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Bittersweet memories | Max
Carmen R. Villidóttir
Carmen R. Villidóttir
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A Reykjavik depuis : Toujours
Âge du perso : 26 ans
Emploi/études : Gérante d'une boutique de vêtements et de maquillage au Kringlan Mall
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22.05.20 21:52





Ta vision se trouble et il te faut un instant pour comprendre que ce sont les larmes qui brouillent tout. Elles ne coulent pas le long de tes joues pourtant, tu mets toute ta force pour les retenir. Le chaos autour de toi, tu ne l'entends plus vraiment. Il y a des gens qui crient, des gens qui parlent trop vite. Il y a surtout trop de gens qui donnent un avis que personne ne leur a demandé sur un sujet qui ne les concerne pas. Tu les vois, les regards en coin à ton égard, emplis de jugement et d'un air de supériorité qui, en temps normal, t'aurais sûrement poussé à chercher la bagarre et hausser le ton. Tu ne dis rien, cette fois-ci.

Tu penses à James. Tu dois lui parler. Après tout, il est le premier concerné. Même si ça ne changerait plus rien à présent. C'était il y a des années et tu n'as pas la force de voir la déception dans son regard. Tu ne veux pas qu'il te haïsse. Tu penses à tes parents. Eux, qui étaient si fiers de ta candidature, vont-ils avoir honte de leur fille à présent ? Surtout, tu penses à Max. Pire encore, tu as besoin de lui. Juste lui, loin d'ici.

Et puis, comme un rayon de soleil à la chaleur rassurante dans la tempête glaciale autour de toi, sa main vient se glisser dans la tienne. Tu la sers, sûrement un peu trop fort, mais tes yeux ne parviennent pas à rencontrer les siens. Finalement, tu réalises que de toutes les personnes habitant dans cette ville et que tu aimes, ce n'est pas de James, de tes parents ou même de Runny dont tu crains le plus le rejet. C'est de Maximilian. "Je veux rentrer à la maison. S'il te plaît."

Tu ne lâches pas sa main du trajet. Ton avortement a été dévoilé au grand jour, tu peux bien supporter une rumeur de plus quant à votre potentielle relation à la vue de vos doigts liés par des journalistes qui n'ont que ça à faire. Tu ne parles pas. Tu marches vite en t'éloignant de la mairie et tu ne ralentis que lorsque la colocation se dessine devant vous. Tu ne sais pas si Tristan est là, mais tu sais déjà que tu n'auras pas la force de lui sourire si tu le croises.

C'est silencieux à l'intérieur. L'odeur familière t'entoure et tu te sens bien mieux ici. Ton cœur a ralenti sa course effrénée et, finalement, tes yeux se lèvent vers l'homme toujours à tes côtés. Vous êtes encore dans l'entrée de la maison et tu n'as même pas pris le temps d'enlever ta veste. Tu dois savoir, ici et maintenant. Tu dois savoir si ton passé risque de tout gâcher avant même que tu n'aies eu le courage de commencer quoi que ce soit avec lui.

Tu te dis que c'est idiot, tout ce temps que vous avez perdu par ta faute. A essayer de faire comme si de rien n'était. A prétendre que votre baiser partagé n'était qu'une erreur liée à l'alcool. Qu'il n'y avait aucun sentiment parce que tu avais peur d'aimer quelqu'un et de laisser quelqu'un t'aimer. "Est-ce que tu penses que je suis une personne horrible ?" Ta voix est pathétique. Presque un murmure non-assumé, une peur indescriptible d'entendre la réponse.

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23.05.20 22:29
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2 mai 2020
Les élections ont pris un tournant auquel tu t’attendais pas en te levant ce matin. Tu sais que les candidats risquent de voir leur vie passée au crible par des personnes qui veulent mettre en garde la population sur les secrets de leurs potentiels élus. Mais là, la mise en scène est bien trop travaillée, bien trop parfaite, pour que ce soit l’oeuvre d’un espèce de justicier de l’ombre. Tu pourrais te questionner un moment sur l’identité cachée de la personne ou du groupe derrière ça, seulement tu as autre chose en tête. Tu dois retrouver Carmen. Alors après avoir remis en place des jeunes qui se pensent mieux que tout le monde, tu as joué des coudes jusqu’à retrouver la jeune femme qui hante tes pensées. Ta main est immédiatement partie de la recherche de la sienne pour la serrer tendrement. Tu la sens s’accrocher à ta main comme si sa vie en dépendait, elle est sous le choc, perdue et ça te brise le coeur de la voir dans cet état. Tu lui proposes alors de partir, enfin si elle en a envie, parce que tu te dis que rester ici n’est pas la meilleure solution vu l’ambiance générale étouffante. Tu n’as qu’une envie c’est de la protéger du regard des gens, des méchancetés des autres qui jugent sans comprendre la situation dans laquelle elle était. Il y a des parts de l’histoire de chacun qui n’ont pas été dite pour tourner l’histoire au désavantage des candidats, tu en es persuadé.

