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Groupe 3 | Hlíðar
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Huldufólk
Huldufólk
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20.07.19 18:08
C’est en ce beau samedi après-midi que vous vous retrouvez tous dans l’ascenseur d’une des plus grandes tours du quartier. Que ce soit pour signer quelques papiers, aller voir le spécialiste du septième étage ou simplement pour profiter de la vue tout en haut, vous êtes là tous les cinq, @Askja Dagmardottir, @Lukas Ellison, @Alexander Friðbjörnson, @Bérénice Z. Metanova et @Tristan Atlasson. L’ascenseur a déjà bien entamé sa montée vers le sommet quand les premières secousses se font ressentir. C’est la panique dans cette petite boîte où vous êtes désormais piégés. Vous avez regardé assez de films pour savoir qu’il ne faut jamais se retrouver coincé dans un ascenseur lors d’une catastrophe naturelle...

Ça secoue fort là-dedans et vous tombez brusquement vers le sol, comme si les freins ne tenaient plus que par un fil. Finalement, après un arrêt brutal, les portes s’ouvrent sur l’étage et la machine ne répond plus. Vous voilà coincés au milieu de cet immeuble bien trop grand où tout menace de vous tomber sur la tête. Arriverez-vous à prendre les escaliers pour rejoindre la terre ferme ? Faudra-t-il développer vos talents de cascadeurs pour descendre ?
Ce sujet d'évent vous est servi par @Fenrir Úlrikson, à votre service ! Attendez-vous à quelques passages du Huldu en cours de jeu, n'hésitez pas à y aller à fond Groupe 3 | Hlíðar 130107022 Il n'y a pas d'ordre défini, pas de règles, amusez vous bien ! Pour information, le minimum de 300 mots du forum ne tient pas dans l'évent, n'hésitez pas à faire court Groupe 3 | Hlíðar 722608820
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21.07.19 14:34
Tu as enfin eu une réponse pour ton bouquin, un éditeur veut te rencontrer dans cette tour immense pour parler plus sérieusement de ton ouvrage. Alors forcément tu n’as pas dit non, espérant voir enfin le bout du tunnel avec cette histoire, même si rien n’est gagné, il faut encore que tu fasses bonne impression. Tu t’es même retenu de fumer un coup avant d’aller rencontrer cette personne, te disant que si elle craint l’odeur de la cigarette ça fera mauvais genre. Donc te voilà, telle une boule de nervosité, dans l’ascenseur te menant en haut de cette maudite tour. Tu n’es pas vraiment claustrophobe mais rester enfermé trop longtemps dans un espace aussi réduit te met rapidement mal. Heureusement il n’y a que dans les films que ça se passe mal, donc tu devrais vite atteindre le bon étage et sortir enfin de cet ascenseur.

Bien sûr, c’est le moment où on se dit que ça n’existe que dans les films pour que d’un coup tout s’arrête. Tu sens ton coeur s’emballer, les secousses se faisant assez fortes pour vous faire tous tomber. Tu te retrouves, fesses au sol, levant un bras pour te tenir à la petite rambarde. Bon sang, c’est bien ta veine ! Après le poignet foulé, l’agression en pleine rue dont tu gardes encore les séquelles au niveau du visage et de ton corps, te voilà pris au piège dans un ascenseur ! Tu vas devenir riche en jouant au loto après ça. Enfin si t’en sors vivant, car là l’ascenseur lâche, vous faisant dégringoler quelques étages avant de se stopper net. Ce serait mentir que de dire que tu arrives à relativiser ! Là tu as vu ta vie défiler et lorsque les portes s’ouvrent tu te précipites avec les autres dehors, étant un des plus proches de la sortie. Tu fais trois pas dehors que tu te précipites sur le côté, malgré les secousses, pour vomir. Avec le stress, les antidouleurs et tout le bordel, ton organisme n’a pas supporté. Tu te sens donc au plus mal alors que ton instinct de survie te hurle de courir vers les escaliers pour essayer de fuir.
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Alexander Friðbjörnson
Alexander Friðbjörnson
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21.07.19 22:10
S'il était monté dans cet ascenseur, c'était pour retrouver son banquier. Il devait demander un prêt. Ça faisait seulement quelques mois qu'il s'était fait viré de chez lui, et Alexander avait du mal à rebondir, de plus, il était totalement perdu. Aujourd'hui, il habitait avec Adel, c'était à la fois bizarre et terriblement malsain comme situation. Il l'aimait, oui, il n'arrêtait pas de penser à lui. Il avait essayé de le remplacer, de se changer les idées, avec Sindri notamment, mais ça n'avait pas fonctionné. Leur relation n'avait jamais été aussi tendue, et c'était difficile à vivre.

Il ne s'attendait tout simplement pas à ce qui allait arriver. Des secousses.

Des secousses qui le font tomber, lui et toutes les autres personnes présentes dans cet ascenseur. Ce dernier qui tombe en panne, et une angoisse qui, rapidement, le gagne. Il regardait chaque individu à ses côtés, tous avaient l'air choqués, certains plus apeurés que d'autres. Après un instant qui semblait être une éternité, l'ascenseur s'arrêta brusquement et s'ouvrait. Il ne fallait pas longtemps à une des personnes pour sortir, à la hâte. C'était certainement ce garçon qui avait l'air d'être le plus mal en point. Il ne fit que quelques pas avant de vomir.

En voyant cela, Alex ne réfléchissait pas une seconde et accourait vers lui. "Putain mec." Il en avait foutu partout. C'était dégoûtant, mais le pauvre n'y était pour rien. "Ça va aller ?" Il s'accroupissait avec lui, tenir debout en équilibre s'avérait compliqué. Jetant un regard inquiet vers les autres personnes restées dans l'ascenseur, le garçon criait. "Y'a personne qui viendrait m'aider par hasard ?!"
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22.07.19 20:26
Tu étais en retard, et tu détestais ça. Ca ne te ressemblait pas. Tout avait commencé ce matin, quand ton réveil avait sonné beaucoup trop tôt à ton gout, et que tu n’avais pas immédiatement réussi à t’arracher du visage qui paraissait presque apaisé à tes côtés. Presque, parce que les démons ne le quittaient jamais vraiment. Tu étais donc arrivée en retard à l’université, où tu avais rendez-vous avec le doyen. Ce rendez-vous qui devait initialement durer une demi-heure, quarante-cinq minutes maximum, il avait fini par durer quatre heures, à force que vous enchainiez les cafés et les discussions. De la venait tout ton retard de la journée. Forcément, si tu n’avais pas ensuite pris une demi-éternité pour choisir un cadeau d’anniversaire à Vicken, les choses auraient été plus faciles. Et puis sans que tu ne sache vraiment comment, il ne te restait plus que cinq minutes pour rejoindre ce notaire, tout en haut de cette tour. Ton père voulait te transmettre des parts de son entreprise, à ce que tu avais compris. C’était étrange, un peu. Cinq minutes, ce n’était pas suffisant pour emprunter les escaliers. Tu t’étais donc résignée à appuyer sur le bouton de l’ascenseur, tout en émettant un soupir. Tu les détestais, ces cages de métal impénétrables. Tu les haïssais plus que tout au monde.

