Le Strókur est un geyser artificiel situé à côté du Perlan, au centre de Reykjavik. Depuis l'été 2018, il n'avait pas été en fonction, n'était plus entretenu, mais en ce jour, il était prévu de le remettre en fonction, un samedi à 15 heures. Vous vous trouvez donc sur une petite plateforme d'observation à ciel ouvert, au sommet du Perlan, pour voir cette remise en fonction. Seul un petit toit de verre vous abrite de la pluie qui pourrait tomber, éventuellement. Sauf que pile au moment où le geyser est mis en fonction, voilà que le sol tremble, effrayant la foule présente sur la terrasse, et surtout le monsieur nettoyant les vitres au dessus de vos têtes. Il lâche même du matériel, qui tombe sur ce fameux verre... Et vous lance des bouts de verre dessus.

Alors, @Liv Eirikdottir, @Vali Hildarson, @Tóbías E. Dórison, @Ismaël O. Dickson et @Juliet Ellisdóttir, que faites-vous ?...

Ce sujet d'évent vous est servi par @Merlin Thorsson, à votre service ! Attendez-vous à quelques passages du Huldu en cours de jeu, n'hésitez pas à y aller à fond Il n'y a pas d'ordre défini, pas de règles, amusez vous bien ! Pour information, le minimum de 300 mots du forum ne tient pas dans l'évent, n'hésitez pas à faire court

Ismaël était toujours présent aux événements importants, et celui de la remise en fonction du Strókur en faisait parti. Il était là, son appareil photo en main, sur la plateforme, à la recherche de personnalités importantes, malheureusement, il semblait qu'aucune d'entre elle ne s'était décidé à pointer le bout de son nez. Cela n'avait pas d'importance, au moins, il était là, et c'était déjà ça.

Il avait pourtant un très mauvais pressentiment en se rendant au Perlan, il ne savait pas trop comment l'expliquer, mais quelque chose clochait, il l'avait constaté dès le matin en se levant. Il avait pourtant décidé de se déplacer.

Et il avait raison.

Juste au moment où le geyser se mettait en fonction, la terre tremblait en même temps. Son réflexe fut de se tenir à l'une des rambardes, mais il dû rapidement la lâcher en voyant tous les éclats de verre du plafond tomber vers lui et toutes les autres personnes présentes. Il se laissait tomber, de telle sorte à avoir les deux mains sur son visage, la seule chose à laquelle il pensait, c'était que celui-ci ne devait absolument pas être abîmé. Autour de lui, ça courrait, ça hurlait. Evidemment, la situation pouvait faire peur facilement, mais ce n'était pas une raison pour céder à la panique comme ça. Perdant patience, le jeune homme s'écriait : "Fermez-la ! C'est pas en hurlant dans tous les sens que la situation va s'arranger. Y'a personne pour réfléchir de manière intelligente un peu ?" Comme si la peur ne faisait pas partie de son vocabulaire. En réalité, il ne savait absolument pas comment se sortir de se mauvais pas. Il se fichait bien de comment allaient les autres, à cet instant, et plus que jamais, il n'y avait que lui qui comptait, pas toutes les autres personnes apeurées, ni même cette rouquine déjà blessée.

Tóbías ne savait pas trop ce qu’il faisait là. En haut du Perlan, entouré de tout ces gens. Il aurai pu profiter de ce regroupement pour se rendre sur des spots d’ornithologie et avoir tout le loisir d’observer sans avoir la désagréable compagnie de personnes qui au lieu de se contenter d’observer avec calme et respect, préféré hurler et faire peur aux oiseaux. Seulement, quand l’annonce de la remise en fonction de geyser avait été faite, il ne pu s’empêcher de pensé à l’adoration qu’avait son père pour ce phénomène et des heures qu’ils avaient passées ensemble à le regarder, éteint. Oui, car même si son père trouvait cela absolument incroyable, il avait bien trop peur de ce qui pourrait arriver si celui-ci se réveillé un peu trop fort. De ce fait, Tóbías qui ne l’avait jamais vu en action décida d’aller enfin le voir de ses propres yeux aujourd’hui.

Il y avait du monde, beaucoup de monde. Tóbías se tenait un peu à l’écard de la foule, observant l’employé au-dessus de sa tête qui nettoyait les vitres. Le jeune brun aurait bien aimé être à sa place, le seau qu’il tenait dans sa main droite aurait pu alors lui être utile pour récupérer un peu de l’eau qu’allait projeter le geyser.