« Bien sûr, rentrons. » Souffles-tu en résistant à l’envie de la serrer dans tes bras. Tu as peur de rajouter de l’huile sur le feu en te montrant trop affectif, pourtant ce n’est pas l’envie qui te manque. Tu n’aimes pas la voir dans cet état et tout le long du trajet tu la laisses tranquille, gardant simplement sa main dans la tienne. Tu as hâte d’arriver à la colocation, tu sais qu’elle pourra se sentir un peu plus en sécurité, loin du regard des autres ou de leur curiosité malsaine qui aimerait avoir tous les détails sur cette affaire d’avortement. Dire que tu l’as embêté avec ton fils, tu t’en veux un peu à l’idée d’avoir ravivé des souvenirs douloureux. Tu n’oses pas imaginer à quel point ça doit être difficile de décider de garder ou non son enfant. Tu n’as jamais été confronté à la chose, la mère de Noäm ayant pris la décision de le garder sans te consulter.

Une fois rentrés, tu n’essaies pas de l’attirer vers le salon ou la cuisine, tu sens qu’elle veut te dire quelque chose. Tu l’as vu en croisant son regard, alors tu attends, ne la forçant pas à parler ou à bouger. Mais lorsque tu entends enfin sa question, tu sens ton coeur se serrer à nouveau. Horrible ? Elle pense vraiment que tu peux la considérer comme une personne horrible ? « Oh, Carmen ! » Cette fois tu ne résistes pas, tu lâches sa main pour la prendre dans tes bras et la serrer tendrement contre toi. « Non, jamais. Je n’ai jamais pensé que tu étais une personne horrible. Bien au contraire, tu as toujours été une personne forte et courageuse à mes yeux. » Tu marques une légère pause avant de reprendre la parole. « Je n’ai pas vraiment lu ce qui était écrit parce que ça ne me concerne pas et que je préfère l’entendre de ta voix que de celle de quelqu’un d’autre. Alors si tu veux m’en parler sache que je serais là pour t’écouter, sinon tu peux le garder pour toi. Tu n’as pas à te forcer à te justifier. » Tu déposes un baiser sur le sommet de son crâne. « Mais, s’il te plaît, ne te vois pas comme une personne horrible, tu es quelqu’un de fantastique et je t’aime comme tu es. » Ah. Tu l’as dit. Enfin, ça peut peut-être passer pour une déclaration amicale, non ? Probablement pas, mais c’est bien le cadet de tes soucis alors que tu souhaites juste réconforter Carmen et lui montrer qu’elle n’a pas à se détester pour ça.
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Carmen R. Villidóttir
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28.05.20 12:00





Ta main ne quitte pas la sienne. Il y a quelque chose de bien trop rassurant dans ce contact pour que tu puisses t'en passer. Si tu la tiens assez fort, alors peut-être qu'il restera auprès de toi malgré toutes les révélations. Mais finalement, alors que la porte d'entrée se referme et que tu te demandes à voix haute s'il te déteste, ses doigts se détachent des tiens. Une seconde à peine, mais une seconde de froid et de doute. Pourtant, bien vite, ce sont ses bras qui s'enroulent autour de ton corps tremblant et tu n'avais pas réalisé à quel point tu avais besoin de cette accolade avant cet instant. Tu as l'impression de pouvoir à nouveau respirer normalement maintenant que tu es tout contre lui et tu n'as plus envie de bouger.

