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#7
Huldufólk
Huldufólk
PNJ
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09.05.20 18:21
Prompt #7 : Votre personnage doit aller à un repas de famille - quelles sont ses pensées ? Que porte t'il ? Qui est là ? Racontez.
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Anonymous
Invité
11.05.20 17:35
Ah, les repas de famille. Une part de toi les apprécie autant que tu les détestes. Tu aimes retrouver tes parents, tes frères et soeurs, ainsi que tes neveux et nièces. D’un autre côté, tu sais que tes choix de vie ne sont pas toujours approuvés, pour ne pas dire constamment remis en question. Déjà t’as trouvé un boulot de secrétaire et pour le moment tu arrives à le garder, un miracle. Mais à côté, tu vis en colocation avec Marco. Non, tu devrais trouver quelqu’un et fonder une petite famille. Bon tout le monde est unanime sur le fait que tu ne devrais pas avoir d’enfants, toi y compris, mais ça n’empêche pas qu’ils attendent avec impatience le jour où tu présenteras l’homme qui partagera ta vie. Est-ce que ça arrivera un jour ? Non, tu n’y crois pas une seconde et puis, tu tiens peut-être un peu trop à ta liberté pour chercher vraiment quelqu’un qui pourra t’accepter comme Marco.

« Bonjour la compagniiiie ! » T’exclames-tu en franchissant la porte d’entrée de la maison de tes parents. Tu arbores ton plus grand sourire tandis que tu embrasses ta mère, puis ton père. Tu vois déjà le regard de Hildibrandur, ton frère aîné, qui juge ta tenue. Tu as fait un effort cette fois, tu n’as pas mis de jupe ! Tu es même habillé plutôt sobrement. Tu as mis un slim à rayures verticales blanches et noires, un t-shirt gris sous ta veste en cuir noir et des bottines noires. Il n’y a que tes bracelets et colliers pour pimenter le tout. « Hildi ! La forme, mon poussin ? » Tu t’amuses de la grimace qui tire ses traits, avant de l’abandonner pour rejoindre le reste de la famille. Tu fais le tour de tes aînés avant d’aller embêter le petit dernier. Magdalena devrait bientôt arriver avec sa fille, tu as hâte de les voir. En attendant tu retournes auprès de ta mère pour l’aider à terminer les derniers préparatifs. Mine de rien c’est pas de tout repos de faire à manger pour 7 enfants, sans parler des compagnons et compagnes de chacun, ainsi que des petits-enfants. Mais c’est dans ces moments-là que tu te sens parfaitement à ta place. Ta famille, c’est ta meute. Sans elle, tu n’aurais probablement jamais pu arriver aussi loin dans la vie. Alors malgré quelques différents et prises de bec, tu sais que tu peux compter sur eux et que tu n’en abandonneras jamais un, même pas Hildi.
(c) AMIANTE
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Anonymous
Invité
13.05.20 17:23
Des repas de famille, tu en as tout les mois. De grand repas, habituellement, où sont convié tout tes oncles, tes tantes, tes cousins, tes neveux et tes nièces éloignés. C’est une grande fête où les rires éclatent et où le vin coule un peu trop vite dans vos gorges, mais où les masques ne tombent jamais vraiment. Pourtant, aujourd’hui, tu n’as pas reçu d’invitation. Tu n’as rien reçu du tout, si ce n’est un message de ta mère : “s’il te plait, ne viens pas”. C’est cruel. Et ça l’est encore plus de devoir expliquer à ton fils que non, aujourd’hui, il ne verra pas ses petits cousins, que non, il est possible qu’il ne les revoit plus avant un long moment et que non, surtout Loki, ne pleure pas, ce n’est pas de ta faute, c’est celle de ta mère. Alors tu ronges tes ongles avec agacement, le visage de Loki emmitouflé sur ton ventre, étallé sur le canapé. Et tu attends. Tu attends que cette journée bien trop longue se passe. Tu attends d’oublier quel jour on est, où tu devrais être. Tu hésites même quelques secondes à appeler Oz pour l’inviter, pour le supplier presque de venir manger et te distraire un peu, mais il n’est plus là. Même lui, il est parti. Les minutes passent, puis les heures, et enfin, lorsque le soir vient pointé le bout de son nez, c’est les trois coups enfoncé contre ta porte d’entrée qui te sorte de ta léthargie. Presque inquiète de découvrir ce qui se cache derrière, tu te lèves avec une certaine appréhension.

