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Groupe 8 | Centre commercial, Seltjarnarnes
Huldufólk
Huldufólk
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20.07.19 18:16
Ce jour est à marquer d'une pierre blanche. Enfin. Enfin, Seltjarnarnes va hériter d'un magnifique centre commercial. Les raisons de votre venue pour l'inauguration ne regardent que vous, mais aujourd'hui, vous avez tous décidé de répondre présents à l'appel. Côtes à côtes près de la barrière de sécurité, vos yeux sont rivés sur la grande estrade où Monsieur le Maire et sa toute petite jeune fille sourient à la foule. Elle est belle sa fille, dans sa petite robe rouge d'été. Une petite tête blonde qui semble ingénue et malicieuse. C'est d'ailleurs sans surprise aucune que le Maire de Reykjavik vient la prendre dans ses bras, joyeux comme un larron en foire, pour lui laisser l'opportunité de couper le grand ruban rouge qui vous sépare de l'entrée.

Pourtant, les travaux ne sont pas tout à fait terminés. Une partie de la battisse vous est encore inaccessible, bien cloîtrée derrière une porte dont seul Monsieur le Maire a la clef. C'est en profitant des toutes nouvelles échoppes que vous vous croisez tous les cinq, @Solveig S. Aresdottir, @Leonard Skefillson, @Emily Gunnarsdòttir,@Sigur Jónsson et @Merlin Thorsson. Juste à côté du Maire et de sa fillette de 6 ans. Juste à côté d'une enseigne de Jeux Vidéos. Et c'est là que le sol se met à trembler, que la panique commence à gagner la foule bien trop nombreuse pour l'occasion. La masse informe se mue d'effroi, et, pris d'une angoisse bien trop forte, Monsieur le Maire agrippe sa fille dans ses bras et vous regarde avec une pointe de terreur dans les yeux. Vous avez désormais leur vie entre les mains, puisqu'il a bien l'intention de vous suivre.

Alors, qu'allez vous faire ? Allez vous vous réfugier dans le magasin ? Les sorties sont bloquées par la foule de toute manière. À moins que vous ne vouliez passer la porte vers le reste du chantier... Mais encore faudra-t-il convaincre le Maire de vous donner sa clef.


Ce sujet d'évent vous est servi par @Hel Njörddóttir, à votre service ! Attendez-vous à quelques passages du Huldu en cours de jeu, n'hésitez pas à y aller à fond Groupe 8 | Centre commercial, Seltjarnarnes 130107022 Il n'y a pas d'ordre défini, pas de règles, amusez vous bien ! Pour information, le minimum de 300 mots du forum ne tient pas dans l'évent, n'hésitez pas à faire court Groupe 8 | Centre commercial, Seltjarnarnes 722608820
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20.07.19 19:22
Ah, super, voilà que le Huldufolk décidait de t'enculer le jour où le boulot te faisait rester plus longtemps alors que tu devais retrouver Askja à Perlan. Vraiment, super. Tu savais pas comment, toi, le mec qui faisait le ménage pour s'assurer que ces messieurs dames de l'inauguration marchent sur du sol propre, t'avais fini à côté du Maire pour le coupage de banderole. Peut-être qu'un prolo en tenue de travail, ça faisait bonne mine à côté du costard cravate.

Mais oui, voilà, t'étais là et tu tapotais presque du pied quand tu vis arriver le moment fatidique du ciseau se fermant sur la banderole et donc, toi te barrant dans ta caisse qui en avait vu d'autres. Sauf que. Evidemment, la terre se mit à trembler. Bon, des tremblements de terre, t'étais islandais, t'en avais vu d'autres. Sauf qu'en quelques secondes, tu te rendis compte qu'il était un peu plus fort que prévu. Pas mal plus fort, même. Tu t'inquiétas donc, au moins autant que ce maire que tu vis agripper sa fille comme sa propre vie. Tu voyais dans son regard son inquiétude, et fallait dire que pour la môme, tu comprenais, elle devait flipper. Alors... Fallait faire quoi, là ? T'en savais rien, vous étiez proches des voitures, mais y'avait des arbres, et aller dans un bâtiment, t'étais pas chaud. Et y'avait de la panique partout.

Y'avait que le reste du chantier, où aller. "Monsieur le maire, vous avez la clé ?" Tu montras le portail, paré à le fouiller s'il le fallait. Enfin, si personne le lui arrachait.
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Invité
21.07.19 22:56
Leonard s'était fait invité à cette inauguration, c'était évident, c'était son visage qu'on avait choisi pour promouvoir l'ouverture du nouveau centre commercial. Effectivement, le jeune père ne faisait pas que des défilés, il lui arrivait d'accepter d'autres types de contrat. Quoiqu'il en soit, il était plutôt content de cette invitation, mais assez triste que sa femme aie refusé de venir avec lui, ses enfants étaient chez des amis, c'était alors tout seul qu'il s'était rendu au centre commercial.

Près du maire de la ville et de sa fille, il attendait que l'on coupe le ruban et qu'on célèbre tout cela dignement, cependant, un événement inattendu faisait tout basculer. Un tremblement de terre, des secousses. Leonard ne s'inquiétait pas immédiatement, il avait l'habitude de ce genre de situation, cependant, il compris rapidement que celui-ci était plus puissant que les autres.