Ses paroles viennent apaiser encore plus tes peurs, tout comme ce baiser qu'il dépose au sommet de ta tête. Et puis, ses derniers mots résonnent en toi et il te faut un moment avant de te reculer de l'embrassade qui te manque déjà. Il t'aime comme tu es. Il pourrait dire ça comme un ami le dirait à un autre. Mais au fond, tu sais qu'il y a plus que simplement de l'amitié entre vous. Tu l'as toujours su, même alors que tu essayais délibérément de fermer les yeux pour ne pas avoir à voir l'évident. "Je veux t'en parler. J'en ai jamais parlé à personne et je crois que j'ai besoin de le faire...." Après tout, ce n'est plus vraiment un secret maintenant que toute la capitale est au courant.

Tu l'entraînes dans ta chambre et tu te débarrasses enfin de tes chaussures et de ta veste avant de t'installer sur le lit. Tu gardes le silence un moment parce que tu ne sais pas bien par où commencer. Tu l'as gardé enfoui bien trop longtemps, un fantôme du passé qui revenait sans cesse te hanter sans pour autant que tu ne puisses laisser paraître quoi que ce soit. Dire que tous tes efforts de discrétion auront été vains. "James était le père." Tu te rappelles lorsque tu avais découvert ta grossesse et que tu avais réfléchi à des milliers de façons de l'annoncer à James. Tu souris même un peu en l'imaginant en tant que père. Il n'aurait sûrement pas voulu d'un tel rôle. "A l'époque, je me disais que je pouvais garder l'enfant. C'est idiot, j'étais bien trop jeune et encore dépendante de mes parents. Pourtant, j'avais l'impression de déjà l'aimer et je ne pouvais pas m'en séparer."

Tu relèves les yeux un instant vers la croix accrochée à ton mur. Tu te souviens lorsque tu avais prié des heures durant, implorant quelqu'un de t'aider à prendre la bonne décision. "Mais les parents de James ont des yeux et des oreilles partout. Ils ont entendu parler de la prise de sang que j'avais fait et du résultat. Ils m'ont fait comprendre d'avorter, en menaçant ma famille et mon avenir. J'étais à peine une ado, il avait été facile de m'effrayer. Alors, je l'ai fait et après ça, James et moi nous sommes rapidement séparés." Tu hausses les épaules comme si ce n'était rien, comme si tu n'avais pas un peu perdu une part de toi-même ce jour-là, mais il y a des larmes dans tes yeux qui te trahissent.

Ton regard rencontre enfin celui de Max et doucement, tu te rapproches de lui jusqu'à ce que ton épaule rencontre la sienne. "C'est peut-être mieux ainsi, en réalité. Je n'ai pas le temps d'être mère. Je ne l'ai jamais eu et je ne l'aurai sûrement jamais." Tu souris un peu tristement, mais au fond, tu es soulagée. Soulagée d'enfin pouvoir en parler à quelqu'un. Soulagée que ce quelqu'un soit Max.

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06.06.20 18:13
Bittersweet memories
2 mai 2020
Un secret pareil est lourd à porter. Tu ne peux qu’imaginer à quel point elle a pu en souffrir durant toutes ces années. Tu ne connais pas vraiment tous les détails, tu as juste les quelques mots sur le papier dévoilé aux yeux de tous les habitants de la ville. Mais tu ne peux forcer la jolie brune à t’en parler si elle ne se sent pas prête. C’est son secret, elle n’a aucune obligation de te le confier. Et même si elle décide de le garder, tu ne pourras pas moins l’aimer à cause de ça. Impossible. Ton coeur est à elle depuis des mois, … Depuis plus d’un an maintenant. Tu es bien incapable de rejeter tes sentiments ou de les ignorer. De toute façon, en as-tu vraiment envie ?

Carmen semble finalement prête à t’en parler, à soulager un peu ses épaules en partageant ce secret. Tu lui offres un léger sourire avant de la suivre jusque dans sa chambre. Tu quittes à ton tour ta veste et tes chaussures avant de prendre place à ses côtés. Tu l’écoutes sagement, repensant au visage de James que tu as rencontré lors du tremblement de terre de cet été. Les parents du garçon sont horribles. C’est tout ce que tu penses lorsqu’elle te parle de la pression qui lui ont mis pour l’obliger à avorter. Oh, tu imagines parfaitement qu’ils ont fait ça pour protéger la réputation de leur famille, mais tu n’arrives pas à croire que Carmen ait dû traverser ça tout seule à un si jeune âge. Elle n’était pas majeure. Comment pouvait-elle résister à ces gens ? Comment pouvait-elle oser sacrifier sa vie et celle de sa famille pour cet enfant qu’elle aurait aimé malgré tout ? Tu es persuadé qu’elle ferait une bonne mère. Ce n’était vraiment pas une décision facile et elle a dû porter ce fardeau toute seule.