Heimdall. Et ta mère. C’est eux qui ont fait le trajet jusqu’à chez toi avec, semble-t-il au vu de leur bras chargé, un bon nombre de plat préparé avec soin. Tu ouvres la bouche, puis la referme, incapable de réagir, incapable même de te pousser pour leur laisser le champ libre pour entrer. Qu’est-ce qu’ils font là ? Ils sont censé être au repas, non ? « Bon hé, heu. On peut entrer ? Parce que c’est lourd quand même et en plus j’ai méga la dalle. » C’est Heimdall le premier, dans sa grande délicatesse, qui ouvre la discussion. Bien trop vite suivi par votre mère qui le sermonne, avant de t’expliquer. Ils ont décidé de faire faux bond, tout les deux. Pour ne pas te laisser toute seule. Pour profiter un peu de toi. Et peu importe ce que le reste de la famille leur dira, ils n’en ont rien à faire. C’est à grande peine que tu retiens les larmes qui menacent de couler, tant le geste te touche. Alors finalement, c’est ça que ce sera, tes futurs repas de famille. Loki, Heimdall, ta mère. Sans masque, et avec beaucoup d’alcool apparemment. Tu pourrais facilement t’y faire, tout compte fait.
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Aodhan O'Flahertie
Aodhan O'Flahertie
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25.05.20 1:12
1996, 13 ans.

Il rentre par la porte principale en grimaçant un peu quand elle grince. Il faudrait vraiment penser à graisser le mécanisme. Plusieurs voix viennent de la cuisine, les unes sur les autres, un méli-mélo de conversation enthousiaste, uniquement interrompue de temps en temps par un rire un peu gras ou une toux un peu pincée. Les grands parents sont là, aujourd’hui. Le commentaire sarcastique en gaélique d’une autre voix féminine suffit pour qu’il comprenne que les deux côtés de la famille se sont rejoints, et que les parents trop croyants de son père ont au moins été rejoints par les parents excentriques de sa mère. Il les aime bien, eux. Il ne leur a jamais beaucoup parlé, mais il les aime bien. C’est avec la mère de sa mère qu’il avait appris le gaélique, quand il était enfant. Il était le seul qui avait accepté. Il grimace de nouveau alors que le parquet craque sous son poids, et passe rapidement devant l’ouverture de la salle à manger pour monter les marches deux par deux. Ils étaient sans doute trop occupés à discuter du voisinage pour l’entendre, ou alors ils faisaient un bon travail pour l’ignorer. Un soupir de soulagement lui échappe alors qu’il atteint enfin l’étage, et il se dirige rapidement vers le bout du couloir pour rejoindre sa chambre.

