancher un peu caché derrière un sofa de cuir. Je m’avance pour pouvoir l’observer. Il est vraiment petit. Je me dis que je devrais presque contorsionner ma main pour la faire passer. Quoique, peut-être pas non plus. Je m’agenouille au sol pour tenter de voir si je ne peux pas apercevoir quoique ce soit à travers le petit orifice. Quelque chose me dit que ça n’a rien de totalement sécuritaire dans cette pièce qui pourrait être grandement anxiogène. « Il y a quelque chose qu’on pourrait essayer de glisser dans le trou pour voir si ça vaut la peine d’y chercher? Un petit miroir, une lampe? Sinon je peux y mettre la main, mais j’ai une mauvaise intuition… Une mauvaise intuition que j’ai d’habitude, mais là, j’ai envie de la croire…  » J’essaie de trouver une solution qui pourrait possiblement nous faire gagner du temps qui n’impliquerait pas forcément qu’on y fouille, mais la pièce reste relativement sombre. « Ou autre chose qui pourrait montrer le dernier chiffre? Polo, tu as vu quelque chose autre que le trou? »

Tu braques un regard excédé sur la petite culotte que tu tiens à bout de doigt. Comme si le tissu délicat et tout en dentelle était à l'origine de cette situation plus qu'étrange. Comme si un simple sous-vêtement avait pu tous vous enfermer ici, dans cette pièce à l'atmosphère des plus dépaysante. Tu regardes autour de toi, le cuir et les lueurs rouges, les chaînes et les soutien-gorges sexy, et tu dis que l'endroit ne te déplaît pas. Que, peut-être, il y a une part de toi qui s'est toujours intéressé à ce genre de lieux et de pratique sans pour autant l'assumer ni l'avouer. Pas même à toi-même. En revanche, te retrouver enfermée avec deux inconnus et un secret à moitié révélé par un maître chanteur rend l'expérience beaucoup moins agréable.

"Tu peux me faire confiance. Oui, j'ai un bon instinct." La réponse est sans appel. Tu sais ce que tu as fait et surtout, tu sais parfaitement dans quel ordre tu l'as fait. Le bouclé à la poule se met à chercher le dernier chiffre, alors tu te dis que c'est finalement le moment de poser la culotte et de te mettre à fouiller aussi. "Moi c'est Carmen." Le troisième ne dit pas son nom, mais tu n'as pas vraiment le temps de t'attarder sur ça, il y a soudainement bien plus préoccupant. Comme ce trou qui semble crier que c'est un piège tout en étant la seule piste que vous puissiez trouver. "Tu crois vraiment que ça ne vaut pas la peine d'y chercher à l'intérieur ? Bien sûr que si, c'est évident."

Tu t'accroupis pour mieux observer, mais tu ne vois rien de plus que le néant sombre à l'intérieur. Il y a tout juste la place pour une main, et encore, il faut qu'elle soit fine. Tu retires la broche de tes cheveux, tu tentes d'enfoncer la tige métallique dans le trou, mais rien ne se passe. En soupirant, tu lèves les yeux vers tes deux compères. "C'est soit on reste bloqués ici comme des idiots, soit on essaie d'avancer." Tu essaies de te montrer déterminée, mais tu as un peu peur. Que se cache-t-il dans ce trou ? Est-ce que ça pourrait être dangereux ? "Je veux bien essayer de mettre ma main, elle est peut-être plus fine que les vôtres et le trou est petit. A moins que quelqu'un ne tienne absolument à se sacrifier ?" Ton regard se tourne vers Polo, à moitié déterminé, à moitié implorant.

Ah bah si l’instinct résous tout, alors fions-nous à l’instinct de la demoiselle. Je me contente d’un hochement de tête, voyant clairement qu’elle ne compte pas dire davantage que cela. C’est son droit si en fait cette chute de sous-vêtements relève en elle des souvenirs. Dire mon prénom m’a aussi passé par-dessus la tête. Pas que nous avons bien d’autres chats à fouetter, mais franchement, ma tête est ailleurs. Je ne suis même pas sûr si je peux vraiment me rappeler de celui de la demoiselle qui s’est nommée depuis quelques minutes. « Non pas que je crois qu’il ne faut pas chercher à l’intérieur, c’était davantage à savoir si c’était prudent. Pour ce qu’on en sait, on nous a fait venir ici et on vient de nous enfermer tous les trois ensemble, je crois qu’il y a sujet à ce poser la question.» Rien qui n’inspire confiance en soi. Je veux dire, depuis que nous sommes descendus dans cette pièce, quelque chose me dit qu’on ne passera pas la prochaine heure la plus agréable de notre vie et pourtant rien de bien grave ne s’est produit encore.