Pour ignorer le fait que tu es en hauteur, retenue simplement par des câbles, tu regardes autour de toi dans cet ascenseur bien rempli. Tu ne reconnais aucun visage au premier abord, même s’il te semble avoir déjà croisé le grand noir aux tatouages, et si cet homme au fond te fait beaucoup trop penser à un de ces fantômes de ton passé. Mais tu n’as pas le temps de te concentrer sur leurs visages puisque des secousses se font ressentir. Super. Tu inspires et expire le plus lentement possible, récite l’alphabet en commençant par la fin, tous les moyens sont bon pour que tu ne cèdes pas à la crise d’angoisse. Tant pis pour le retard la prochaine fois, tu prendras les escaliers. Vous tombez, soudainement. Tu te dis que c’est mieux, ainsi. Que c’est fini. Mais vous êtes au milieu de la tour, et le plafond au dessus de vous ne semble pas être très stable.

Tu es d’abord trop concentrée à ne pas céder à la panique pour remarquer que l’un de vous est en bien plus piteux état que toi. Mais rapidement, alors que ton corps t’ordonne de quitter cette boite de conserve, de retrouver de l’air frais et le soleil, tu les vois, tous les deux. Tu l’entends crier surtout, le grand noir, et tu as envie de lui mettre une baffe juste comme ça. Mais apparemment aujourd’hui tu es une jeune femme à la dévotion sans fin, et tu prends sur toi ta propre panique et ton dégout pour les rejoindre. De ton sac à main tu tires des mouchoirs et tu essayes de nettoyer un peu. Puis te regardes rapidement le malade tout en lui disant doucement « J’ai des chewing-gums si vous voulez, pour faire passer le gout, en attendant ». Ce n’était pas beaucoup, mais c’était tout ce que tu pouvais faire pour l’instant. Tu te sentais toi-même à deux doigts de t’évanouir, et la seule chose à laquelle tu pouvais penser était de fuir. Tu ne pouvais pas mourir. Pas ici, pas aujourd’hui. Pas avant d’avoir vu ses yeux bleu une dernière fois. Mais tu étais visiblement coincée avec ces quatre inconnus, pour le meilleur et pour le pire.
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Askja Dagmardottir
Askja Dagmardottir
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22.07.19 22:12
La paperasse. S'il y a bien quelque chose qui dépasse complètement Askja, c'est la paperasse. L'administration, les dossiers, les innombrables signatures qu'on appose en bas de chaque page couverte d'un langage trop ampoulé pour être agréable ; ça la perd, elle ne comprend pas les sous-entendus, les formulations alambiquées. Il lui semble qu'elle n'a jamais les documents qu'il faut, qu'elle ne comprend jamais rien à ce qu'on lui raconte. Elle est pourtant assez organisée, Askja. Enfin, à peu près. Pas vraiment aux yeux du reste du monde, sûrement, mais dans sa tête, tout est bien rangé dans la case qui lui est attribuée. Malheureusement, il n'y a pas de case de l'administratif, et c'est vraiment un problème pour elle.

Elle aurait bien demandé à Merlin de le faire à sa place. En fait, elle a essayé. Elle a minaudé un peu, sorti le regard de chien battu, mais il a fallu se rendre à l'évidence. C'est son nom à elle qu'il faudra griffonner en bas des feuilles, et personne ne pourra le faire à sa place. Dans sa gentillesse infinie, il a tout de même proposé de l'accompagner, tant soutien moral que garde-fou administratif. Ils devaient se retrouver en bas de l'immeuble quelques minutes avant l'heure du rendez-vous, et profiter d'être tous les deux en ville pour aller se promener et profiter des beaux jours ; en ce moment, rien ne fait plus plaisir à Askja que de passer du temps avec Merlin, et d'admirer le monde sans jamais plus le trouver aussi beau que celui dont elle tient la main.

Alors quand elle a reçu un message de son cher et tendre lui indiquant qu'il aurait du retard, elle n'a pas pu s'empêcher d'être un peu agacée. Elle a mis ça sur le compte de son anxiété plutôt que de lui en vouloir réellement, et puis elle s'est engouffrée dans la tour de fer seule pour y rejoindre l'ascenseur.

Reykjavik est petite, mais elle ne pensait pas qu'elle l'était à ce point. Dans l'ascenseur, elle retrouve Lukas, le jeune photographe auquel elle a tiré les cartes. Autour d'eux, d'autres visages anonymes auxquels elle adresse un sourire poli, moins chaleureux que celui qu'elle destine au jeune brun. Elle n'a pas le temps de prendre son courage à deux mains pour trouver quelque chose à lui dire, moins à l'aise avec les relations sociales en dehors de sa boutique qu'à l'intérieur, qu'une violente secousse arrache ses pieds du sol. La chute lui paraît interminable avant que l'ascenseur se stabilise enfin. Elle se voit déjà coincée là pour les huit prochaines heures, mais les portes s'ouvrent pour laisser sortir un Lukas à l'estomac complètement retourné.

Un tatoué se précipite derrière lui pour vérifier qu'il va bien. Une jolie brune lui tend un mouchoir, un chewing gum - elle ne voit pas très bien, ils sont dos à elle. Elle garde les mains crispées sur les dossiers qu'elle tient contre sa poitrine, regarde l'agitation, se demande si elle peut être utile ; et puis soudain, ça la frappe. Si fort qu'elle en laisse tomber tous ses papiers et qu'elle doit se rattraper au mur le plus proche d'elle.

La terre est en colère. Ca gronde et ça brûle et ça tremble. C'est le monde qui enrage sous leurs pieds, et elle en aurait presque la nausée elle aussi.

"Ca va recommencer ..."

Sa voix blanche lui paraît trop vive dans le tourbillon qui l'entraîne, et elle doit soupirer un grand coup pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Vu la force du tremblement de terre, la source n'est pas loin. Les répliques ne vont pas tarder à arriver, il faut qu'ils se mettent à l'abri, quelque part. D'une main tremblante, elle attrape son téléphone. Il faut qu'elle appelle Merlin, qu'elle sache s'il va bien, qu'elle le prévienne ; elle veut entendre sa voix. Et bien sûr, elle n'a pas de réseau.
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Tristan Atlasson
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22.07.19 22:48
Quelque chose clochait dès le début, dans cette journée, de toute façon. Tu avais bêtement décidé de laisser ton lapin chez toi, et ce n’était jamais une bonne idée. Tu avais réussi à assister à deux réunions avant d’avoir envie de fuir sur un autre continent, seulement pour te rendre compte que tu devais ensuite te rendre à l’autre bout de la ville pour signer un papier idiot te permettant de continuer tes recherches. Comme si tu avais besoin d’une autorisation, de toute façon. Alors, comble de l’horreur, tu étais monté dans un bus, en enfonçant tes écouteurs dans tes oreilles et en essayant d’imaginer un paysage plus agréable à regarder que celui qui défilait sous tes yeux alors que vous approchiez de la zone industrielle. Il n’existait pas vraiment, le monde autour de toi, à ce moment là. Le livre sur les techniques d’embaumement que tu écoutais retenait bien plus facilement ton attention, malgré les cheveux roux flamboyants, malgré le visage du passé que tu n’as pas reconnu. Elle était plus agréable que la réalité, ta petite bulle. Jusqu’à ce que la secousse retire un de tes écouteurs. Jusqu’à ce que tout ce que tu arrives à te dire alors que l’ascenseur descendait en flèche avec la promesse de vous écraser dans la foulée, c’est que c’était tout de même bête, de mourir comme ça, sans savoir ce que les égyptiens faisaient des cerveaux de leurs momies.