Mais il gardait son calme, il ne fallait pas céder à la panique, surtout pas devant les regards apeurés du maire et de sa gamine. Il vit que l'homme qui se chargeait de l'entretien prenait les choses en main assez vite, alors, il essayait de l'aider à sa façon, lui était bien plus doué avec les enfants. Il se dirigea vers la petite du maire pour la rassurer. "Hey, t'inquiète pas, tout va bien se passer, c'est juste des petites secousses, reste bien avec nous et ça va aller, ok ?" Il sortait de sa poche un bonbon, il avait l'habitude d'en garder pour quand ses enfants lui en réclamaient. Il regardait les autres personnes qui étaient à leurs côtés, ceux qui semblaient moins paniqués. "Faut qu'on s'organise pour qu'il n'y ait aucun blessé. Est-ce que certains peuvent rassembler les gens présents ? Il ne faut surtout pas que l'on se sépare."
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Invité
22.07.19 12:07
Il voulait venir avec Elmar, parce que c'était pas loin de chez le vieux, que ça le ferait sortir de chez lui pour une fois et découvrir la modernisation de son quartier. Mais évidemment, il n'a pas voulu. C'est vrai qu'un centre commercial ici, ça faisait un peu tâche. Il était de ceux qui n'en voulait pas. Sigur, lui, était déchiré. Il se disait que pour la planète, c'était probablement pas ouf ouf, mais que ça ferait probablement venir plus de monde à Seltjarnarnes, augmenterait le prix de l'immobilier, restaurer les petites maisons... Ou pas. Quoi qu'il en soit, il était là pour l'inauguration. Il avait entendu dire qu'il y avait un magasin de skate.
Il n'était pas très grand, alors il avait un peu triché et dépassé les gens pour se retrouver tout devant près de l'estrade. Et quand le maire en était descendu pour couper un ruban ridicule, sa fille à la main, il était juste derrière lui. Très drôle. Mia beaucoup moins drôle quand le sol a commencé à faire des siennes. Oh shit, here we go again.
Tout de suite, il entendit un monsieur demander la clé du chantier d'à côté tandis qu'un autre essayait de rassurer la petite. Sigur essayait de réfléchir à une issue sécure, mais clairement un chantier avec des instruments dangereux, des bars de métal, des câbles qui sortent des murs, probablement pas très stables, ça ne lui apparaissait pas comme la bonne solution.
On leur avait appris qu'en cas de tremblement de terre, il fallait se mettre sous une table. Sans réfléchir, il crie en direction de ces hommes : "Il faut aller se mettre sous le comptoir du magasin ! Un chantier c'est trop dangereux ! Vite !" Sigur, étonnamment, n'avait pas si peur, mais était paniqué, et sa voix était peut-être sortie plus dure et éraillée qu'il ne l'avait prévu.
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Invité
23.07.19 12:16
Emily n’avait pas envie d’aller à cette inauguration. Vraiment pas envie. Les inaugurations, c’était pas son truc, trop de monde, trop d’agitation. Mais d’un autre côté, c’était un grand évènement pour la ville. Alors Emily ne pouvait pas décemment bouder la cérémonie. Elle avait décidé de se faire un peu violence, sortir de sa zone de confort. Et puis, une amie l’avait un peu forcée, soyons honnêtes. Pas forcée, mais suppliée, et la blonde n’avait pas su dire non.

Elle avait l’air con maintenant, parce que l’amie avait annulé sa venue alors qu’Emily était déjà dans la foule devant le ruban. Impossible de s’extirper dans emmerder des dizaines de personnes, et bien sûr, Emily n’osa pas. Alors elle prit son mal en patience. Respiration ventrale. Créer sa bulle de tranquillité. Sa sophrologue lui avait appris à gérer les situations inconfortables. Elle n’était pas à l’avant, bien sûr, elle n’était pas maso à ce point. Mais même à l’arrière, il y avait du monde. Suffisamment pour la mettre mal à l’aise.

Heureusement, la cérémonie fut plus brève qu’elle n’aurait pensé. Les ciseaux, le ruban, pif paf pouf, bienvenue ! Le Maire semblait fier comme jamais. Il avait même amené sa fille pour l’aider. La gamine semblait toute excitée d’être sur scène et de couper le ruban. Emily ne put s’empêcher de sourire. Elle aimait voir les gamins heureux. C’était con, peut-être.

Elle traînait du côté de la boutique de jeux vidéo quand elle croisa le Maire, sa gamine avec des yeux comme des balles de golf, émerveillée par tout ce qu’elle voyait. Elle leur adressa un geste de la main auquel ils répondirent. Le Maire venait parfois au Perlan, pour le lancement des grosses expositions. Il connaissait donc Emily, ne serait-ce que de vue. Elle allait venir à leur rencontre quand le sol se mit à trembler. Au début, elle crut que c’était uniquement elle, mais non. Séisme. Ne manquait plus que ça. Bientôt on entendit le fracas des choses qui tombent des comptoirs et autres rayons. Les boîtes de jeux vidéo de la boutique firent quasiment toutes un plongeon. Bientôt, ils se retrouvèrent à sept, le Maire et sa fille, et quatre inconnus, groupés comme par instinct de survie. Emily jeta un œil aux sorties. Le mouvement de la foule paniquée avait déjà démarré et il n’était pas question de sortir par là. Chacun des membres de leur petit groupe improvisé y allait de son avis. L’un d’eux voulait se planquer dans la boutique. Un autre voulait rassembler les gens. Un grand barbu proposait d’entrer dans la partie en chantier, mais c’était le Maire qui avait la clé, donc il décidait en dernier recours. Emily inspirait et expirait difficilement. Elle n’avait pas la moindre idée de la bonne direction à prendre. Difficile de réfléchir rationnellement dans ce genre de circonstances.