Un plat en verre trône devant sa porte, recouvert d’aluminium. Un bout de tarte, bien sûr. Et le papier au dessus ne dit qu’une chose : Bain taitneamh as do bhéile. Il le récupère avec un petit sourire et ouvre et referme la porte aussi vite que possible de manière à entendre le cliquetis du verrou et de prendre une grande inspiration. Bien vite, il a récupéré son livre sous le matelas et s’est installé à côté de la fenêtre avec le morceau de gâteau. Encore plus vite, Yeats est assis sur son livre et le regarde droit dans les yeux en ronronnant. Il coupe un petit bout de la tarte du bout des doigts, et pose le reste de la pâtisserie à côté de lui avant de caresser le chat pendant qu’il la mange. « Bain taitneamh as do bhéile, Yeats. » Le bruit du repas en bas grandit bien vite, mais lui est déjà parti loin, dans l’univers de son livre, bercé par les ronronnements du félin, et ce soir, il est calme.
(c) AMIANTE
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Anonymous
Invité
08.06.20 2:26
Assise sur mon pouf je me penche sur le plateau de jeux pour faire avancer mon pion.
« Allez en prison, ne passez pas par la case départ et ne touchez pas mille euros » me lit - ou plutôt me récite – Esra dans un rire. J’émet un grognement désapprobateur en obéissant. Ma jambe se met à trembler de nervosité. Ça fait trois tours que je fais à vide sans gagner un sou ou pouvoir acheter une maison. J’en ai marre ! Levi jette le dé à son tour et tombe sur l’un des quartiers d’Esra.
« Vas-y, j’ai plus d’argent on peut pas s’arranger d’une manière ou d’une autre ? »
« Tu proposes quoi ? »
« Non mais attendez les gars c’est pas comme ça que ça marche » je ris nerveusement.
Mais les voilà qui commencent à négocier entre eux comme si je n’avais absolument rien dit. En échange d’une promesse ridicule Levi parvient à s’en sortir et ça me rend complètement folle.
« J’t’explique, t’es sensé avoir perdu là en fait ! »
« C’est plutôt toi qui perd ça fait trois tours que tu stagnes moi au moins il se passe des trucs ! »
« Mais t’es en faillite ! »
« Mais non Es me fait un prêt regardes. Et en échange je lui ai promis une tournée au bar la prochaine fois ! D’ailleurs Es, tu m’filerais pas une de tes maisons ? Si t’acceptes j’te file le numéro de notre nouvelle collègue hyper sexy au resto ! »
« Mec, j’te rappelle que j’ai une nana ! »
« Bon alors contre je sais pas... Oh si ! Une lap dance d'Hera ! »
« Alors là ça devient intéressant ! Tu m'emoustillerais presque ! Vendu ! »
« Je savais que ça te plairait ! »
Et voilà qu’ils se checkent dans la main. Qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour me faire tomber !
« Je vais la mettre dans la rue Matignon, c’est la plus chère que j’ai. Imagine Run sort de taule et tombe direct dessus il lui reste plus un sou ! »
Je fulmine sans dire un mot et au tour suivant j’arrive enfin à sortir de prison.
« Aha, j’ai fais un six ! Vous avez vu ça ! »
J’avance mon pion jusqu’à ce que je tombe sur… « la rue Matignoooooon ! Aboule l’argent Run ! T’as perdu aha ! »
« Non mais tu te fous de ma gueule c’est n’importe quoi ! Pourquoi moi je perdrais alors que tu triches depuis le début ! »
Furax je me lève et envoie le plateau voler à travers le salon. Toutes les pièces sont éparpillées un peu partout mais j’en ai rien à foutre. Mes amis se mettent à rire, comme s’ils avaient parié que ça finirait comme ça ce qui a le don de m’énerver un peu plus. Je pousse une longue plainte dans un cri de frustration avant de m’éloigner. Une fois sur le palier de ma chambre je claque la porte et m'’écroule sur mon lit. J'éttouffe un hurlement dans mon édredon en battant des pieds. Puis, une fois défoulée je  finis par me calmer.

***

Dix minutes plus tard on vient frapper à ma porte.
« Je veux pas vous voir les garçons ! »
Mais c’est ma sœur Lydia qui franchit la porte et vient s’asseoir à mes côtés. La voilà qui me caresse les cheveux. Ce geste m’apaise instantanément.
«On a fini de préparer le dîner avec les filles. On a entendu que t'avais encore perdu. »
« J'ai pas perdu, Lev a triché. »
« Tu devrais avoir l'habitude pourtant... Allez viens gouter notre guacamole ça te fera du bien »
Je proteste pour la forme mais me laisse entraîner par ma cadette. Celle-ci me tire jusque dans la cuisine où se trouvent Frida et Lara en train de faire la vaisselle. Toutes les deux rient à une blague qu’est en train de faire Levi pendant que de l’autre coté de la pièce mon autre coloc embrasse sa chérie d’un baiser passionné. J'ai hâte de raconter à cette dernière que son bien aimé lui à préféré une lap danse d'Héra. Le niveau de nos conneries à toujours fait rire la jeune-femme. Aujourd'hui encore je ne comprend toujours pas comment elle n'a pas fui devant des énergumènes comme nous.
« Vous deux, je vous parle plus ! » je préviens mes meilleurs amis d’un ton accusateur en les pointant du doigts chacun leur tour. Je me laisse tomber sur un tabouret et ces deux derniers viennent alors me serrer dans leurs bras en même temps tandis que je boude.
« J’vous aime bande de p’tits cons mais je joue plus jamais avec vous ! »
Jusqu’à la prochaine fois. Parce que je dis ça à tous les coups mais je me fais toujours avoir la fois suivante. Ils savent m’amadouer les deux ! A me faire les yeux doux. Ils ont trop de pouvoir sur moi. Ils le savent et ils en profitent. Mais je suis heureuse de les avoir avec moi. Ma famille. Dans un sourire attendri je regarde tout le monde s’attabler, rire et se faire passer les plats pour l’apéro. Mes sœurs et mes amis. Tout ça dans ça dans un grand brouhaha mouvementé. Car c’est comme ça qu’on vit ici. Toujours à fond.
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