Mais tu ne meurs pas, finalement. Ni toi ni les autres. Pour l’instant, en tout cas. Alors tes yeux papillonnent entre les trois zigotos qui semblent avoir perdu en couleur et la flamboyante qui a l’air de frôler le malaise et prononce sa phrase de la même manière que l’aurait fait une voix off de bande-annonce de mauvaise qualité. « Bien sûr que ça va recommencer, c’est un tremblement de terre. » Dire l’évidence, c’est fait, donc. Avec la voix la plus neutre de la planète, sinon ce serait sans doute trop dans le ton. Imbécile. Tu soupires un peu, parce que vraiment, ce n’est pas comme si vous aviez vraiment le temps de vous occuper des sentiments des autres dans cette situation, et tes yeux parcourent les alentours. « Il peut marcher monsieur le malade ou pas ? Parce qu’on peut pas vraiment rester là. Le plafond m’attire bof confiance. » Se mettre sous un meuble, ou au moins se protéger la tête de possibles débris. C’est ce qu’on vous apprend. C’est ce qu’il faut faire pour survivre. Mais tu as enfin posé ton regard sur la brune, et tes sourcils se froncent quelques secondes alors que les liens se font dans ton cerveau, lentement mais sûrement. « Bé … Pas le temps. A l’abris, on a dit. » Et tu t’avances dans le couloir pour jeter un œil dans les salles qui vous entourent, à la recherche d’un meuble suffisamment grand pour que vous teniez tous dessous. Au moins elle. « Y’a un bureau, là ! » Une salle de conférence, sans doute. Parfait.
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23.07.19 9:31
En voyant les dégâts à tes pieds, tu retiens un nouveau haut le coeur. Bordel, c’est dégueulasse ! Mais tu te sens pas bien, même si avoir vidé le contenu de ton estomac t’a permis de te soulager un peu, t’as juste la tête qui tourne, le corps douloureux qui se rappelle encore les séquelles de l’agression qui a eu lieu deux jours plus tôt. Et tu sais pertinemment que ce n’est pas la fin de cet enfer. Alors tu recules juste assez pour t’asseoir par terre sans finir dans ton vomi avant qu’un des inconnus de l’ascenseur s’approche de toi pour vérifier comment tu te portes. Tu dois avouer que son geste te touche et te rassure, l’humanité n’est pas perdue, certains se soucient encore de la sécurité des autres, même en plein danger. « … ça pourrait être pire. » Souffles-tu alors que ton visage n’a pas encore retrouvé la moindre couleur. Oui tu es en vie et ça c’est déjà bien ! Mais comme un jeune homme le souligne la situation n’est pas finie, ça va recommencer, il faut que tu te ressaisisses rapidement. Tu apprécies juste l’aide de la jeune femme qui apporte mouchoir et chewing-gum, au moins tu pourras faire passer le goût et peut-être que ça t’aidera à garder le reste du contenu de ton estomac à sa place. « Merci. » Tu attrapes un bonbon et le glisse dans ta bouche, essayant de ne pas penser à la douleur ou à ton état. Il faut que vous trouviez un endroit où vous abriter.

Avec l’aide du premier garçon, tu finis par te relever, te retrouvant sur tes deux pieds malgré un léger vertige. Ça va vite passer, tu en es persuadé, t’as déjà vomi dans ta vie et il faut quelques instants avant de retrouver un certain semblant de vigueur. Tu jettes juste un coup d’oeil en arrière et c’est là que tu remarques la jolie rousse qui s’accroche à son téléphone. Tu n’avais même pas vu qu’elle était là avec vous dans l’ascenseur, le stress et les médicaments t’ont embrouillé le cerveau, comme si t’étais dans un épais nuage. Mais là, tu la vois bien, tu la reconnais immédiatement et quelque part ça te rassure d’avoir un visage connu à tes côtés dans cet enfer, même si tu aurais préféré la savoir à l’abri loin de tout ça. « Askja ! » Son prénom t’échappe alors que l’un du groupe prend les devants en cherchant un endroit où s’abriter. Sans hésiter, malgré ton équilibre légèrement précaire, tu tends une main dans sa direction. « Viens. » Là tu entends le leader s’exclamer qu’il y a un bureau pas loin, tu espères que c’est ouvert et qu’il y aura de quoi vous poser dans un coin à l’abri.

Une fois tout le monde debout et prêt à avancer, tu te mets en route pour rejoindre le dernier qui n’est pas très loin. Tu as une pensée pour tes proches, priant pour qu’ils soient tous à l’abri et non enfermés dans une espèce de tour infernale comme toi. Oui, tu devrais prier pour ton petit groupe mais là, tu t’inquiètes plus pour les autres, ne sachant pas où ils sont, parce que là, tu te sens entre de bonnes mains. « Alors c’est ouvert ? »
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Alexander Friðbjörnson
Alexander Friðbjörnson
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23.07.19 18:56
Cette situation l'inquiétait, il n'était pas sûr que le bâtiment soit assez solide pour résister à un séisme aussi puissant, et il avait déjà vu beaucoup de reportages sur les tremblements de terre qui s'étaient produits ailleurs dans le monde. Si ça ne s'arrêtait pas vite, il se pourrait bien que toutes les personnes ici y passent, et Alex n'était pas prêt pour ça, en même temps, personne ne l'était vraiment. Il était venu en aide à cet inconnu qui était le plus mal en point, et remarquait enfin qu'il connaissait la jeune fille qui était venue lui prêter mains forte. Il l'avait déjà vu quelques fois, Bérénice, elle était proche de James, mais l'un comme l'autre avait décidé de faire comme s'ils ne se connaissaient pas, c'était étrange, mais sûrement mieux comme ça. De toutes façons, ils n'avaient clairement pas le temps de penser à de telles futilités, pas dans une situation comme celle-ci. Un homme suggérait de vite partir d'ici, à la rechercher d'une salle où des meubles pourraient les abriter. Il avait entièrement raison, c'était exactement ce qu'il fallait faire, pourtant, dans la précipitation, Alexander avait oublié tout ce qu'on lui avait apprit. Il aidait l'autre garçon à se lever, ce même garçon qui semblait reconnaître quelqu'un, il lui demandait de venir, mais le tatoué le tirait vers lui, ils n'avaient pas de temps à perdre. Il aidait également Bérénice à se relever, elle aussi avait l'air bien mal en point, elle aussi avait besoin d'aide. Il n'avait pas l'habitude de gérer ce genre de situation, mais à cet instant, il n'avait pas vraiment le choix. Il regardait dans la direction de celui qui avait proposé la bonne idée de tout à l'heure et le suivait, tenant la jeune fille pour ne pas qu'elle perde l'équilibre. L'inconnu qu'il avait aidé plus tôt avait réussi à se lever et tenait le bras à son amie. Ils arrivèrent enfin devant une salle, par chance, elle était ouverte. "Oui, c'est bon, entrez, vite !" Il n'avait pas pour habitude de donner des ordres, mais là, il n'avait pas le temps de se poser des questions sur son comportement.