« Le chantier, ça me parait dangereux aussi. Les échafaudages pourraient s’effondrer en cas de réplique. »
D’un autre côté, s’ils se réfugiaient dans une boutique et que tout s’effondrait, ils étaient piégés.
« Les magasins ont souvent une sortie par l’arrière-boutique. On peut tenter par là ? Mais vous avez raison », dit-elle en s’adressant à l’homme qui avait gentiment rassuré la fille du maire. « Il faut sortir des gens avec nous. On ne peut pas laisser des gens paniqués ici. »
Le plus intelligent serait peut-être d’aller vérifier qu’il y ait bien une sortie à l’arrière, et ensuite diriger les gens vers cette sortie. Mais Emily n’était pas en mesure de réfléchir jusque là. Elle voulait sauver sa peau, et celle de ceux qu’elle pouvait. Comment, peu importait.
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Solveig S. Aresdottir
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24.07.19 10:51
Ca a commencé comme une belle journée en perspective. Une belle journée d'été, habillée de l'inauguration du plus grand centre commercial d'Islande - rien ne semble pouvoir mal tourner. Invitée par le maire, de près ou de loin, Solveig s'est rendue à l'événement avec plaisir, impatiente de découvrir le lieu qui hébergera probablement ses nouvelles sorties.

Et il ne déçoit pas, ce centre commercial. Flambant neuf, il détonne dans le paysage ; si elle a été surprise du choix de son emplacement, Solveig ne peut s'empêcher d'admirer la structure qui a été bâtie si rapidement, bien qu'elle ne soit pas encore tout à fait terminée. Il y a foule, massée en arc de cercle devant le ruban rouge ; les appareils photos crépitent, la fille du maire trépigne en lorgnant les ciseaux dorés quoi lui serviront à officialiser l'ouverture de la galerie. Solveig, aux premières loges, l'observe en souriant. Elle n'est pas très proche du maire, celui-ci n'étant pas - plus - du même parti que son père, mais elle se rappelle l'avoir vue plus jeune en quelques occasions. Sa robe rouge s'assortit au ruban et son excitation est palpable.

Non loin d'eux, un homme charmant adresse des sourires mécaniques quoique magnifiques aux photographes. Elle prend quelques secondes pour se demander pourquoi elle ne l'a jamais croisé plus tôt, cet homme au profil de gravure, mais elle n'a pas le temps de s'éterniser sur cette pensée, parce que tout à coup, le sol se met à trembler sous leurs pieds. Solveig ne sait même pas si le ruban est tombé, finalement ; la cohue l'emporte, la rapproche encore plus du maire et de sa petite. Elle leur jette un regard inquiet, constate avec satisfaction que le bel homme à leurs côtés s'occupe de l'enfant. Avec eux, un garçon aux cheveux verts, un grand barbu à l'air fatigué et une jolie blonde très nerveuse. Elle entend le barbu demander la clé d'accès à l'aile en travaux, les autres essayer de s'organiser. Ils veulent aider tout le monde et chacun a une idée différente, et pour être honnête, c'est ce manque de cohésion qui l'angoisse bien plus que le tremblement de terre en lui-même.

« Le chantier, c'est un coup à se casser une cheville, au mieux. Il faut qu'on sorte d'ici. »

La blonde mentionne des arrières boutiques. En un sens, si elle dit vrai, ça peut être leur salut. Si elle se trompe, ils peuvent tous se retrouver coincés dans une remise prête à s'effondrer. Autour d'eux, la foule se disperse, plus rapidement qu'ils ne réfléchissent. Bientôt, ils n'auront plus que leur cas à prendre en considération. C'est fou comme la présence d'un homme politique et d'un enfant en bas-âge vous fait réfléchir différemment ...
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Huldufólk
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24.07.19 21:49
La première secousse a duré environ deux minutes et est passée, mais ce n'est que le début. Un tremblement ne suffira pas à calmer le Huldufolk, pas cette fois en tout cas. D'ailleurs, alors que les gens s'agitent, ceux collés à leurs téléphones qui prennent des nouvelles de leurs proches se rendent vite compte que le réseau commence à sauter. Les appels sont peu à peu coupés, et très vite, même les messages ne trouvent plus leurs destinataires. Toute forme de communication devient impossible. Vous êtes désormais seuls, et vos proches également.
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Huldufólk
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27.07.19 18:24

Un idiot pour quatre personnes responsables. Vous commencez bien. Alors que la première secousse est en train de faire paniquer la foule et ébranler les fondations trop fraiche, Monsieur le Maire hoche vaguement la tête. « Oui oui, la clef, je… » Il trifouille quelques secondes dans la poche de sa veste, avant de relever un visage inquiet sur les autres personnes du groupe. Elles n’ont pas tout à fait tort. Quitter la sécurité relative de votre position pour vous réfugier dans le chantier vous serez fatale. Pourtant, vous n’êtes pas vraiment sortie de l’auberge. Les secousses se sont peut-être arrêté, mais la foule est électrique, hurlant, criant, incohérente et viscérale. Elle bouge dans une masse informe et vous pousse bien malgré vous à pénétrer dans le magasin, sans quoi vous finirez écrasé et étouffé par la cohue. Inutile de chercher à la contrôler, elle s’amasse désormais vers la sortie, vous bloquant toute retraite possible par ce biais.