Ta main vient chercher la sienne pour la serrer tendrement tandis que ton regard croise le sien. « Ne dis pas ça. Tu es encore si jeune, tu as tout le temps devant toi de devenir mère si l’envie t’en dit. Je suis même convaincu que tu serais une très bonne mère. » Tu lui offres un doux sourire. « Mais maintenant, sache que tu n’es plus seule. Je suis là pour toi. Tu peux me confier tout ce que tu as sur le coeur, ou tu peux compter sur moi pour essayer de te remonter le moral. » C’est probablement assez bateau comme paroles, mais tu le penses vraiment, tu ne l’abandonneras jamais. « Et crois-moi, cette histoire ne fait pas de toi quelqu’un d’horrible. Jamais. Bien sûr, il y aura des gens pour s’imaginer des choses et tirer des conclusions sans avoir toutes les informations, mais ces gens-là ne méritent pas ton attention. Continue d’être la Carmen qu’on connaît et tu ne seras jamais seule. Tu es quelqu’un de fantastique, ne l’oublie jamais. » Tu marques une pause, hésitant une fraction de second avant de poursuivre. « Ou si jamais tu refuses d’y croire, viens me voir, je trouverai un moyen de t’en convaincre. »
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Carmen R. Villidóttir
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23.06.20 21:38





Tu ne pensais pas que les mots te viendraient si facilement. Une explication claire et concise, qui ne s'attarde pas trop sur les sentiments et qui va droit au but. Pourtant, tu n'avais jamais réfléchi à comment raconter cette épreuve de jeunesse parce que tu ne pensais pas en parler un jour. Amener le secret dans ta tombe et surtout, t'assurer que James ne soit jamais au courant. Et aujourd'hui, te voilà à tout déballer à ton colocataire. Tu as l'impression de lui devoir ces mots. De lui expliquer pour qu'il comprenne réellement sans devoir tout déduire d'une mise en scène simplement montée pour détruire ton image et déformer les faits en laissant un flou. Au fond, tu te dis que toute la ville peut bien penser ce qu'elle veut de toi du moment que Max connaît la vérité.

Tu plantes tes yeux dans les siens, t'attendant presque à y lire du jugement. C'est idiot, tu devrais le connaître mieux que ça. Parce que tout ce que tu peux voir dans ses iris, c'est sa compassion et sa bienveillance. Tu te sens horrible d'avoir douté de lui. Tu te sens un peu frustrée aussi d'accorder autant d'importance à ce que l'homme en face puisse penser de ce que tu as bien pu faire dans ta vie. Tu devrais t'y habituer depuis le temps, de l'effet qu'il a sur toi, mais il prend ta main dans la sienne et tu sais que tu ne pourras jamais vraiment totalement t'accommoder à la façon dont ton cœur manque un battement avant de partir au galop.

"Merci d'être toujours là. Et de ne jamais me juger." Tu n'es pas facile à vivre pourtant. Entre tes paroles parfois trop crues et ton impulsivité parfois trop présente, il aurait pu fuir. Arrêter de passer tant de temps avec toi. Arrêter de te parler aussi librement que vous l'avez toujours fait. Arrêter de te pardonner et arrêter de te voir. Mais il est encore là aujourd'hui, malgré tout, et il est toujours si proche de toi que tu peux sentir son odeur chatouiller tes narines. Tu la connais cette odeur à force et tu as l'impression de l'apprécier un peu plus chaque jour où tu as la chance de la humer. "Je ne suis peut-être pas aussi fantastique que tu le prétends. En revanche, toi tu l'es."

Les convictions s'ébranlent, de nouveau, et les remparts autour de ton cœur s'écroulent, de plus en plus. Tu te rappelles des sentiments que tu as éprouvé pour James. Ils étaient si soudains, presque naturels. Peut-être trop jeunes pour être de l'amour, pas assez forts pour que tu aies le cœur brisé durant des jours et des jours après votre rupture. Tu te rappelles des quelques personnes qui ont croisées ta route le temps de quelques jours voire à peine de quelques heures. Des attirances sans lendemain, des flirts sans but comme avec Runny, ta belle voisine. Tu te rappelles de Lena. Le coup de foudre. Celle que tu as aimée comme jamais tu n'avais aimé auparavant. Celle qui t'a fait perdre tout espoir d'un jour retomber amoureuse parce que tu n'arrivais pas à imaginer ta vie avec quelqu'un d'autre qu'elle.