Ils entrèrent et Alex vit plusieurs petites tables en plus du bureau qui était visible à travers la vitre. Il traînait Bérénice vers la table qui paraissait être la plus solide. "On a pas de temps à perdre, tous sous une table." Les secousses lui firent perdre l'équilibre, et malgré la douleur qu'il ressentait après sa chute, il se pressait à se cacher sous un meuble. Sa cheville lui faisait mal, évidemment, et il avait envie de hurler, bien sûr, il n'en fit rien, l'adrénaline atténuait tout, mais il n'était pas sûr de parvenir à se lever s'il fallait sortir de cette pièce d'urgence.
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Huldufólk
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24.07.19 21:49
La première secousse a duré environ deux minutes et est passée, mais ce n'est que le début. Un tremblement ne suffira pas à calmer le Huldufolk, pas cette fois en tout cas. D'ailleurs, alors que les gens s'agitent, ceux collés à leurs téléphones qui prennent des nouvelles de leurs proches se rendent vite compte que le réseau commence à sauter. Les appels sont peu à peu coupés, et très vite, même les messages ne trouvent plus leurs destinataires. Toute forme de communication devient impossible. Vous êtes désormais seuls, et vos proches également.
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24.07.19 22:33
Alexander. C’était ça le prénom de monsieur grand noir. Ça te revient tandis que tu glisses un chewing-gum entre tes propres lèvres. Tu l’avais déjà vu quelques fois, chez James sûrement, ou à l’une de ces rares soirées à laquelle tu avais accepté de venir avant de rapidement t’éclipser. Mais ce n’est pas vraiment important, parce que vous pourriez bien être tous morts dans quelques minutes. Heureusement, la personne qui venait de refaire la décoration semblait aller un peu mieux, assez pour tenir debout et murmurer quelques mots. Et un autre homme qui partageait l’ascenseur avec vous s’est approché pour prendre les choses en main. Le regard que vous partagez pendant un instant est presque comique. S’il y a bien une personne que tu ne t’attendais à jamais voir ici, c’est bien lui. Il avait toute une vie devant lui en France, quand tu l’avais quitté. Tu aurais peut-être rêvé de meilleures retrouvailles avec lui que pendant un tremblement de terre. Parce que la immédiatement, ta tête se met à tourner, et tu as milles questions à lui poser. Mais vous n’avez pas le temps.  

Votre petit groupe se soutient tant bien que mal jusqu’à rejoindre la salle repérée par Tristan, tandis que de nouvelles secousses se font ressentir. Tu te retrouve poussée sous un bureau par Alexander et tu soupires un peu. C’est beau d’être chevaleresque, mais pas dans cette situation. Surtout pas quand les secousses continuent et qu’ils sont encore à découvert, eux. Finalement vous finissez tant bien que mal à tous être protéger, Alexander bon dernier. Tu n’as pas vu la douleur tordre les traits de son visage. Tu sors ton téléphone de ta poche, espérant naïvement que tu aurais encore du réseau, juste assez longtemps pour écrire à James et Aodhan, leur dire que tu allais bien et que tu allais rapidement les rejoindre. Ton fond d’écran te rappelle tes chats seuls à l’appartement, probablement terrorisés, même si Satan doit s’occuper d’eux comme Tristan venait de le faire avec vous, et tu replonges ton portable dans ton sac.

Tu jette un regard à toute l’assistance, fini par plonger ton regard dans celui de Tristan avant de dire « C’est quoi la suite du programme ? On attend ici que le ciel nous tombe sur la tête en jouant à trois p’tits chats ? » Une chose est certaine, tu n’étais pas la plus utile en situation d’urgence. Mais l’ironie était la seule chose qu’il te restait pour ne pas céder à la panique. Pour mieux illustrer tes propos, vous entendez des choses s’effondrer autour de vous. Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Tout ira bien, tu ne va pas mourir aujourd’hui Bérénice. Tes ongles se mettent à tapoter contre le sol, signe de ton agitation, et de ton ennui aussi. Tu n’avais vraiment pas envie de rester cachée sous une table pendant des heures à attendre que le monde s’écroule autour de vous. « On devrait essayer de sortir non ? Sinon on va finir bloqués ici comme des cons. » Vraiment, tu devrais te taire parfois Bérénice. Tu sais bien que même s'il n'y avait plus de secousses pour l'instant, elles allaient rapidement revenir, et que vous seriez le plus en sécurité ici.
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Huldufólk
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26.07.19 22:11
La première secousse a réussi à endommager le bâtiment et les objets tout autour de vous commencent à tomber les uns après les autres. Malheureusement pour votre groupe, le bureau dans lequel vous vous êtes réfugiés possède un grand lustre qui menace de s'effondrer. Finalement, il cède alors que vous êtes encore tous cachés sous les tables qui vous protègent en partie. En partie seulement parce que la jambe d'@Alexander Friðbjörnson dépasse de son abris de fortune et un bout du lustre vient s'écraser sur la cheville déjà douloureuse. Comble du comble, l'imposant luminaire s'est brisé en touchant le sol et bloque l'accès à la porte de sortie à moins de déblayer les débris.
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Askja Dagmardottir
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30.07.19 18:01
Spoiler:

Il faut que Lukas prononce enfin son prénom pour qu'elle soit un peu tirée de sa torpeur. Elle attrape mécaniquement la main qu'il lui tend, alors que le reste de ses compagnons d'infortune repère une salle ouverte dans laquelle ils pourront peut-être s'abriter. De sa main libre, elle serre son téléphone, qui n'a jamais été aussi important à ses yeux qu'à ce moment là. Le réseau est coupé, et pourtant, c'est son seul lien avec l'extérieur. Avec Merlin. Il y a quelques jours, elle a naïvement songé à changer son fond d'écran pour une photo qu'elle a prise d'eux, un jour où il y avait trop de vent. Elle regrette de ne pas l'avoir fait.

Les autres se sont regroupés. Au vu des regards qu'ils s'échangent, Askja se dit qu'ils doivent se connaître. Elle, elle s'agrippe à la main de Lukas comme s'il était son dernier espoir, alors que le pauvre a déjà l'air assez mal en point. Ils cahotent tous jusqu'à la salle ouverte, plus ou moins sous l'impulsion donnée par celui qui a un regard un peu inquiétant. Celui l'air le plus jeune du groupe - probablement tout juste 20 ans, tatoué de partout - les guide sous les tables situées dans la pièce. Bientôt, ils sont tous agglutinés sous leurs bunkers de fortunes, qui n'ont jamais paru si fragiles.

« Ils sont en colère ... »

Ce ne quitte pas son esprit. Le Huldufolk est furieux, et ce tremblement de terre ressemble bien à une vengeance. Elle murmure une brève phrase qui sonnerait presque comme une incantation dans un vain espoir d'attirer sur eux la clémence du peuple caché. Une seconde après, alors que la brune trouve le temps de faire de l'ironie et que le calme semblerait presque être revenu, un grincement atroce retentit. Elle a à peine le temps d'écarquiller les yeux que le gigantesque lustre, qu'aucun d'entre eux semble n'avoir vu plus tôt, s'écrase juste à côté d'eux.

Quelqu'un crie. Elle, apparemment. Pas seulement. Le luminaire s'est écrasé sur la jambe du tatoué. L'enfer est là. Il faut qu'elle fasse quelque chose.

A quatre pattes, elle quitte le couvert de la table pour se rapprocher du jeune. Il faut dégager sa jambe, c'est la priorité. Evaluer les dégâts.

« Tu sens toujours ta jambe ? Est-ce que tu peux bouger les orteils ? »

Elle enlève les morceaux qu'elle peut attraper, se coupe au passage. Il faut qu'ils le libèrent maintenant, avant que les répliques n'arrivent ...
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Tristan Atlasson
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31.07.19 18:02
Au moins, c’est ouvert. Au moins, ils sont en sécurité. Enfin, autant qu’on peut l’être au beau milieu d’un tremblement de terre, cachés sous des tables. C’est ce que tu penses en tout cas, quand tout le monde semble plus ou moins décidé à s’y enfouir et à attendre que ça passe, comme Bérénice le fait si bien remarquer. Tu acquiesces, même, en sortant ton portable pour constater que tu n’as aucune chance de continuer à écouter ton livre sans réseau. Peut être que tu es trop calme, pour le coup. Tu ne le seras pas longtemps, heureusement. « Ca dépend, t’as un jeu de cartes ? » C’est étrange, de revoir Bérénice ici, alors qu’elle avait disparu il y a si longtemps. C’est logique, pourtant. Et ce n’est pas non plus le bon moment pour penser à ce genre de choses, et le monde se fait une joie de te le rappeler.