En attendant, c’est un autre problème qui vous parvient aux oreilles. Monsieur le Maire s’est retranché dans la boutique, près d’une énorme étagère remplie de figurine. Sauf qu’un bruit sinistre retentit. L’une d’elle vient de se décrocher du mur, et comme des dominos, elle fait chuter toutes celles qui lui sont proche. Quelques secondes sont tout de même suffisante au Maire pour repousser brutalement sa fille dans les bras de @Leonard Skefillson et la mettre en sécurité. Mais pas lui. Lui, il se fait brutalement assommer par le poid qui lui écrase désormais la cage thoracique. Son crâne a percuté avec une force étourdissante le sol, répandant une certaine quantité de sang sur le carrelage. Quand à vous, vous feriez bien de vous dépêcher de sortir de là. Parce que l’électricité est en train de sauter dans tous les coins, produisant des étincelles morbides, et que le faux plafond se met à chuter par endroit. Une plaque vient d’ailleurs s’écraser sur @Solveig S. Aresdottir qui, tentant tant bien que mal de l’éviter, se jette sur @Emily Gunnarsdòttir à sa droite. Manque de chance ou coup du sort, les deux jeunes femmes tombent à la renverse. Mais elles ont tout de même le temps de voir l’étagère au dessus de leur tête vaciller. Elle est remplit de figurine en tout genre, certaines très lourde. Fuyez, mesdames. Tout de suite. Où l’une de vous pourrez finir avec un trou dans le crâne.
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29.07.19 15:15
Finalement, ils auraient dû choisir le chantier. Mais le temps que le Maire retrouve sa clé et que le groupe débatte de la meilleure marche à suivre, la foule a poussé les 6 compagnons d'infortune vers le magasin de jeux vidéo. Emily cherche tout de suite des yeux la sortie dont elle parlait plus tôt. Il y a bien une porte à l'arrière, mais elle semble fermée. Qu'à cela ne tienne, il doit bien y avoir une clé planquée quelque part, non?

Elle n'a pas vraiment le temps de la chercher, ceci dit. Au bout de quelques secondes, un bruit de chute se fait entendre. Emily regarde avec horreur l'étagère de figurines tomber vers le Maire. Dans un réflexe parental, ce dernier jetta sa petite fille dans les bras de l'inconnu brun qui lui avait offert un bonbon quelques minutes avant. Et puis il se fait écraser par l'étagère. Du sang commence à s'accumuler sous son crâne, à terre. La petite hurle, évidemment. Emily retient sa respiration avant de se précipiter vers le Maire inconscient. Il ne peut pas être mort. Il faut soulever l'armoire, le libérer, le sortir de là. Il doit bien y avoir des ambulances dehors. Elles l'aideront.

Mais sa chute est arrêtée nette par un poids qui s'écrase sur sa gauche. A peine le temps de réaliser que la brunette du groupe s'est jetée sur elle pour éviter une plaque du faux plafond, les deux femmes tombent à terre. Emily heurte sa tête et voit flou pendant deux secondes. Pas assez flou pour manquer l'énorme étagère qui tangue dangereusement au dessus de leurs têtes. Elles vont finir comme le Maire si elles restent là. Mais Emily n'a pas la force de se relever, pas par elle-même. Sa tête lui fait horriblement mal, elle sent des fourmis dans tout son corps. Elle a la nausée, accessoirement. Elle sent la brune à côté d'elle, qui n'a pas l'air de réagir beaucoup plus qu'elle. Elle  tente de la pousser, pour au moins ne plus être sous l'étagère branlante. Tout va tellement vite qu'elle ignore à quelle vitesse le temps passe, ni si elle pourra humainement les sortir de là avant que la figurine géante de Sangoku ne l'envoie tout droit en Enfer.
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Solveig S. Aresdottir
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29.07.19 17:22
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Les voilà coincés tous les huit dans la boutique de jeux vidéo, univers complètement étranger à Solveig. La terreur a remplacé l'impatience et l'excitation dans le regard de la petite fille, et monsieur le maire s'agrippe à elle en essayant de la protéger tant bien que mal du chaos ambiant. La foule les a étouffés, poussés jusqu'à ce lieu qui sous ses airs de sûreté se révèle en fait être un véritable piège. Elle est restée à la porte, elle essaie de l'ouvrir, elle guette une opportunité, au milieu du flot de personnes, de s'échapper ; aucune ne se présente. Derrière elle, de nouveaux cris. Elle se retourne.

Une étagère tombe sur une autre, qui tombe sur une autre. Sous la suivante, le maire, sa fille. L'adrénaline enflamme le corps de Solveig, qui se rue sur l'enfant - trop tard. Son père la sauve en la jetant dans les bras du mannequin aux sourires étincelants, mais rien ne peut empêcher le meuble de finalement le renverser. La terreur étouffe Solveig alors que le bruit de son crâne contre le sol retentit entre eux, et qu'une mare de sang s'étale déjà autour.

« Qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait ?! »

Il faut le sortir de là. Appeler les secours, empêcher l'hémorragie, soulever l'étagère, faire quelque chose. Elle n'a pas le temps de faire un choix que le plafond se décolle au dessus de leurs têtes. D'un bond, elle évite un choc qui aurait pu la laisser bien amochée, seulement pour en causer un second en heurtant la blonde qui proposait les arrière-boutiques. Elles tombent toutes les deux au sol, non sans que Solveig ponctue la collision d'un joli « Merde » entre ses dents serrées. La blonde amortit sa chute, se cogne elle aussi la tête au sol.

« Putain ! »

Au dessus d'elles, une mort presque certaine prend la forme d'une centaine de figurines plus ou moins volumineuses et plus ou moins ridicules, qui se rapprochent dangereusement sous l'impulsion du meuble qui les soutient. La blonde a l'air sonné, essaie de la pousser pourtant pour l'éloigner du danger. Solveig sent le sang battre dans sa gorge, dans ses tempes. L'angoisse la saisit, elle qui ne s'est pas cogné la tête ; les mains moites, elle secoue l'autre une demie-seconde, l'attrape par le bras, par le col, la tire tant qu'elle peut.