Et puis, il y a eu Max. A l'opposé de tout ce que tu as connu auparavant. Toi qui allais toujours trop vite et qui disais je t'aime trop tôt, tu n'as pas vu arriver les sentiments cette fois-ci. Tout s'est fait si lentement, sur la durée. Tu n'as pas aimé, puis appris à connaître. Non avec lui, tu as connu puis tu as appris à aimer. Tout en douceur, sans le chercher. Tellement doucement qu'il t'a fallu beaucoup trop longtemps pour comprendre que tu étais belle et bien amoureuse. Ca serait presque beau si tu n'avais pas aussi peur. S'il n'avait pas fallu l'ivresse pour te faire craquer, enfin, et t'ouvrir les yeux.

"Tu te souviens de cette matinée où je t'ai dit que j'étais désolée de t'avoir embrassé et que je ne voulais rien de plus avec toi que notre amitié ?" Ta voix est basse, tes iris ancrés dans les siens. "J'ai menti, Max. J'ai menti parce que s'il y a bien une chose qui me terrifie sur cette terre, ce sont les sentiments." Tes doigts se resserrent un peu plus sur les siens, cherchant un point d'ancrage pour ne pas sombrer au milieu de cette déclaration que tu n'avais pas prévue. "Mais je préfère avoir peur que d'être une menteuse." Tes lèvres écrasent finalement les siennes, dans un mélange de douceur et d'impatience sauvage. Un baiser retenu depuis trop longtemps. Et le temps d'un instant, l'envie dépasse la peur.


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24.06.20 15:29
Bittersweet memories
2 mai 2020
Tu lui offres un sourire, promettant en silence de continuer à ne jamais la juger, à rester qui tu es et à l’aimer quoi qu’elle décide de faire à l’avenir. Tu sais que ton coeur lui appartient et tu ne peux imaginer un jour où il cessera d’être à elle. Ton amour a bien trop grandi au fil de cette année passée à ses côtés. Pourtant tu sais que si elle ne veut pas de toi, si elle préfère finir avec quelqu’un d’autre, tu finiras par te faire une raison, surtout si tu la vois heureuse. Son bonheur passe avant tes propres sentiments, même si une part de toi aimerait pouvoir lui dire sans hésiter à quel point tu es fou d’elle. « Je pourrais te dire la même chose. En tout cas, à mes yeux, tu es fantastique et je suis certain de ne pas être le seul à le penser. » Ton amour t’aveugle, tu le sais, et pourtant tu ne peux pas t’imaginer que quelqu’un puisse penser le contraire après avoir appris à la connaître. Certains peuvent être déstabilisés par son tempérament de feu, mais pas toi. Ça fait partie de son charme.

Tu aimerais la prendre dans tes bras, finir de la rassurer, mais elle te devance en changeant de sujet. Tu sens ton coeur manquer un battement en l’entendant parler de cette matinée qui t’a fait comprendre qu’elle ne voudrait jamais plus qu’une amitié avec toi. Ton coeur s’est fissuré face à cette vérité et pourtant, ton amour a continué de grandir chaque jour, incapable d’oublier la jolie brune qui hante tes pensées. Et là, ton espoir revient à la charge, comme si elle te donnait une chance de changer votre avenir. « Je m’en souviens. » Dur d’oublier dans ton cas et puis tu ne vois pas l’intérêt de mentir alors qu’elle évoque d’elle-même le sujet.

J’ai menti.


Ces mots résonnent en toi, comme si tu ne pouvais pas en croire tes oreilles. Elle ne pensait pas ce qu’elle disait. Elle a peur de ses sentiments. Elle a peur d’aimer à nouveau. Comme toi. Tu es pareil, tu enchaines les amants, pensant que c’est plus simple, mais ton coeur refuse de ne pas s’attacher. Tu n’es pas fait pour t’isoler, pour oublier à quel point tu aimes échanger avec les autres et découvrir le monde à leurs côtés. Et là, tu te dis que tu aimerais vraiment partager ta vie avec elle. Avec Carmen. Parce qu’il n’y a qu’elle avec qui tu t’imagines vivre. C’est elle que tu aimes, et ça ne changera pas de si tôt. Alors tu ouvres la bouche, prêt à lui dire ce que tu penses, mais encore une fois elle te devance et ses lèvres viennent à la rencontre des tiennes.