Le geyser entra soudain en action, faisant trembler avec lui le sol. Réaction normale de la part de la terre en réalité, face à la puissance que peut occasionner un geyser, seulement, Tóbías sentait que ce tremblement était plus fort que ce qu’il aurait dû être en réalité. D’ailleurs, ces dires furent confirmé quand l’immense vitre en verre au-dessus de lui commença a se fissurer et à tomber sur toutes les personnes présentent en dessous. Instinctivement, les mains de Tóbías eurent le réflexe de positionner son seau au dessus de sa tête, si son visage fut épargné, on ne pouvait pas en dire autant de ses mains et ses avant-bras recouvert de légère entaille. Autour de lui, il entendait des gens hurler, râler, mais le désordre de la foule lui brouillait légèrement la vue. Il fallait trouver un moyen de sortir de cet endroit rapidement, réfléchie Tóbías, réfléchie...

La première secousse a duré environ deux minutes et est passée, mais ce n'est que le début. Un tremblement ne suffira pas à calmer le Huldufolk, pas cette fois en tout cas. D'ailleurs, alors que les gens s'agitent, ceux collés à leurs téléphones qui prennent des nouvelles de leurs proches se rendent vite compte que le réseau commence à sauter. Les appels sont peu à peu coupés, et très vite, même les messages ne trouvent plus leurs destinataires. Toute forme de communication devient impossible. Vous êtes désormais seuls, et vos proches également.

La première secousse est finie, et pourtant, la panique n'a pas semblé s'arrêter pour autant. Entre Liv qui s'est coupée à la joue et a un bout de verre conséquent fiché dans la cuisse et Tobias qui est couvert de coupures superficielles, on a de quoi effrayer Vali et Juliet - mais juste de quoi gonfler Ismaël. D'ailleurs, en parlant de vraiment gonfler Ismaël, savez-vous ce qu'il se passe juste ensuite ?

Hé bien il se passe que vous êtes tous à peu près réunis, juste sous le monsieur qui a fait tomber son matériel sur la vitre. Et que le câble du monsieur lâche. Vous devinez ? Non ? Oui ? Je vais vous aider : vous avez un homme de 45 ans, 1m80, 80 kilos, qui vous tombe dessus.

Deux d'entre vous le prendront de plein fouet : n'hésitez pas à décider de vous-même si vous l'avez, ou à tirer la Parole du Huldu pour savoir si vous êtes victime ou pas de sa chute sur vous... Quant aux autres, attention, les os, ça craque. Crrrrac. Splouch.

Alors, @Liv Eirikdottir, @Vali Hildarson, @Tóbías E. Dórison, @Ismaël O. Dickson et @Juliet Ellisdóttir, que faites-vous ?...

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Les secondes passaient, semblant durer des heures. La panique environnante ne faiblissait pas et tout le monde luttait pour sa survie, sans vraiment se soucier de son voisin. C'était à prévoir, l'être humain est conditionné comme cela. Aucune solution ne venait en tête du jeune brun, il faut dire que ce genre de situation était si extrême qu'il était difficile de raisonner calmement et rationnellement. Son prénom retentis dans la panique générale et Tóbías aperçue son jeune voisin, Vali. Le pauvre tremblait de partout.. Tóbías voulu ouvrir la bouche pour essayer de le rassurer, d'une part sur ces blessures, d'autre part sur la situation, en lui disant qu'il allait bientôt retrouver son père. Seulement à ce moment là, le toit vitrée au dessus d'eux décida de se rompre et malheureusement pour eux, l'homme qui était auparavant la haut tomba de tout son poids sur eux. Il ne sait encore comment, mais Tóbías réussit inextremis à pousser Vali suffisamment loin pour qu'il ne devienne par l'amortisseur de la chute du travailleur. On ne pouvait pas en dire autant de Tóbías qui n'avait pu, lui, lui échapper. Son bras gauche et la plus grosse partie de son dos avait servie à amortir cette affreuse chute. Il n'était pas le seul, un autre homme avait également servit à cela. « Vali, ça va ? Tu n’as rien ? Ne t’inquiète pas d’accord ? Prend de grande inspiration, et expire lentement l’air, on va sortir d’ici. » Parler provoqué de terrible douleur dans l'abdomen du jeune brun, mais il devait empêcher Vali de faire une crise, ça serai pire que tout, avec lui coincé sous un homme. « Monsieur vous allez bien ? Vous arrivez a bouger ? » Il n'arrivait pas bien à voir son visage, la seule chose qu'il voyait c'est que cette homme avait les cheveux noir. Tóbías essaya de bouger son corps, la douleur fut telle qu'un gémissement sortie involontairement de sa bouche. « Peut-être que si on essai de rouler tout les deux en même temps sur le même côté on arriverait à sortir ? » La réflexion de Tóbías n'avait été prononcé qu'a demi-mot, en réalité il n'avait pas vraiment envie de bouger à l'heure actuelle.. quelques personnes s'arrêtèrent pour les regarder, mais sans vraiment chercher à leur porter secours, faut pas déconner, l'être humain n'est pas de ce genre là. La loi du plus fort mon ami.