« Bouge, bouge, merde, aidez moi ! »

Elle rugit aux autres, si quelqu'un est proche, si quelqu'un écoute, parce qu'elle ne va pas être assez rapide et qu'elle ne va pas y arriver, et que déjà les premiers bibelots s'écrasent au sol, et s'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît, elle mérite mieux que de mourir écrasée par un dinosaure rondouillard qui tire la langue ...
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02.08.19 5:55
Tu ne parvenais pas à réfléchir, tu tentais de trouver une solution tout en essayant d'envoyer des SMS à Askja. Tu avais aussi tenté d'appeler, mais rien ne passait, rien du tout. Tu t'étais concentré dessus, jusqu'à voir, avec stupeur - faute d'autre mot, t'avais pas trop envie de réfléchir là - la tronche du Maire passer de solide à liquide. Tu restas presque con sur le coup, les yeux ouverts comme des billes, ton téléphone qui servait à rien dans tes mains. Pire encore, des fils dénudés se baladaient désormais dans le coin, et tout ce que tu pouvais penser, c'était putain, je le savais qu'il fallait sortir de là, merde.

Et à côté, t'en avais d'autres qui étaient dans une situation de danger, encore. Putain de merde, Merlin, t'avais dû piétiner une sacrée paire de lutins pour être dans une situation pareille. Mais en voyant la blonde retenir l'étagère, tu te bougeas, toute façon, Askja devait être en sécurité hein, elle était pas sur un chantier, elle était à Perlan, et là-bas, c'était du solide. Tu portas secours à qui avait besoin, sans te rendre compte que t'avais du sang sur toi - et probablement d'autres choses auxquelles tu voulais pas penser.

Direction les étagères, tu prêtas tes bras de mecs habitués au travail manuel, certes, du ménage, mais t'arrêtais quand même pas de la journée, surtout dans cet endroit où tu portais des choses lourdes. Tu les maintins comme tu pouvais, et tu déclaras aux deux filles : "Putain, mais lâchez et cassez-vous de l'autre côté de la pièce, là, faut sortir, parce qu'avec le machin qui fout des coups d'jus, on survivra jamais ici !" Toi, t'avais prévu de tenir le temps qu'elles dégagent, en espérant parvenir à te tirer aussi, rapidement pour pas te manger une figurine de merde ou même un coup de jus. Avec ton dos et un bras, tu retenais le meuble pété, de l'autre, tu tentais de déplacer les figurines pour qu'elles tiennent en place. Tout en essayant d'oublier qu'un cadavre était déjà là.
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03.08.19 21:32
Tout se passait beaucoup trop vite. La foule les avait poussé vers le magasin de jeux vidéos, sous les tremblements, les étagères tombaient une à une, et, en un clignement de cil, Leo avait dans ses bras la fille du Maire, Maire dont le crâne venait horriblement de s'éclater au sol. La gamine criait, et, machinalement, Leonard venait lui cachait les yeux. Il ne pouvait pas l'affirmer avec certitude, mais elle venait probablement de perdre son père.
Lorsqu'il tournait la tête, il vit également que le cauchemar était loin d'être terminé, les deux jeunes filles qui étaient dans le groupe avec lui risquaient fort de finir comme le maire, mais par chance, l'homme qu avait proposé de fuir vers le chantier réagissait assez vite pour ne pas qu'elles connaissent le même sort. Sans quitter la petite, il s'approchait d'elles pour les aider à quitter le magasin, et pour que l'homme qui retenait les étagères puisse également s'échapper. Il balayait le centre commercial du regard, rapidement, la foule continuait de chercher une sortie, mais tout s'effondrait petit à petit, et s'ils ne trouvaient pas vite une solutions, ils finiraient tous ensevelis sous un tas de gravas. Il était compliqué de gérer à la fois les deux jeunes femmes et la petite qui pleurait, qui réclamait son père, mais Leo ne céda pas à la panique, il ne devait pas, il ne fallait pas. "Là-bas, cette boutique, elle est assez loin, mais y'a pas tout qui se barre, faut tenter, si on est assez rapides, on pourra sortir par-là." C'était risqué, mais il ne voyait pas d'autres solutions, il commençait alors à courir, la petite dans ses bras, il s'était donné pour mission de la sortir d'ici saine et sauve.
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Solveig S. Aresdottir
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19.08.19 13:26
La silhouette massive du barbu apparaît comme le messie dans le champ de vision de Solveig alors que celui-ci retient l'étagère qui menaçait de les écraser, la blonde et elle. L'autre a toujours l'air bien sonnée, alors Solveig l'attrape sans ménagement par le bras et la traîne le plus loin possible des meubles meurtriers. Les yeux écarquillés de panique, elle fouille la pièce à la recherche de - rien, quelque chose, n'importe quoi, un deus ex machina qui ferait cesser ce massacre. Son regard se pose sur la silhouette du maire et elle laisse échapper un gémissement, avant de chercher des yeux sa fille.

Les cris de la petite la rassurent sur son état de santé - elle est en vie, et pour l'instant, c'est déjà mieux que certains. L'homme qui la tient dans ses bras avec l'air de savoir ce qu'il fait leur indique une boutique de l'autre côté du centre commercial, qui a l'air de tenir le coup un peu mieux. Il ne prend pas le temps de vérifier qu'ils le suivent tous que déjà il s'élance dehors, probablement mû par un instinct paternel quelconque.

« Tu peux marcher ? Il faut que tu marches maintenant, je peux pas te porter, et tu peux pas rester là. »

Elle secoue doucement le bras de la blonde, essaie de capter son attention. Il lui semble que ça devrait aller, alors elle regarde en arrière pour s'adresser au barbu et au garçon aux cheveux verts.