C’est la rousse sortie tout droit d’un mauvais film de possessions qui parle, puis qui crie, et tu sursautes en retenant au dernier moment une injonction peu polie pour qu’elle arrête d’agir comme une folle. Parce qu’elle avait sans doute raison de crier, finalement. Le luminaire gigantesque s’est écrasé sur la cheville du tatoué, et il n’est pas difficile en constatant la taille de la chose qu’il doit être affreusement lourd. « Que … » Elle sort de la table, la folle, et voilà qu’elle se coupe sur les débris dans l’espoir idiot de le libérer. Probablement impossible. Pourtant, s’il reste bloqué là-dessous, il ne sera pas protégé des prochaines secousses. Et de toute façon, la porte d’entrée est bloquée, maintenant. « Elle est probablement cassée, maintenant, de toute façon. Ca peut pas être pire. » L’optimisme n’est pas vraiment au rendez-vous, pourtant, tu rejoins vite la rousse pour essayer de dégager le lustre suffisamment longtemps pour que l’inconnu puisse tirer sa jambe sous la table. Sans succès. « C’est trop lourd … » Et elle, elle n’arrête pas de se couper, si bien que si ça continue comme ça, vous n’aurez pas un, mais deux blessés sur les bras. « T’as déjà envisagé de te faire couper la jambe ou c’est chaud ? » Ce n’est vraiment pas une solution, mais c’est la seule à laquelle tu arrives à penser. Au moins, tu connais suffisamment les squelettes pour savoir où couper. Même s’il n’y a rien pour couper, et que tu ne le ferais pas même sous la torture. Mais il vaut mieux parler que paniquer, il paraît.
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31.07.19 21:46
Une vague de soulagement t’envahit lorsque tu vois que la porte n’est pas verrouillée, vous allez pouvoir vous mettre à l’abri, loin de cet ascenseur de l’enfer. Certes ce n’est pas gagné pour vous, mais ce sera toujours plus sûr d’être cachés sous un bureau que de traîner dans un couloir au risque de voir le plafond vous tomber sur la tête. Alors tu fais comme tout le monde et tu te planques sous une des tables présentes dans la salle. Tu as lâché la main de la jolie rousse à tes côtés pour jeter un coup d’oeil à ton téléphone. L’espoir de voir un message de tes proches t’a traversé l’esprit quelques secondes avant de s’envoler pour de bon en voyant le signal inexistant. Ce n’est pas surprenant vu la situation, mais ça te serre le coeur de ne pas savoir où se trouvent ta mère, Mikael, Greg, Leo et ses enfants, Adel, Arès, Mikjall, … Oh bordel, ça en fait du monde ! Tu te mords la lèvre, inutile de paniquer, vous devez voir la situation pour éviter de mourir enterrés sous les décombres de cette tour infernale. « Sortir, ouais, mais pour aller où ? » Tu jettes un coup d’oeil à la brune qui semble peu convaincue que rester dans cette pièce soit une bonne idée. Tu n’as pas certain non plus que ce soit le mieux, mais tu ne vois pas de meilleure solution, il y a bien trop de variables inconnues dehors.

Pourtant ton cerveau n’a pas le temps de penser plus longtemps à la situation qu’un objet imposant s’écrase au sol, te faisant vivement sursauter au point d’en échapper ton téléphone. Le cri d’Askja te fait fermer les yeux une fraction de seconde avant d’oser les ouvrir pour voir ce qui venait de se passer. Là, tu vois le lustre au sol, la jambe de l’inconnu qui t’est venu en aide tout à l’heure coincée juste en dessous. « Oh fuck ! » Ça t’échappe pendant que deux tentent de lui venir en aide. Bordel, Lukas, réfléchis ! Tu récupères ton téléphone, sortant de ta cachette pour observer les lieux malgré le danger. Tu ne peux pas rester là sans rien faire, il en est hors de question. « Dis pas de conneries ! On va pas lui couper une jambe ! » Tu regardes tout sauf tes camarades d’infortunes, balayant rapidement la salle du regard. « Ce sera plus simple si on trouve quelque chose pour faire levier. » Tu réfléchis à haute voix, préférant partager tes idées pour gagner du temps. Et là ton regard tombe pile sur ce qu’il te faut, une planche métallique qui semblait servir d’étagère au mur avant de finir au sol à cause des secousses. « Là ! » Tu te diriges vers cette planche, oubliant un instant le danger, ton envie d’aider le garçon est plus forte. Tu enjambes un amas de chaise et tente de soulever la planche. Elle est plus lourde que tu ne l’avais anticipé, mais l’adrénaline te donne un coup de booste qui te permet de l’approcher des l’îlots de chaises qui bloque le passage. « Quelqu’un pour aider ? »
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Alexander Friðbjörnson
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03.08.19 21:00
Alexander n'avait pas été suffisamment vigilent, sans doute qu'il ne s'attendait pas à ce que le lustre se décroche et tombe. Il n'avait même pas eu le temps de le voir arriver que ce dernier s'écrasait avec puissance sur sa cheville déjà fragilisée. Il n'était pas du genre à pleurer, ni à hurler, même lorsqu'il avait mal, mais la douleur était cette fois-ci si intense, et si soudaine, qu'on entendait son cri de souffrance dans toute la pièce, puis, les secondes suivantes, la douleur se dissipait, sans doute l'adrénaline et son cœur qui palpitait. Toujours était-il qu'il avait parfaitement conscience de la situation, et que s'il fallait évacuer, il serait totalement incapable de pouvoir partir, coincé sous ce putain de lustre bien trop lourd pour que l'on puisse le soulever.

Mais rapidement, la rousse, qui semblait connaître le garçon qu'il avait aidé plus tôt, accourait pour venir l'aider à son tour. Elle lui posait des questions,mais sous le coup du choc, Alex avait du mal à s'exprimer, tétanisé, tout son corps se retrouvait incapable de bouger, et même sa mâchoire avait du mal à se décoincer. "Je... Arg... Rien... Peux... Rien fair'"

C'était tout ce qu'il était capable de lui répondre, il avait l'impression que tout passait à une vitesse folle, et en même temps, le temps semblait terriblement long. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front, mais il avait froid, et chaud en même temps. Le plus âgé venait ensuite, et bien que pessimiste, il essayait d'aider la jeune fille, sans succès. Même si ça avait tout d'une blague, lorsqu'il évoquait le fait d’amputer la jambe d'Alex, ce dernier reprenait ses esprits, totalement apeuré. "Non... Pas ma jambe putain !" Malheureusement, s'il n'arrivait pas à dégager sa jambe, c'était bien ce qui risquait d'arriver.