À cet instant le temps s’arrête. Le monde disparaît autour de vous, effaçant vos peurs et vos craintes. Il n’y a plus qu’elle et toi, dans cette bulle remplie de douceur et de passion. Tes yeux se ferment, ta main remonte jusqu’à sa joue, tandis que tu accentues le contact. Elle n’a pas envie que vous restiez amis, toi non plus, alors il n’est plus question de prétendre que tes sentiments n’existent pas. Ce baiser n’est pas le résultat d’un gage idiot, non, c’est un vrai baiser, un que vous avez désirez depuis si longtemps. Tu ne sais même pas combien de temps il a duré, mais lorsque tu décolles tes lèvres, tu ne t’éloignes pas vraiment d’elle. Ton front se pose contre le sien, ta main glissant dans sa chevelure pour rejoindre sa nuque. « Je t’aime, Carmen. » Tu l’as dit à nouveau, mais cette fois ce ne sont pas des mots qui t’échappent et que tu espères faire passer pour une simple amitié, non, tu le dis volontairement avant de reprendre possession de ses lèvres pour profiter d’un second baiser. Tu voulais juste le dire sans fuir, en affrontant enfin tes sentiments et en oubliant cette petite voix qui te rappelle qu’elle mérite mieux qu’un vieux comme toi.
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16.07.20 21:36





Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais tu sais que c'est le bon moment. Sûrement parce que tu n'as pas eu peur de lui confier ce passé douloureux dont personne n'était au courant avant cette journée plus qu'étrange. Sûrement aussi parce que tu ne décèles pas l'ombre d'un jugement dans son regard. Non, tout ce que tu peux y voir lorsque tu plonges tes yeux dans les siens, c'est de la bienveillance. De l'affection. Quelque chose de plus fort encore. Et tu sais. Tu sais qu'il ressent la même chose que toi. Tu sais que votre baiser à moitié assumé de la dernière fois en cachait bien plus. Tu sais que tu peux finalement ouvrir ton cœur à nouveau. L'ouvrir à Max.

Tu parles et il ne fuit pas. Tu avances ton visage et il ne recule pas. Alors, tes lèvres se joignent aux siennes. Et il t'embrasse en retour. C'est la deuxième fois, mais c'est comme si c'était la première, au fond. Tu avais presque oublié ce que c'était, que d'embrasser quelqu'un que tu aimes. Tu as l'impression de flotter et de perdre pied avec le monde réel. Loin de toi le drame des élections. Incapable de réfléchir. Incapable de penser à autre chose qu'à ce contact libérateur et à cette main qui remonte sur ta joue. Tes doigts viennent se perdre dans ses cheveux et tes paupières sont closes, profitant pleinement de l'instant. C'est un peu rassurant de se dire que, cette fois-ci, ce n'est sûrement pas le dernier baiser que tu échanges avec lui.

Tu bas des cils alors qu'il se détache. Tes joues sont rouges, ta respiration plus forte. Il parle et ses mots te touchent sûrement bien plus que tu es capable de le montrer. Si tu es pour l'instant incapable de lui rendre cet aveu bien trop sincère et si fort, l'entendre ne te fait étrangement pas peur. Au contraire. Tu veux qu'il t'aime. Tu as besoin qu'il t'aime. Alors, même si tu restes silencieuse pour le moment, tu souris.

Tu n'en as pas eu assez de lui et ça te rassure de voir que l'inverse est aussi vrai. Il capture ta bouche à nouveau et cette fois-ci, il n'y a plus vraiment de timidité entre vous. Ta langue recherche la sienne et tes mains parcourent sa joue, sa nuque, son dos. Toutes ces parcelles de peau que tu voulais toucher, mais qui n'ont jamais été aussi proches de toi avant aujourd'hui. Doucement, tu le fais basculer sur le lit, l'allongeant sur les draps alors que tu te détaches un instant, simplement pour mieux l'observer. "C'est comme ça que j'aurais aimé oser t'embrasser lors de l'action ou vérité." Tes doigts s'aventurent doucement sous son tee-shirt, caressant la peau de son ventre avec mille précautions. "Pour être honnête, c'est comme ça que je voulais t'embrasser depuis un bon moment."