« Ca va ? Vous pouvez y aller ?»

Ses genoux à elle dansent la samba et elle a le souffle court ; elle a l'impression qu'elle va se liquéfier sur place, mais elle n'a pas le temps de s'inquiéter de ça. Il faut courir, maintenant ...
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21.08.19 19:51
« Bouge, bouge, merde, aidez moi ! »
Emily entend la brune crier, mais c’est comme si ses jambes refusaient d’obéir. Elle voit flou. Elle a la tête qui va imploser. Quelle situation de merde. Avant qu’elle ne meure cependant, un homme retient l’étagère et la brune la saisit par le bras, l’obligeant à s’écarter. La blonde se retrouve à l’abri, pour l’instant.

« Tu peux marcher ? Il faut que tu marches maintenant, je peux pas te porter, et tu peux pas rester là. »
Emily regarde la brune, secoue la tête. Ses jambes commencent à répondre. Elle hoche la tête fébrilement. Elle ne peut pas taper un sprint, ça c’est sûr, et elle n’est pas sûre de pouvoir marcher correctement. Mais elle peut essayer. Il faut qu’elle essaie. Le petit brun qui a pris en charge la fille du maire s’est déjà élancé vers une autre boutique. Emily se retourne vers le maire, toujours écrasé sous son armoire. Alors quoi, ils vont juste le laisser là ? Il doit y avoir quelque chose à faire. Ils ne pouvaient pas laisser ce pauvre homme là, à mourir seul. Mais elle se résigne. Seule, elle ne peut rien faire. Et la boutique de jeux vidéo est devenue trop dangereuse pour qu’ils y passent une minute de plus. Le maire est peut-être déjà mort. Elle ne peut pas demander aux autres de risquer leurs propres vies pour ça. Alors elle suit le petit brun et la brune, qu’elle distingue dans son champ de vision encore flou. Ses jambes sont molles et elle va probablement à deux à l’heure. Elle titube sûrement, aussi. Elle est dans un sale état. Mais elle doit survivre. Pas question de mourir dans un centre commercial au milieu de tous ces gens.

A mi-parcours, elle se retourne pour vérifier que les deux autres membres du groupe suivent bien. Mauvaise idée. Emily tombe, ce qui n’arrange pas son mal de crâne. Elle se relève tant bien que mal et reprend sa course. Pourvu qu’elle ait repéré la bonne boutique, ou qu’elle verra les autres. Elle ne peut pas s’en sortir toute seule, c’est une certitude.
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Huldufólk
Huldufólk
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31.08.19 16:58
Et bien, quelles décisions étonnantes.

En voici les conséquences :

- Si vous avez réussi à sortir sa fille saine et sauve, Monsieur le Maire, lui, va continuer de se vider de son sang et sera probablement retrouvé mort demain matin. Une triste affaire qui fera probablement les choux gras des journalistes pendant des mois. Félicitation.

- @Merlin Thorsson , en tentant de retenir l'étagère, un morceau de bois de la taille d'un gros pouce saute et s'enfonce brutalement dans ta cage thoracique, plus précisément dans ton ventre, sur le côté droit. Tu parviens néanmoins à laisser le temps aux filles de se dégager.

- Par chance, l'idée de @Leonard Skefillson semble avoir été la bonne, puisque qu'une issue de secours bien planquée se situe dans le nouveau magasin où il se trouve désormais. Mais la chance est aléatoire, et bien loin de vous emmener dehors, celle ci vous emmènera dans un long couloir aux lumières grésillantes et aux câbles apparents si vous la prenez. Au moins, vous serez libre une fois traversé. À vous de voir si vous souhaitez prendre le risque.

Alors, quel choix allait vous prendre ? Allez vous vous retourner pour essayer d'offrir votre aide à Merlin ? Ou allez vous l'abandonner à son triste sort, comme monsieur le Maire ?
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Anonymous
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16.09.19 9:51
T'étais pas le genre héros, Merlin. En fait, t'avais tout de l'anti-héros, type de mec à plutôt râler avec un café trop fort en main. A te faire défoncer la gueule par le premier ruskoff venu - en même temps, fallait au moins un étranger pour te faire attaquer, hein ? En attendant, quand tu te pris ce bois dans la cage thoracique, la première chose que tu te dis, ce fut "au moins, ces filles s'en sortent". Après, tu prias quand même que le Huldufolk te vienne en aide, sous forme si possible de pompiers, de médecin, n'importe quoi. Parce qu'une fois qu'elles furent parties, tu restas un peu seul là, avec le Maire qui se vidait de son sang.

Salut ? Un Merlin à terre !

Ca en fera une belle à raconter à tes potes. Parce que t'allais survivre. Ca oui. Même si t'avais quand même la sensation que t'allais tourner de l'oeil à tout moment. Voire même en fait, tu tournas de l'oeil maintenant. C'était que ça faisait mal. Un peu. Trois fois rien.
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Anonymous
Invité
16.09.19 14:09
Planqué dans sa petite cachette, Sigur avait fixé un point par terre, une irrégularité du parquet, l'avais fixé, et s'était concentré dessus, et sur sa respiration. Il n'avait encore jamais eu d'attaque de panique, mais il savait ce que c'était à cause de sa soeur. Du coup, il a tout suite reconnu ce qu'il avait. Il allait mourir, de toute façon. Non tout allait bien. Tellement pris dans ses pensés, il ne s'était pas aperçu de ce qu'il se passait autour de lui, derrière le comptoir. Puis, tandis qu'il revenait progressivement à lui, une voix familière lui est parvenue aux oreilles. Merlin ? L'adrénaline revient, et, après être resté assis, les jambes contre le torse pendant ce qui semblait une éternité, bouger rapidement lui a fait voir des étoiles devant les yeux.