Mais le garçon qu'il avait aidé tentait une autre solution, il tentait de récupérer une plaque en métal pour les aider à soulever le lustre, mais cette dernière semblait lourde, et il y avait peu de probabilités que cette solution soit la bonne. "Ça marchera jamais." Il laissait sa tête tomber en arrière, tentant d'oublier sa douleur, chose qui était quasiment impossible. Il avait peur, tellement peur, et mal aussi, il n'avait jamais véritablement connu la douleur avant aujourd'hui.
Spoiler:
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06.08.19 21:16
Ton sac à main regorgeait de surprises, mais malheureusement un jeu de cartes n’en avait jamais fait parti. Tu esquisses donc un sourire peiné vers Tristan avant de lui dire en haussant des épaules « non, désolée ». C’est étrange, de le revoir ici. Tu ne sais pas vraiment si tu es désolée de ne pas pouvoir le sauver de son ennui actuellement ou de l’avoir laissé en arrière lui aussi, il y a tant d’années. Combien de personnes que tu avais abandonnées allaient encore recroiser ton chemin ? Même si lui était probablement le seul à comprendre. Même si lui était le seul à savoir, à avoir deviner d’abord, puis entendu tes rares confessions. Etrange. L’idée de rester ici te fait horreur, ta claustrophobie n’est qu’empirée par la situation, et tu veux sortir. Par tous les moyens. Mais les autres ne semblent pas vraiment de cet avis, puisque celui qui était malade quelques secondes plus tôt te demande où tu voudrais aller et tu retiens la flopée d’injures qui traverse ton cerveau avant simplement hausser tes épaules à nouveau. Tu te retiens de regarder ton portable de nouveau, sachant bien que rien de nouveau n’y sera affiché, et que cela n’augmentera qu’un peu plus ton angoisse. Au moins la rousse possédée vous sert de distraction, même si tu trouves que c’est un mauvais moment pour faire des blagues. Même si tu trouves qu’elle n’a pas vraiment l’air de faire des blagues.

C’est son cri que tu entends, avant de comprendre que le bruit retentissant que vous veniez d’entendre provenais d’un lustre qui venait de s’effondrer. Un lustre. Au milieu d’une salle de conférence. Dans une tour d’affaire. Bravo L’Islande, plus perché que vous on ne trouvera pas. La fille réagit immédiatement, rapidement suivie par Tristan, tandis que toi, tu ne fais rien. Tu ne veux pas mourir. Pas ici, et pas comme ça. C’est stupide, mais ça te tétanise. Tout semble être un mauvais film, un cauchemar duquel tu t’éveilleras dans quelques secondes. Ça ne peut qu’être ça. Mais les secousses semblent beaucoup trop réalistes pour que ce soit que le fruit de ton imagination. La frénésie qui prend tes camarades de détresse aussi. Tout le monde bouge, et toi tu es aussi inutile qu’au quotidien. Les mots de Sindri te reviennent, quand il te disait que tu ne pensais toujours qu’a toi. Et aujourd’hui plus que jamais, tu veux lui prouver que c’est faux. Ou bien tu veux montrer à ta mère que tu n’es pas faible. L’un des deux. Les deux, peut-être. En tout cas, c’est suffisant pour que tu te remettes de ta tétanie et que tu dises en français « mais t’es con toi » à Tristan tout en souriant, avant de te diriger vers l’homme que tu décides de surnommer Mac Gyver. Ce n’était pas une si mauvaise idée.

Tandis qu’il tire la planche vers vous, tu débarrasses tant bien que mal les chaises qui bloquent votre passage sur le côté, avant de l’aider à trainer l’étagère jusqu’au lustre. L’avantage de passer ton temps à porter des livres et d’avoir travaillé dans des librairies ou à l’imprimerie de ton père c’est que tu avais développé un semblant de muscles dans tes petits bras. Ensemble, vous parvenez à glisser la planche sous une branche du lustre, mais votre force n’est pas suffisante pour le lever. Tu regardes Alexander, et tu essayes d’imaginer sa souffrance. Tu regardes la folle et ses mains ensanglantées. Ensemble, vous devriez bien pouvoir y arriver. C’est ce que tu essayes de leur dire « Tristan, … Je sais pas ton nom mais toi, vous pouvez nous aider ? Quoi qu’il arrive on ne partira pas sans lui donc autant l’aider. Si on échoue on mourra en héros, au moins. » Tu étais vachement optimiste comme femme, par moment.
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Huldufólk
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08.08.19 22:57
C'est bien beau de vouloir absolument venir en aide à votre camarade en détresse, seulement y aller à mains nues est plus que risqué. Alors qu'@Askja Dagmardottir se coupe en voulant débarrasser les débris, elle tombe bientôt sur une tige métallique qui servait à tenir le lustre au plafond et qui vient profondément se ficher en biais dans la paume de sa main. L'enlever, c'est prendre le risque de laisser trop de sang couler. La laisser, c'est risquer l'infection. Dans tous les cas, c'est la douleur assurée.

Cependant, ce n'est pas terminé. Le sort décide de s'acharner sur tout le monde. Les secousses ont renversé la grande fontaine d'eau fraîche de la pièce et le liquide est venu se glisser sous les pieds de @Bérénice Z. Metanova , de @Tristan Atlasson et de @Lukas Ellison. Alors que vous tentez de faire levier avec la planche, à chaque à-coup, le fil électrique à moitié arraché du lustre se rapproche dangereusement de la flaque d'eau et donc, de vos pieds. Tout le monde le sait, électricité et eau ne font pas bon ménage. C'est l'électrisation quasi-assurée. Brûlures graves, emballement du cœur, perte de connaissance, difficultés à respirer, vomissements... Tant de facteurs qui peuvent vous ralentir et vous blesser. Alors, saurez-vous vous retirer avant que le fil dénudé ne rentre en contact avec l'eau ?

@Bérénice Z. Metanova, @Tristan Atlasson et @Lukas Ellison, n'hésitez pas à tirer le dé d'intervention du Huldu pour savoir si vous vous retirez avant d'être électrisés ou non. Groupe 3 | Hlíðar 130107022 Vous n'êtes pas obligés de prendre en compte la réponse que les dés vous donneront, mais il y aura des conséquences si vous ne le faites pas.  Groupe 3 | Hlíðar 202404801
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Askja Dagmardottir
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19.08.19 13:15
Le cœur d'Askja bat la chamade dans sa gorge. La peur, l'angoisse, la souffrance du jeune tatoué l'enveloppent en même temps que les siennes, et elle s'étouffe sous toutes les émotions qui valsent dans l'atmosphère. Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte que des larmes d'angoisse roulent sur ses joues, alors qu'elle continue ses maigres tentatives pour dégager le plus jeune. Elle entend une voix derrière elle, celle de Lukas, il lui semble, proposer de trouver quelque chose pour faire levier. La tentative d'humour noir de la jolie brune aux yeux tristes passe à mille lieues de l'esprit de la rousse, qui s'acharne à enlever tout ce que ses petites mains peuvent porter.

Et puis le sang jaillit, avant même qu'elle ait eu le temps de crier. La douleur arrive une fraction de seconde plus tard, et une exclamation s'étouffe dans sa gorge. Le feu lèche sa paume, son bras, son épaule, explose dans son dos alors qu'une tige de métal la nargue depuis l'intérieur de ses chairs. Ses yeux s'écarquillent, sa bouche s'ouvre et se referme. Elle n'ose pas bouger, la barrette de métal est toujours coincée sous le reste des gravats et la voilà empalée dessus, incapable de se résoudre à tirer d'un coup sec.

« Quelqu'un a une ceinture ? »

Sa voix est blanche, sourde, lui paraît lointaine. Mais déjà elle inspire, expire, repousse la douleur jusqu'au bout de ses doigts pour l'empêcher de l'envahir jusqu'à lui faire perdre la raison. Il faut couper l'afflux sanguin, dégager le morceau de fer pour qu'elle puisse lever sa main au dessus de sa poitrine.

« Un foulard peut-être ? »

Les autres sont déjà en train de faire levier pour essayer de dégager le tatoué, une mare d'eau se formant à leurs pieds. Un gémissement de douleur s'échappe d'entre les lèvres d'Askja, qui se mue en cri paniqué quand elle prend conscience du fil électrique qui tombe du plafond ... jusque dans la flaque d'eau.

« Le fil ! Poussez-vous !»