Il n'y a plus d'intérêt à lui cacher tes sentiments. Ni à prétendre que ça ne fait pas des mois et des mois que ton cœur a chaviré devant son sourire. Et aujourd'hui, il est là. Allongé dans ton lit, les lèvres encore rougies par le contact désespéré des tiennes, les cheveux ébouriffés par tes mains curieuses. Et tu n'as pas vraiment d'appréhension. "Tu es beau." C'est une vérité retenue depuis trop longtemps et que tu ne peux t'empêcher d'avouer en l'observant. Il ne te faut pas plus longtemps avant de venir te blottir tout contre lui.

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01.08.20 18:36
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2 mai 2020
Peu importe si Carmen te rend tes mots ou pas, tu voulais juste être honnête avec toi-même, lui montrer que tu les penses vraiment. Tu n’es pas du genre à sortir ces quelques mots aussi facilement, c’est pour dire à quel point ça fait un moment que tu les gardes cachés au fond de ton coeur. Maintenant qu’ils sont sortis, tu peux enfin te laisser complètement aller, oublier tous ces mois à l’aimer de loin. Tu pourrais presque regretter tout ce temps perdu à cacher tes sentiments, mais tu n’y penses pas, bien trop absorbé par le goût de ses lèvres, ses mains qui parcourent son corps, comme les tiennes qui refusent de la laisser s’éloigner. Tu n’as plus peur de la voir disparaître de ta vie, pas après ce second baiser bien moins timide que le précédent.

Tu te laisses basculer contre les draps, en douceur, emportant la jolie brune avec toi. Elle se détache, te laissant reprendre un instant ton souffle. Tu souris, incapable de chasser ce bonheur qui t’irradie brusquement. Tu en oublierais presque tout ce qui s’est passé aux élections, tes doutes face à ton avenir, tes soucis du moment. Tout ça n’a plus d’importance quand Carmen est là. « Moi aussi, j’aurais aimé pouvoir t’embrasser comme ça depuis longtemps. » Ta main glisse le long de son épaule jusqu’à sa joue pour la caresser tendrement. « J’étais juste persuadé qu’un vieux comme moi ne t’intéresserait pas. » Tu dis presque ça sur le ton de l’humour, pourtant c’est la vérité. Tu étais persuadé que la jeune fille méritait mieux que toi, qu’elle préférait quelqu’un de son âge. Ridicule, hein ?

Tu la serres contre toi lorsqu’elle se blottit, heureux de ne pas la laisser entrevoir bien longtemps les quelques rougeurs qu’elle fait naître en te complimentant. Beau ? Que devrais-tu dire d’elle ? Tu n’as jamais su détourner ton regard, te maudissant à l’idée qu’elle pourrait un jour te prendre la main dans le sac et te remettre à ta place. Tu es même persuadé que tu n’as jamais été très discret. La preuve, ta mère t’a parlé du moment où elle vous a croisé avec Carmen à la soirée des aurores boréales. Elle t’a taquiné en te demandant quand est-ce qu’elle pourrait avoir la chance de revoir cette jolie brune que tu dévorais du regard malgré toi. Mais tu ne penses pas à tout ça, refusant de te projeter dans l’avenir. Tu as toujours été le genre à profiter de l’instant présent, te laissant porter. « Maintenant tu ne peux plus douter de mes paroles. » Tu laisses glisser tes doigts dans sa chevelure. « Je ne risque pas de partir loin de toi. » Tu as peut-être parfois l’envie de partir pour explorer le monde comme avant, seulement tu sais que tu es bien trop attaché à cette nouvelle vie. Tu ne veux pas abandonner tes proches et encore moins Carmen. Il t’a fallu un moment pour te l’avouer, mais c’est aussi pour ça que tu as pu arrêter ton travail au cirque et reprendre ton vieux diplôme pour devenir professeur titulaire. « J’espère que tu es prête pour ça. » Tu souffles ces quelques mots en venant déposer un baiser sur la tempe de la jolie brune que tu continues de serrer tendrement dans tes bras.
(c) DΛNDELION
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