- Putain, Merlin ? s'exclame Sigur, devant la vision de l'aîné bourru du groupe à côté d'un maire, à terre, en sang.

Sans trop réfléchir, il s'approche, plié en deux, comme si courir debout pouvait le tuer. Un regard sur le côté lui apprend que d'autres personnes se trouvent dans le magasin en face, et qu'ils semblent sortir par une porte, là-bas. Il regard le grand gaillard à terre, blessé. Il allait devoir le traîner jusqu'à là-bas.

- Je t'emmène là-bas, dit-il en commençant à le soulever. Tu peux marcher si je t'aide ?

Il jette un coup d'oeil au maire, inconscient semble-t-il. Il reviendrait le cherche, se dit-il. Mais putain qu'est-ce que c'était traumatisant tout ça.

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Anonymous
Invité
19.09.19 11:12
Les choses allaient trop vite. Emily n’était pas le genre hyperactive. Elle était calme, elle aimait que les choses le soient aussi. Alors ici, maintenant, dans ce chaos, elle était perdue. Il faut dire que le sale coup sur sa tête n’aidait pas. Et pourtant, de façon assez surprenante, son instinct de survie n’avait toujours pas pris le dessus. Il était toujours absent. Alors quand elle se retourna et vit que ni le grand brun ni le petit aux cheveux fluos n’étaient ressortis de la boutique de jeux vidéos, elle s’arrêta. Mieux que ça, elle fit demi-tour, sa vision toujours floue, un batteur de metal faisant un jam à l’intérieur de son crâne.

« Hey ! », dit-elle en arrivant près de la boutique, mais elle n’eut pas besoin de demander ce qui se passait. Le petit aux cheveux fluos tenait tant bien que mal le grand brun, qui s’était évanoui, un énorme morceau de bois dans l’abdomen. Emily réprima un cri d’horreur, et s’approcha en courant du duo. Il faudrait qu’elle leur demande leurs prénoms, à un moment donné. Mais là, ce n’était pas le moment. Une fois qu’ils seraient sortis d’ici, sains et saufs, peut-être. Elle passa le bras du grand brun autour de son épaule, son acolyte d’infortune de l’autre côté. Bon sang, il pesait deux tonnes, celui-là. Mais il l’avait sauvée, alors elle n’allait pas faire la fine bouche. Elle regarda le petit aux cheveux fluos.
« T’es prêt ? Il faut qu’on rejoigne les autres. »
Et sans attendre vraiment de réponse, elle se mit en marche. Le batteur de metal s’énervait toujours un peu plus dans son crâne, mais sa vision revenait peu à peu, c’était déjà ça. Oubliant la douleur et la peur, elle se mit à porter le corps inanimé du grand brun à travers le hall. En espérant qu’il ne soit pas mort, qu’ils ne fassent pas tout ça pour rien. Il fallait qu’il survive. Il fallait qu’ils survivent tous.
« Attendez-nous", cria-t-elle faiblement à l’attention des autres, mais ils étaient probablement déjà des centaines de mètres devant eux. C’était entre elle, un inconnu aux cheveux verts et un ours inconscient, maintenant. Elle pensa à Dagda. Si elle sortait d’ici vivante, elle irait lui dire qu’elle l’aimait. Parce que c’est ce genre de décision stupide qu’on prend dans les pires moments.
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21.09.19 12:37
Trop concentré sur ce qu'il avait peur de ne pas réussir à faire, Sigur n'avait pas vu la jeune femme faire demi-tour pour venir les aider. Il ne savait pas trop quoi lui dire, mais il se doutait qu'elle savait exactement quoi faire. Il la remercia mentalement, trop pressé de sortir d'ici. Elle lui a demandé s'il était prêt, et son "ouais" était sorti beaucoup plus tremblant et essoufflé qu'il ne l'aurait souhaité. Devant eux, bientôt des ruines. Un trou dans le sol, des plaques de béton qui semblaient sur le point de s'écrouler. Des câbles qui pendaient du plafond, sortaient des murs. La terre qui subissait des secousses encore, coups secs, qui pouvait leur faire perdre l'équilibre. Un poids énorme sur le côté. Ses jambes qui tremblaient, les muscles trop contractés. La fille a essayé d'alerter les autres devant, mais ils ne l'avaient pas entendu. Sig essaya lui aussi d'attirer leur attention, mais sa voix était trop enrouée, sa gorge trop serrée. Putain, putain, pensait-il. Il a marché sur un truc qui lui a vite fait perdre l'équilibre. Son coeur a bondi pendant quelques secondes avant de se retrouver de nouveau sur ses deux pieds. Merlin était lourd, et il sentait des gouttes de sueurs couler sur son front; son coeur qui essayait de ralentir la cadence après ce moment de frayeur. Par pitié faites qu'on ne meurt pas. priait-il pendant leur chemin pour atteindre l'autre enseigne.
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21.09.19 19:21
Leo était déjà près de la boutique, il n'avait avec lui que la petite fille et avait su éviter toutes les sortes de problèmes liées aux secousses, cependant, en se retournant, pour s'assurer que tout le monde le suivait, il comprit assez vite que les autres étaient encore en grand danger. Seule la brune (Solveig) avait réussit à le suivre sans trop de problème, il revint alors vers elle, elle était sans doute sonnée, mais pouvait surveiller la gamine un instant, le temps qu'il prête main forte au groupe qui avait du mal derrière, il ne réalisait même pas encore l'ampleur des dégâts. "Je te la confie, allez dans la boutique, ne nous attendez pas, on vous rejoint vite." Tu ne voulais pas l'inquiéter plus, mais la sécurité de ton groupe passait avant tout, et des choix étaient à faire. Tu courrais alors vers les autres, et tu réalisais que le grand costaud était bien mal en point. Tu t'approchais alors vers la jeune femme qui aidait le plus jeune de votre "bande". "Vas-y cours, j'vais aider le petit." Ce dernier n'avait pas l'air d'être en grande forme d'ailleurs, alors s'il pouvait l'aider, rien qu'un peu, c'était toujours ça de gagné. "Reprend ton souffle, je vais le porter un moment, et tu m'aideras après." Il ne tardait pas, même si la tâche s'avérait compliquée, l'homme inconscient était bien trop costaud, et même Leo avait du mal à le traîner jusqu'au magasin qu'il avait repéré plus tôt, cependant, après plusieurs efforts, il était parvenu à rattraper le groupe avec l'aide du cadet. Rapidement, il se dirigeait vers l'issue de secours, et s'il s'attendait à retrouver l'extérieur, il déchanta vite en découvrant un long couloir aux allures de film d'horreur, des câbles pendaient partout, on était loin de la sécurité optimale, mais avaient-ils seulement le choix ? Ils devaient tous sortir d'ici à tout prix. "Faites attention, on va y aller prudemment, c'est soit ça, soit on retourne dans le centre et on prend l'risque de se faire ensevelir. Alors?"
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Solveig S. Aresdottir
Solveig S. Aresdottir
Pseudo (prénom) | Pronom : Victoire | « elle »
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A Reykjavik depuis : Toujours
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Emploi/études : Maire de Reykjavik
Célébrité : 10/10 (Maire de Reykjavik, fille de politicien, personnalité publique)