Pourtant Leopold se montre plein de courage en enfonçant directement la main dans ce trou sans trop se poser de questions. À savoir s’il s’en pose vraiment semble aussi être une question à se poser. Mais il n’y a que trop peu de secondes pour pouvoir lui demander s’il est sûr de son choix. Le simple claquement sonore est inquiétant et il me fait sursauter alors que j’étais pleine conscient de la situation. Est-ce qu’il a encore seulement une main au bout de ce bras? « Polo, ça va? » J’essaie de ne pas trop montrer mon inquiétude, mais le fait qu’il se retrouve prisonnier du petit trou confirme mes craintes. On ne nous veut pas tant de bien que cela dans cet endroit. Sans compter qu’il y a un code à trouver et que maintenant nous nous retrouvons avec un partenaire de moins…. « Il… il y a quelque chose dans ce trou finalement? » Au moins, profitons-en pour demander ce qu’il en est maintenant qu’il en est tenu prisonnier. Je me redresse un peu rapidement en observant la pièce autour de nous, tentant de voir ce qui pouvait nous être utile soi pour le sortir de là, soit pour nous aider à trouver les derniers chiffres et alors pouvoir tous sortir de là… en espérant que ça le libère. Je me retourne, m’approche de quelques petits meubles en fouillant, tentant de trouver un indice quelconque. « Est-ce qu’il y a d’autres indices qui nous sont parvenus autre que dans les sous-vêtements? » Quelque chose qui puisse mettre la puce à l’oreille de quelqu’un sans qu’on y ait pensé dès le départ… Vraiment… je regrette ma décision de ne pas être resté à la maison avec lui ce soir… Ç’aurait été beaucoup mieux que d’être pris ici à craindre le pire.

Ce n'est ni l'endroit ni le moment, et encore moins en accord avec l'angoisse actuelle qui commence à te ronger, pourtant lorsque le fameux Polo complimente tes cuissardes, tu ne peux t'empêcher de lui adresser un grand sourire satisfait. "Merci, tu es la première personne que je croise qui les apprécie à leur juste valeur." Et rien que pour ces quelques mots, tu l'aimes déjà, cet homme atypique à la poule de compagnie. Tu notes dans un coin de ta tête de le revoir dans de meilleures circonstances avant de bien vite te concentrer à nouveau sur la situation actuelle.

Tu inspectes ce trou à la noirceur inquiétante et tu ne peux t'empêcher de regretter la curiosité qui t'a menée jusqu'ici. Tu aurais été bien mieux chez toi, à ignorer qu'une personne manifestement malsaine dans cette capitale semble connaître des choses sur toi que nulle n'est censé savoir. Parfois, l'ignorance est une bénédiction. C'est bien dommage qu'on ne puisse pas s'en rendre compte tant que l'on ignore encore. Tu es ramenée au moment présent lorsque Polo enfonce sa main et que le claquement sinistre retentit. Le temps s'efface bien vite et cette main est bloquée... Tu as peur, ça y est.

"Polo, parle-nous. Est-ce que tu sens quelque chose au fond ?" En attendant, tu accompagnes ton autre compagnon d'infortune pour fouiller la pièce. Il a raison, il faut s'activer. "Non je ne crois pas. Je ne sais pas si ce trou est simplement un piège pour nous foutre la pression ou bien un indice. Ou peut-être les deux..." Tu ne souris plus à présent. Tu prends de grandes inspirations et tu calmes tes doigts tremblant légèrement. Tu as des flashbacks qui te reviennent soudainement. Toi, bloquée avec tous ces gens. Un bébé mort. Les secousses, la douleur, l'impossibilité de sortir. Le tremblement de terre. Ça ne peut pas se reproduire. "Faut qu'on fouille absolument tout. Faut qu'on sorte Polo de là." Alors tu vas vers les chaînes inquiétantes, tu soulèves et tu regardes tout. Tu veux trouver. Tu dois trouver.