S'ils restent là, ils crament tous les cinq. Sinon, c'est juste pour elle et le brun ...
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Tristan Atlasson
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20.08.19 16:07
Personne ne semble très convaincu par son idée de couper des jambes. Tant pis, alors. Ce n’est pas comme s’il risquait d’avoir une meilleure idée, avec la panique qui semble régner dans les lieux. C’est trop dur, de réfléchir. Pour lui en tout cas, parce que le brun trouve de quoi faire un levier, et que Tristan laisse échapper un sifflement impressionné sans même le réaliser. Il réfléchit vite, ce garçon. Plus vite que tous les autres, sans doute. Certaines personnes ont une adrénaline utile. « Fort probable, mais c’est mieux qu’une jambe en moins. » Il répond au blessé trop calmement, sans doute, mais il n’y a pas qu’une manière de gérer la panique, après tout. Ce n’est vraiment pas le moment pour avoir une crise cardiaque, après tout. Alors il lance un petit sourire à Bérénice quand elle l’insulte et rejoint le groupe pour appuyer sur le levier avec eux, quatre imbéciles qui ne peuvent rien faire de plus. C’est la rousse, qui l’inquiète le plus, en dehors du blessé. Parce qu’elle semble pâlir à vue d’œil et qu’elle n’a pas l’air de réaliser qu’elle pleure.

« Merde ! » Il voit le sang sur sa main avant de comprendre ce qui s’est planté dedans, et ses yeux passent bien vite d’elle à l’homme tatoué toujours enfermé sous le lustre. Elle parle, et lui souffre aussi. On dirait un mauvais jeu vidéo où aucun choix n’est le bon. Mais le lustre bouge à peine, et la folle risque vraiment de perdre sa main si la tige reste plantée trop longtemps. Alors faute de mieux, il grimace un peu avant de poser son regard sur Mac Gyver. « Excuse-moi. » Lui retirer sa cravate est bien plus aisé qu’il ne l’aurait pensé, et il jette un œil au jeune homme coincé avant de rejoindre la rousse. « Faudrait peut être faire tomber un meuble sur le levier, ce sera plus efficace que nous, on a pas la force nécessaire pour soulever ce truc. Attend, bouge pas. Respire. » La cravate devient un garrot qu’il attache en haut du bras de la jeune fille, mais au moment où il serre le plus fort possible le nœud en grimaçant en imaginant la douleur qu’elle doit ressentir, c’est elle qui crie de nouveau. En s’étant éloigné de la flaque pour l’aider, il a échappé au pire, et il n’y a qu’une petite secousse de la décharge qui passe dans son corps, envoyant un simple picotement. La première chose qu’il fait est de poser deux doigts sur son cou pour chercher son pouls en priant le ciel que son cœur ne prenne pas ça comme un message pour lâcher prise, mais il est bien vite persuadé que non, et tout de suite plus inquiet pour ceux qui avaient encore les deux pieds dans l’eau. « Merde ! » Décidément, le sort s’acharne, et la panique est bien présente, maintenant.
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20.08.19 19:22
Le garçon qui t’a aidé tout à l’heure ne semble pas très optimiste au vu de la situation, mais tu ne peux pas lui en vouloir, c’est lui qui est coincé sous ce lustre et qui souffre le martyr. Alors tu t’actives, appelant à l’aide pour essayer d’aller plus vite. Heureusement tes compagnons d’infortune ne te laissent pas seul et viennent te filer un coup de main. Les chaises sont écartées et à deux vous parvenez à ramener la planche jusqu’au lustre. Une nouvelle paire de mains vous apporte un peu d’aide pour faire basculer le lustre, mais votre poids n’est pas suffisant. Il faut quelque chose de plus lourd pour espérer vous en sortir. En plus, de l’eau se renverse à vos pieds pour compliquer un peu plus la tâche. « Scheiße ! », jures-tu en allemand avant de voir une main s’approcher de toi. Tu esquisses un léger mouvement de recul avant de comprendre que c’est un de tes compagnons d’infortune qui tente de récupérer ta cravate. Là tu remarques enfin l’état d’Askja, sa main en sang et le risque qu’elle encourt si vous n’agissez pas vite. Tu sens la nausée revenir, tu ne fais jamais le fier quand tu vois quelqu’un en sang. Quand c’est toi, ça va, mais les autres, ça te retourne le coeur.

Un meuble ? Oui tu préfères te concentrer sur une autre tâche. De toute façon, vous n’avez pas besoin d’être cinquante autour d’Askja, surtout que vous n’avez pas encore sorti le tatoué de sous le lustre. « Une étagère peut-être ? » Tu regardes autour de vous, pour essayer de voir si quelque chose pourrait faire l’affaire, qui ne soit pas complètement détruit ou bien trop lourd pour vous. Tu tournes sur toi-même, oubliant l’eau, avant de glisser et tomber à la renverse. Tu finis les fesses hors de l’eau par chance, pile quand le câble entre en contact avec la flaque. Par contre tu vois la brune encore dans l’eau et tu n’as pas le temps de l’aider à s’en sortir, tu réussis juste à lever les pieds, reculant ensuite rapidement pour t’éloigner du danger. Bon sang ! Tu jures une nouvelle fois en allemand, avant de te relever précipitamment pour essayer d’approcher la jeune fille qui s’est pris le jus.
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Alexander Friðbjörnson
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07.09.19 12:35
Il avait peur, il flippait, et toute l'adrénaline partait, alors, il ressentait d'autant plus la douleur, pourtant, il essayait d'se retenir de hurler, surtout en voyant le chaos, et tous les gens autour de lui qui venaient l'aider. Y'avait du sang qui coulait, y'avait d'l'eau aussi, le risque que tout l'monde se fasse électrocuter, et en constatant tout ça, Alex était à présent persuadé que personne ne réussirait à sortir vivant de cet endroit. Défaitiste, il gardait pourtant ses commentaires pour lui, peut-être que par miracle une force supérieure les aiderait. A c'moment-là, il avait même presque envie de prier le peuple caché pour qu'on les épargne, mais il était bien trop rationnel pour faire cela.

Et il n'arrivait plus à suivre, la douleur l'faisait presque délirer, il laissait tomber sa tête vers l'arrière, fermait les yeux, juste totalement prêt à abandonner, de toutes façons, coincé sous ce lustre, il n'était d'aucune utilité.
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10.09.19 18:56
Tu n’es pas quelqu’un de très chanceux Bérénice, si tu ne le savais pas encore, aujourd’hui était le bon jour pour le découvrir. Parce que tout semblait bien aller, d’abord. Si tu oublie que tu es enfermée dans une tour d’affaire, qu’un tremblement de terre vient de secouer ta ville, que tu es entourée d’inconnus et de moins inconnus-mais-pas-vraiment-amis-si-? Que l’un d’entre vous est blessé et piégé et que vous n’arrivez pas  le libérer. Sinon, tout va bien. Mais plus rapidement que tu ne puisse dire amen, tout est chamboulé de nouveau. Parce que la rousse se met à hurler dans ton dos et que tu ne vois qu’une mare de sang se former autour d’elle avant de rapidement détourner ton regard pour ne pas t’évanouir. Tu n’avais jamais été très amie avec le sang. Tu hésites quelques secondes à aller l’aider, mais un autre bref coup d’œil t’indique que Tristan est déjà sur l’affaire et tu soupire un peu. Tant que tu le peux encore.