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22.09.19 13:00
Solveig rejoint le mannequin qui tient toujours la petite fille contre lui. Elle se fait la remarque qu'il a l'air habitué à courir avec des enfants dans les bras, mais déjà cette idée est balayée par le reste de l'angoisse qui la submerge. Elle jette un regard en arrière, le souffle court, se rend compte que les autres n'ont pas pu aller aussi vite qu'elle.

Elle pose ses yeux sur l'homme, inquiète, incapable de décider de la marche à suivre. Elle esquisse un pas en arrière pour aller aider les autres ; elle n'avait pas vu que le barbu était blessé, qu'il s'était fait mal en les aidant, elle pensait qu'ils étaient juste derrière elle, qu'ils suivaient, qu'ils allaient tous se mettre à l'abri. Mais déjà l'autre lui colle l'enfant en larmes dans les bras en lui enjoignant de rejoindre la boutique, et le reste du monde s'estompe un peu.

Dans ses bras, la fillette tremble, fixe le chaos de ses yeux hagards, et Solveig la serre contre elle comme si elle avait toujours fait ça. Elle pose sa main contre son crâne, cache son visage dans son épaule.

" Ca va aller. Ne regarde pas, ça va aller. "

Elle lui murmure quelques mots creux, autant de poignards qui se plantent dans sa poitrine alors qu'elle lui ment éhontément, et elle trottine du mieux qu'elle peut vers la boutique qui lui a été désignée. Un instant, elle se maudit de s'être perchée sur ces talons inconfortables ; elle se bénit, aussi, d'avoir pris l'habitude de le faire depuis ses seize ans et d'être aussi à l'aise avec. Elle aurait été plus à l'aise en baskets, mais elle n'est pas la dernière des ridicules. Quand elle arrive sous le couvert de l'encadrement de la porte, elle se retourne, regarde les autres sans savoir comment leur être plus utile.
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Anonymous
Invité
10.10.19 15:37
Emily sent que le poids du grand brun commence à avoir raison d'elle. Elle n'est pas faible, mais le gars, il pèse vraiment lourd. Du coin de l'oeil, elle voit son acolyte qui souffre lui aussi. Est-ce qu'ils arriveront à la boutique à l'autre bout de la galerie ?

Heureusement pour eux, celui qui avait pris en charge la fille du maire vient à leur rescousse.
"Vas-y cours, j'vais aider le petit."
Emily hésite un instant, mais se résigne. Elle ne leur est d'aucune aide, ici. Alors elle court, ses jambes la portant encore miraculeusement, et se dirige vers la boutique. Elle y retrouve la brune, qui a pris le relais avec la gamine. La pauvre petite est inconsolable et Emily aimerait prendre le temps de la réconforter, de la calmer, de lui dire que tout ira bien. Mais le temps, c'est précisément ce qui leur manque, à tous. Alors elle fait un signe de tête à la brune et passer derrière le comptoir. La porte arrière est fermée, évidemment. Poussant un juron, la jeune femme se met à chercher frénétiquement près du comptoir pour une clé qui lui sauverait la vie.
Elle finit par la trouver au bout d'une minute qui lui semble interminable. Triomphante, elle ouvre la porte arrière et jette un œil. Un long couloir se présente devant elle. Les ampoules s'éteignent et se rallument dans un ballet franchement effrayant. Des câbles pendent dangereusement du plafond. Ce n'est clairement pas l'issue qu'elle espérait. Mais c'est la seule qu'ils ont, actuellement. Emily se retourne vers la brune.

« Si tu veux sortir avec la gamine, vas-y, mais fais super attention. Je vais attendre les garçons. »
Non pas qu'elle veuille jouer les héroïnes, ce n'était pas son genre. Simplement, elle se sentait redevable du grand brun qui était maintenant inconscient. Elle était encore en vie grâce à lui. Et ils ne seraient pas trop de trois pour naviguer dans ce couloir.
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