Tout ça n'était pas prévu. Pas prévu. Vali avait l'impression d'être plongé au coeur d'un film d'horreur, figurant payé pour jouer crier de toutes ses forces, et fuir. Sauf que de là où ils étaient, ils ne pouvaient pas fuir, seulement hurler. Vali en était incapable pourtant, il tremblait si fort que ses dents claquaient et il était bien trop fébrile pour trouver la force de donner de la voix.
Trouver Tóbías avait été une bénédiction, et sa présence rassurait Vali autant qu'il s'inquiétait pour lui. Et il avait raison. Alors que la panique gagnait la foule, un bruit sourd retentit. Vali eut à peine le temps de réalisé ce qui arrivait qu'il était éjecté violemment par Tóbías, qui finit lui-même écrasé sous l'homme qui les surplombait. Vali ouvrit de grands yeux apeurés, et la situation désespérée eut le don de le calmer instantanément. Il se figea, observant la scène tandis qu'un autre inconnu, lui aussi victime de la chute du gros homme, braillait pour qu'on l'aide. Vali, dans son instinct d'aider les autres, se releva pour rejoindre les trois autres. Il aperçu Tóbías et l'entendit s'adresser à lui. Le fait qu'il s'inquiète pour lui alors qu'il était sans doute blessé lui-même manqua de faire monter les larmes à garçon, dont la fébrilité de la panique rendait hypersensible. Il acquiesça pour rassurer son voisin et suivit ses conseils, inspirant fort en fermant les yeux, tandis qu'il s'approchait de l'homme sur eux. « Monsieur, il faut partir, vous écrasez les gens ! » Il le regarda papillonner et avec sa petite force, il le força à se redresser et le soutint sous le bras pour le décaler des deux autres, grimaçant sous l'effort. Il le lâcha quand celui-ci eut complètement dégagé les deux hommes dessous, et se précipita vers Tóbías, affolé. « Est-ce que ça va ? Tu as mal quelque part ? Tu peux bouger ? Je panique pas. Je panique pas. » Il tentait de s'en convaincre, fixant ses pensées sur l'instant présent, ignorant le passé et le futur. Il fixait son voisin dont le visage connu le rassurait. Il pivota vers l'autre type dont l'air revêche lui donna envie de pleurer de nouveau. « Vous avez une sale tête, vous. Vous êtes blessé ? » Il ne pourrait pas y faire grand chose, mais il n'avait jamais été égoïste et même si ce type n'avait rien n'avenant, il avait de la compassion pour lui : après tout il venait de se prendre un autre homme sur la tête en plein tremblement de terre. La réalité frappa Vali et il se sentit trembler de nouveau. « C'est pas normal. C'est pas si fort les autres fois. C'est pas normal... C'est pas normal... » Il tenta d'ignorer les odeurs qui l'assaillaient, dont celle, cuivrée, du san, et la folie qui planait dans l'air ambiant.

Pedro - c'est le prénom de l'homme tombé sur vous - est désormais décédé, sous votre regard éberlué, paniqué. Durant une nouvelle réplique, bien moins forte que les précédentes vécues tandis que vous attendiez des secours, voilà que des sauveteurs arrivent. Tobias s'est levé pour les emmener à vous, n'ayant pas réussi à déterminer si l'homme était évanoui ou mort.

Ils constateront alors le décès tout en aidant les blessés autour d'eux, les évacuant vers des hôpitaux de fortune sous forme de tentes et autres camions de pompiers se situant un peu partout en ville - puisque l'hôpital lui-même est déjà en bien mauvaise posture.


Alors, @Liv Eirikdottir, @Vali Hildarson, @Ismaël O. Dickson et @Juliet Ellisdóttir, comment vous vous en sortez ? Traumatisés ? A moitié morts ?

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