Parce que tu n’avais pas remarqué l’eau a vos pieds, toi. Tu avais encore moins remarqué le fil électrique qui serpente derrière toi. Avec Tristan occupé à soigner la rousse et MacGyver occupé à l’aider tout en cherchant un meilleur levier, tu décides de rester avec Alexander, tu lui murmures quelques mots, lui demande de rester avec vous tandis que tu vois ses yeux devenir plus lourds et son corps perdre en tension. Il ne devait pas s’évanouir. Tu n’étais pas docteur, mais tu savais qu’il ne devait pas s’évanouir. Tu décides alors d’enlever ton manteau pour en faire une petite boule que tu glisses sous sa tête afin qu’il soit un peu plus confortablement installé, si cela à une quelconque importance. Puis tu te recules un peu, et ton pied vient toucher le fil électrique, et puis tout est blanc.

Tu ne sais plus vraiment ce qui se passe, ensuite. Tu ne sais plus ce qui est réalité et ce qui est délire. Tu sais que tu as oublié de respirer, soudainement. Que tu en es incapable. Tes oreilles bourdonnent et toi aussi, tu as envie de t’allonger maintenant. Tu regrettes même d’avoir prêter ta veste à Alex. Mais ton corps refuse de bouger, comme si ce n’était pas vraiment ton corps qui était là, comme si ton esprit se trouvait un mètre au dessus de lui et le pointait du doigt en riant. Aoutch. Tout ton corps te fait mal et le fait que tu n’arrives pas à reprendre ton souffle ne fait qu’empirer les choses. Tu arrives finalement à souffler « oh la vache ! » avant de trainer tant bien que mal ton corps vers un mur, hors de l’eau, et loin du danger. Du danger le plus proche, en tout cas. Ta vision revient progressivement et tu vois MacGyver s’approche de toi, la rousse et Tristan visiblement indemne, enfin pas plus blessé qu’avant en tout cas, et tu réalise un effort surhumain en disant « m’approche pas je crois que le courant peu rester dans le corps, occupez vous de lui » tu pointes toujours encore Alexander. Tu voulais partir d’ici, encore plus rapidement maintenant. Et tu le ferais seule si ils ne se dépêcheraient pas bientôt. Mais puisque tu es une gentille personne au fond, tu fouilles dans ton sac d’une main, l’autre te faisant beaucoup trop mal tu refuses simplement de la regarder, avant d’en extirper quelque chose à mi chemin entre le foulard et l’écharpe et de le tendre vers Tristan et la fille « vous pouvez prendre ça pour faire un bandage si vous voulez ». Tant pis pour ton écharpe jaune adorée.
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Askja Dagmardottir
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13.09.19 15:53
C'est un cauchemar. Un véritable cauchemar. Entre ses dents, Askja murmure quelques prières qui sonnent comme des incantations, ou peut-être est-ce l'inverse ; elle ne s'en rend même plus compte. Elle serre son poignet pour l'empêcher de trembler, pose son regard fou tantôt sur la tige de métal qui transperse sa peau, tantôt sur le jeune homme à la jambe écrasée, tantôt sur le câble qui se rapproche inexorablement de la brune. Une seconde avant l'impact, une larme de plus roule sur sa joue, et elle voit le courant traverser tout le corps de la jeune femme qui venait d'installer son pull en guise d'oreiller de fortune sous la tête du plus jeune. Ils vont mourir là. Ils vont mourir là, ils tombent comme des mouches, un à un, et elle ne sait pas ce qu'ils ont fait pour mériter ça. Le Huldufolk est furieux, furieux, et ils en payent tous le prix ; mais qu'est-ce qu'ils ont fait, eux, pour mériter de souffrir, de mourir là ? Au fond de son esprit se tord une idée, un serpent sombre qui prend la voix de sa mère pour siffler à son oreille que c'est de sa faute, à elle. Qu'on lui avait dit pourtant, et que voilà ce qu'il se passait quand on ne respectait pas les traditions. Que les hommes n'apportaient que le malheur, et qu'elle n'aurait jamais dû s'attacher à Merlin comme elle l'avait fait.

Un sanglot la secoue alors qu'elle pense à Merlin. Elle voudrait qu'il soit là, qu'il la prenne dans ses bras, elle voudrait se réveiller et se rendre compte qu'elle a fait un mauvais rêve, et qu'il ronfle à côté d'elle. Mais il n'est pas là, et le sang vient déjà poisser sa main valide, rouler, rouler, goutter au sol.

Elle ne sait plus trop ce qu'il se passe autour d'elle. Elle voudrait juste sortir sa main de là, et elle n'est pas sûre de pouvoir le faire toute seule.
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Huldufólk
Huldufólk
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Célébrité : 10/10 (raison : huldu)
18.09.19 9:16
Les répliques se font ressentir, mais elles sont de bien moindre ampleur à côté de l’horreur que vous venez de subir. C’est comme si le Huldufolk vous accordait soudainement une once de bonté après le chaos. Les pieds d’un petit meuble lourd finissent par céder et le dit meuble vient s’écraser sur votre levier improvisé, libérant Alexander au passage. Les débris devant la grande porte sont assez épars à présent pour vous permettre de sortir. Le garrot d’Askja est efficace et elle ne perdra sûrement pas sa main si vous délogez la tige de fer et l’amenez aux urgences assez vite. Vous pouvez même entendre les pompiers qui s’activent quelques étages en dessous de vous.

Dernière étape maintenant, arriver à descendre pour trouver une aide médicale. A vous de trouver comment y arriver avec une Bérénice tremblante, une Askja sanguinolente et un Alexander bien amoché. Tristan et Lukas, faites attention. Il se pourrait que le peuple caché ne vous laisse pas indemne. Une chute sur un des cailloux tranchants dans les escaliers détruits est si vite arrivée...

@Tristan Atlasson et @Lukas Ellison, n'hésitez pas à tirer le dé d'intervention du Huldu pour savoir si vous tombez dans les escaliers ou non. Groupe 3 | Hlíðar 130107022 Vous n'êtes pas obligés de prendre en compte la réponse que les dés vous donneront, mais il y aura des conséquences si vous ne le faites pas.  Groupe 3 | Hlíðar 202404801
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Anonymous
Invité
20.09.19 18:44
Tu t’approches de la jolie brune pour voir comment elle va, mais elle te demande de rester loin d’elle au cas où l’électricité serait encore capable de te faire du mal. Tu déglutis, la situation ne semble pas se décoincer. Au moment où elle fouille dans son sac pour en sortir un foulard, le meuble lâche et s’effondre sur votre levier improvisé. Tu restes un instant sans voix, surpris de voir ce coup de chance après tous ces malheurs. Serait-ce enfin un signe pour dire que tout allait bien se finir ? Tu l’espères, vous avez assez souffert comme ça. Enfin pour le moment tu as été épargné, mais tant que vous n’êtes pas complètement tiré d’affaires, il est inutile de se réjouir. Alors tu te tournes vers la jeune fille qui te tend le foulard pour l’attraper. « Merci ! » Et tu files retrouver le garçon qui aide Askja à retirer et tu lui passes l’écharpe avant de t’approcher du tatoué qui semble enfini libérer du poids du lustre. « Comment tu te sens ? Je peux t’aider à te relever ? » Tu hésites un instant. Vous êtes bien affaiblis, entre le garçon blessé à la cheville, Askja qui a failli perdre sa main et la brune qui s’est faite électrocutée, ça risque d’être compliqué de bouger. Tu fais signe au tatoué que tu allais revenir vers lui avant de te lever pour aller vers la porte, qui est maintenant dégagée, tu l’ouvres, jetant un coup d’oeil à l’extérieur. « J’entends du bruit. Y a des gens ! On bouge tous ensemble ou je vais chercher de l’aide ? »
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